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Commentaire de Dominique Dutilloy

sur Pour l'interdiction de fumer dans les lieux publics


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Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 6 octobre 2006 12:51

Au delà de l’aspect totalement restrictif de cette mesure, j’aurais souhaité qu’elle ne fasse pas l’objet d’un décret et qu’elle soit débattue devant notre Représentation nationale pour faire l’objet d’une loi... Cette mesure, que je considère comme étant totalement liberticide, même au nom de la préservation de la santé publique, aurait du être remplacée par une répression beaucoup plus accrue en cas de non respect de la Loi Evin : en effet, je considère qu’il faut laisser des zones « fumeur » et des zones « non fumeur » dans les lieux dits « de plaisir » comme les hôtels, restaurants, boîtes de nuit, discothèques, bar... Donc, il est logique de punir celui ou celle qui est pris(e) entrain de fumer dans une zone non autorisée à cet effet... Il est évident que fumer un bon cigare après déjeuner est en soi un plaisir... Pour les « ayatollah de la non fumée », j’aimerais savoir où il y a danger de déguster un bon cigare et un bon verre de cognac après un excellent repas ? Que je sache, ne pas faire d’excès en mangeant, en buvant ou en fumant, n’est pas en soi dangereux !

Bien sur, il est tout à fait logique de protéger les non fumeurs, qui, eux aussi, ont des droits que je leur reconnais et que je recommande à chacun d’entre nous de respecter : Celui de ne pas être gêné par la fumée des autres ; celui de ne pas tomber malade à cause d’une salle enfumée par de nombreux fumeurs ! Ils doivent être protégés et respectés.

Aussi, il serait beaucoup plus simple de prévoir des sanctions assez sévères pour combattre ce fléeau... Par ailleurs, ne faudrait-il pas rembourser les méthodes destinées à cesser de fumer ?

Par ailleurs, avant de pondre cette mesure, j’estime qu’il y avait d’autres décrets à pondre !

Est-il normal que tant de personnes se retrouvent SANS DOMICILE FIXE (S.D.F.), abandonnés de tous, sans emploi et installés dans une précarité de plus en plus prenante ?

Savez-vous que l’espérence de vie d’un S.D.F. atteint à peine 45 ans, puisqu’il est victime d’un manque d’hygiène certain, du froid, de la grosse canicule... ?

Pourtant, ce problème de précarisation d’une partie de la population française est aussi un problème de santé publique dont se moquent royalement tous nos politiciens, toutes nos politiciennes, tous nos gouvernants !!!!

Alors, il est temps d’agir... mais, dans le bon sens !


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