Visiblement, vous avez du mal à garder votre calme très longtemps... 
Charles de Courson ne pouvait en faire un combat médiatique (vu que pour vous, cela semble être la seule forme de combat qui vaille) avant que la décision ne soit prise. Une fois la décision connue, Bayrou a happé les médias, comme lui et Sarkzoy savent si bien le faire, et tout autre personne était inaudible.
Nul doute que lors des auditions à l’Assemblée Nationale, Charles de Courson pourra rendre compte de son combat pour la probité. Un combat souterrain, certes, mais qu’il menait depuis longtemps, comme l’atteste ce compte-rendu.
Encore une fois, tant que la décision n’est pas prise, le combat n’est pas fini. Il n’y avait donc rien à dénoncer. Qu’auriez-vous dit, si - à notre grande surprise j’imagine - la décision arbitrale avait été en défaveur de Tapie ? C’est pour cela qu’il fallait attendre la décision. On ne peut être complice d’un procès d’intention.
Et en termes de procès d’intention, vous avez l’air de vous y connaitre... 
C’est d’ailleurs cette volonté de tenter, jusqu’au bout, de convaincre leur chef qui perdait sa raison, qui a poussé les parlementaires du Nouveau Centre à attendre que la porte de la négociation soit complètement fermée par Bayrou.
Je trouve par ailleurs curieux votre amalgame entre un parti et son leader. Vous dites : "Le NC est en bas dans les sondages, le Modem le domine de trois têtes. Morin est à 19 % Bayrou etre 45 et 54 %."
Le destin d’un parti politique se résument-il selon vous à la cote de popularité de son leader du moment ? Les idées, le programme, le courant politique au sein duquel s’inscrit un parti n’a-t-il pour vous aucune valeur ?
Vous avez de quoi être inquiet, si tel est le cas, car lorsque la politique s’attache à un homme en particulier plutôt qu’à des idées, les deux risques sont le verrouillage de toute décision au sein du parti par "l’homme providentiel", et la déconfiture lorsqu’il échoue ou se retire.
Vous remarquerez - si vous faites preuve un tant soit peu de distance - que ces dangers peuvent indifféremment s’appliquer à François Bayrou, et à Nicolas Sarkozy...