@ l’auteur : Vous n’avez pas à définir les composantes de ce que j’appelerais l’Occidentalité : c’est une réalité mouvante, résultat d’une histoire, mais totalement identifiable, assimilable a chaque instant au consensus de ce que les Occidentaux souhaitent qu’elle soit. Il faut le leur demander. Pas tous les jours, mais de temps en temps. Surtout, il faut en tenir compte, car c’est ça la démocratie ... et accepter d’en tenir compte fait partie de ce que veulent être les Occidentaux.
Personnellement, la burqa me laisse indifferent ; j’ai passé beaucoup de temps au sein d’autres cultures. Je ne trouve pas souhaitable, toutefois, de brasser au mixer les escargots et la chantilly. Je préfère qu"on se vête a Paris comme le veulent les Parisiens et a Toumbouctou comme le veulent les Maliens. Ce qui n’interdit pas que par souci d’exotisme les Parisiens veuillent voir quelques boubous et kimonos sur les Champs Élysés, mais c’est le consensus d’une collectivité qui doit déterminer sa tolérance et les regles qui s’y appliquent. Le consensus d’une communauté encore assez homogene pour qu’un large consensus s’y manifeste.
Je dis "se vêtir", mais ce n’est bien sûr qu’un signe. Il faut aussi être vêtu des mêmes valeurs fondamentales, dont l’une en Occident est la tolérance à une certaine variation de ces valeurs, l’intérieur d’un cadre éthique "postchrétien laïque" auquel on veut adhérer sans compromissions. Pas parce qu’il est supérieur - et avec le temps il se modifiera aussi - mais parce que c’est CE QUE NOUS VOULONS.
Ne me croyez pas racistes ; je me suis senti souvent mieux ailleurs que chez-moi... mais en acceptant alors les regles des autres. Le danger, c’est une France communautariste ou il n’y aura plus de sentiment d’appartenance à la collectivité. Une France ou les dissimilitudes seront telles qu’on ne pourra plus obtenir aucun consensus, même pas sur les mesures permettant de maintenir une identité ostensible ni un vrai sentiment d’appartenance. VIte un contrat social.
nouvellesociete.org/5170.htm
nouvellesociete.org/5184.html
nouvellesociete.org/709.html
Pierre JC Allard