@ Christophe, j’allais partir, et je suivrai votre lien plus tard.
En attendant, je conteste votre façon de disséquer mon post précédent : en effet, si chacune des deux affirmations suivantes ont un sens lorsqu’elles sont séparées, c’est le sens que je leur donne quand elles sont réunies qui est en question ici :
""Mais bien entendu, comme la vérité est opposée au mensonge et à l’erreur. Mais selon André Comte Sponville" les sophistes croient que rien n’est vrai"".
""Et pour les pragmatiques, je ne parle même pas des opportunistes, est vrai ce qui est efficace. Mais ce qui est efficace pour un capitaliste financier ne l’est pas pour un travailleur !""
Vous dites ensuite : ""Une vérité ne tient pas si il existe un et un seul cas qui la contredit"". Je n’ai pas l’habitude de me battre contre les tautologies.
Vous dites encore : ""Par contre, il va sans dire qu’il n’existe aucune vérité absolue ! ""
Laissez moi vous citer ce qu’en dit à ce sujet André Comte Sponville :
"Si rien n’était vrai, que resterait-il de notre raison ? Comment pourrions-nous discuter, argumenter, connaître ? "A chacun sa vérité " ? Si c’était vrai (notons au passage que cela en serait au moins ,une de vérité !) il n’y aurait plus de vérité du tout, puisqu’elle ne vaut qu’à la condition d’être universelle…. C’est en quoi "l’universel est le lieu des pensées", comme disait Alain, ce qui nous rend tous égaux, au moins en droit devant le vrai"".
Et cela se termine par : ""La vérité n’appartient à personne ; c’est pourquoi elle appartient, en droit, à tous. La vérité n’obéit pas ; c’est pourquoi elle est libre.""
Si vous êtes d’accord avec ce texte, vous conviendrez qu’il est impossible de remplacer dans la dernière phrase, "vérité" par "dogme".