C’est quand même son rôle de trancher, c’est ce qu’on attend d’un décideur. De Gaulle disait "délibérer, c’est à plusieur, agir c’est seul". Et heureusement qu’il agit plutôt qu’il ne verse dans le conservatisme mou de rapports d’"experts" en commissions de "spécialistes" en études de "sages", etc.. Ce qu’il fait, il l’assume, et on jugera. Vous réagissez de manière épidermique à tout, un peu de patience et de recul.
Sur quel point précis, contestez-vous ses choix budgétaires sur l’armée ? Vous êtes expert militaire (sinon rajoutez-le dans votre fiche) ? Vous connaissez l’état de l’armée, ses besoins ?
Je ne conteste pas le fait de critiquer sa politique, je ne suis pas d’accord sur tout, mais je suis content que quelqu’un agisse et ne se détourne d’aucun problème. De plus, son clan, c’est quoi ? Kouchner, Amara et les autres ne sont pas de son "clan", ni même de sa famille politique. Fillon n’est pas de son clan, Alliot-Marie pareil. Il a su jusque-là ouvrir son gouvernement largement au delà de qu’on pouvait craindre, c’est à mettre à son crédit par rapport aux présidences Mitterrand et Chirac. Devedjian et Balkany ne sont pas amis, Bolloré et Bouygues non plus, etc., alors comme clan, ça ne ressemble pas à grand chose. Il n’est même pas arrivé à imposer son successeur dans sa mairie !
Bachar El Assad a hérité du pouvoir, mais cela ne voulait pas dire que sa position n’allait pas être contestée. Qu’il soit faible et faisant partie d’une minorité ethnique et religieuse, il aurait vite fait de terminer au fond d’un trou. Il est forcément en balance et doit composer avec les cadres du régime de son père. Après dans le contexte international, la Syrie est incontournable au sujet du Liban et de la paix avec Israël. Le jeu diplomatique consite à le faire décrocher de l’Iran à qui profite le chaos au Liban et qui a pris le flambeau islamiste anti-israélien. Laisser la Syrie dans son coin, c’est faire une croix sur la paix au proche-orient. Est-ce que des efforts sont acceptables pour un tel objectif ?