La délégation de servcice public, c’est comme Gremlins.
Les entreprises privées soumissionnaires sont toutes gentilles avant l’attribution du marché, prêtes à tout pour vous... démontrent qu’elles font bien pour pas cher... sont réactives, disponibles etc...
Dès la signature du marché elles se transforment, deviennent des prédatrices prêtent à tout pour gonfler leur bénéfices sur le dos du contribuable. Elles réclament de l’argent en plus pour assurer leur mission en menaçant de produire un service dégradé, parce que tel ou tel cas n’a pas été prévu dans le marché (facile) ... lorsque vous devez faire face à des imprévus, elles vous facturent le service supplémentaire au prix le plus élevé (facile vous êtes pressés et n’avez pas le choix)
L’autorité organisatrice de la délégation qui doit assurer la continuité du service public est dans ce cas dépendante de son délégataire qui a un vrai pouvoir de nuisance. Elle n’a plus qu’à payer ou avoir recours au contentieux, en laissant un service dégradé pour le public.
C’est systématique.
De plus la concurrence est de plus en plus un leurre : un oligopôle de multinationales se disputent le gâteau (c’est pour elles de l’argent facile : voir les concessions VEOLIA, VINCI, Eiffage etc...) le risque pris est très faible, puisqu’il repose presque intégralement sur l’autorité organisatrice.
Sur le papier la délégation c’est très bien, dans la pratique la régie est meilleure et plus économique (cf services de l"eau). Délégation = piège à c...