Pour ma part, je reste persuadé que la notion de "francité", ou plus précisemment celle de "citoyenneté française", réside principalement dans l’acceptation de valeurs communes, telles que définies par les lois de la République.
En effet, dans ces lois, il est indiqué de manière explicite que le candidat à la nationalité française se doit de se conformer aux lois de la République, de maîtriser le français, de connaître le B.A. BA de l’Histoire de France et de ses institutions, de ne pas se mettre en exergue de la vie sociale.....
De plus, pour l’obtention du carte nationale d’identité ou d’un passeport, le titulaire doit produire deux photos d’identité, où il est tête nue, sans signe distinctif d’appartenance religieuse ou politique. Ainsi, un Juif ne pourra arborer sa kippa, un chrétien montrer ostensiblement un crucifix, ou une musulmane se faire photographier vêtue d’une burqa ou d’un hidjab. Un syndicaliste ne pourra porter un signe distinctif de son syndicat, etc.....
Pour info, il faut savoir qu’aux frontières portuaires ou aéroportuaires, les douaniers ou la Police Nationale peuvent demander à une personne revêtue d’une burqa de la retirer pour justifier de son identité, en dépit d’une certaine hostilité des tenants d’un intégrisme religieux.
Enfin et pour finir, ces personnes portant la burqa se réclament, à l’instar de la personne s’ayant vu refuser la nationalité française, d’un islamisme pur et dur, le salafisme, pour lequel ne peut être appliquée que la Charia et nulle autre loi. Les Lois de la République étant donc en totale contradiction avec la loi islamique, elles ne sauraient être respectées