@ David Krauss et Janequin ...
Marrant de vous voir débouler régulièrement dès qu’on aborde le sujet du Sida. Toujours avec les mêmes arguments, toujours avec les mêmes références. Juste pour marteler un message pour lequel vous n’apportez pas le moindre début d’indice de véracité.
Je finis donc par en déduire qu’il y a un message sous-jacent à vos propos, qui vise à décrédibiliser ceux qui se battent jour après jour pour informer sur le Sida et qui font ce qu’ils peuvent pour combattre cette épidémie.
Allez donc jusqu’au bout et faites donc, David, ce papier que vous promettez depuis des mois ... Personnellement, je doute fort que vous n’ayez, ne serait ce que débuté son écriture.
Janequin, votre traduction fort parcellaire de l’article est sujette à caution. Vous faites erreur en plaçant l’inerviewé comme faisant partie de l’ONUSIDA. Vous passez sous silence le fait que si l’épidémie n’a pas été pour le moment aussi forte qu’attendue (heureusement ! Et dans quelle mesure les campagnes de prévention sont-elles à l’origine de cela ? Car c’est quand même leur but, non ?) il mentionne quand même le fait qu’elle s’étend.
Ce qui m’étonne et m’inquiète dans vos interventions, c’est la volonté de dire que soit le Sida n’est pas ce qu’on dit, soit le Sida ne concerne que les homos et les drogués et que ma foi, bonnes gens, dormez sur vos deux oreilles, ce virus n’est rien d’autre qu’un truc pour ceux qui ne sont pas comme vous !
Que direz vous aux parents d’un gamin de 17 ans qui aura été contaminé cet été parce qu’il aura oublié de faire gaffe lors de son premier rapport ? Que direz vous à la gamine qui aura vécu le même sort ? Désolé, t’es un PD, t’es une trainée, vous êtes des drogués ? Et puis, le virus n’existe pas, c’est ce que tu es qui fait que tu es condamné !
Soyons sérieux. Le Sida ne choisit pas. Le virus contamine, sans cibler. Et les deux seules protections que nous ayons sont le préservatif et la prévention. Deux choses qui ne sont pas mises en avant. Valorisées. Devant un tel désintérêt des pouvoirs publics, il est à craindre un relachement des efforts. Nous savons tous à quoi cela mène.
Mais bon, tout cela est dit et expliqué par M. Romero et je ne peux que vous engager à lire ses propos. Ils sont beaucoup plus clairs que les miens. Encore faut-il accepter d’écouter un "homosexuel sidaïque", comme l’a qualifié un intervenant courageusement anonyme sur une autre partie de l’interview ...
Manuel Atréide