La télé ne peut pas tout dire en 20 minutes tous les soirs. pour cela il y a des magazines, beaucoup de magazines videos, mais aussi papiers. helas, nous le regrettons tous, pendant ces 20 minutes, les redactions pourraient un peu plus parler d’informations que de people.... mais là, il s’agit de choix.
Il manques un chaine d’information qui pourrait s’appeller "AFP" et qui montrerait, accompagné d’un texte sur l’origine de l’info les textes et les images, un peu comme "no comment "d’Euronews.
Maintenant, j’aimerai faire un commentaire sur les 50% de votre article qui ne concernent pas la télé, malgré le titre, mais les subventions que vous rejetez.
Faisons quelques hypothèses simple... un agriculteur pour vivre en france doit gagner, disons 800€ par mois. s’il produit 1 tonne de blé par mois (recolte de 12 tonnes l’an), il faut qu’il vende son blé 800/1000=0,8€ le kilo.
Aucun pays pauvre ne peut payer ce prix là, donc le blé reste ici.
Les etats subventionnent pour que le prix a l’exportation baisse. supposons que le cours du blé soit de 0,1€ la tonne l’etat va verser a l’agriculteur 0,8-0,1=0,7€ de subvention. Les pays pauvres vont donc acheter du blé et l’agriculteur va vivre.
Si vous coupez les subventions, aucun agriculteur ne va produire cet vendre a l’exterier le blé a 0,1. Les pays pauvres ne pourrons plus acheter de blé, quel que soit son prix, puisqu’il n’y en a plus.
A moins de decider demain, que les marchés n’existent plus et qu’il faut autoritairement encadrer les echanges internationaux en enlevant les subventions et par des droits de douanes, ce qui donne des armes aux pays pauvres, je ne vois pas comment on peut faire.... et même, dans le cas de droit de douanes, les exportations des pays pauvres seraient elles aussi terriblement penalisées, car comme vous le savez, dans le commerce, il y a toujours un concurrent moins cher ou une solution de remplacement.
Dans le domaine agricole, la solution la plus realiste, serait d’associer un certains nombres de pays a ressources complementaires pour creer une balance des comptes a l’interieur de la zone considérée. le bananes des uns et le blé des autres (par exemple) seraient alors valorisés contextuellement. mais cela, c’est pas demain, car c’est retirer du pouvoir aux rois-negres. même chez nous cela ne marche pas, regarder la gueule que tirent les bretons quand ils voeint arriver les fraises d’espagne !