@ l’auteur : "Il me semble que nous sommes au début d’une crise de l’immobilier qui durera au moins jusqu’en 2010."
En tant que jeune (si à 32 ans on est toujours classé dans les jeunes) avec des revenus très moyens, j’ai commencé ma "vie active" en pleine flambée immobilière, dans un contexte de fort chômage et de salaires d’embauches gelés à un niveau inférieur (en euros constants) à ceux des années 80.
Bilan, ma femme et moi attendons toujours le jour (qui semble désormais très lointain) où nous pourrons acheter.
Les niveaux de prix actuellement constatés sont à 65% au-dessus de la limite inférieure du tunnel de Friggit. Même si ces prix baissaient de 10% par an durant les 3 ans à venir (ce qui semble très improbable), pourquoi parler de crise ???
La crise de l’immobilier, pour les gens qui ne sont pas des nantis elle a eu lieu avec la flambée des 10 dernières années. Comment peut-on prétendre que la baisse des taux d’intérêts a compensé la hausse des prix ? Pour des mensualités équivalentes, les durées d’emprunts ont généralement gonflé de 10 ans et le coût global des prêts a explosé. Je ne vois pas vraiment où est la compensation ...
Mais comme vous, je note ces énormes paradoxes qui entretiennent les conflits entre générations. Mes parents ont bien investi dans l’immobilier et en ont retiré de substanciels bénéfices. Ils ont ainsi contribué à la flambée des prix. Et ils semblent étonnés que leurs enfants ne puissent pas acheter ... cherchez l’erreur ...