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Accueil du site > Tribune Libre > Affaire Tapie suite : affaire d’Etat

Affaire Tapie suite : affaire d’Etat

Il y a bien des thuriféraires de Tapie et de notre pouvoir qui vont avoir un sacré mal à continuer à défendre l’inacceptable. Médiapart, le premier et non Le Canard enchaîné, a révélé que Bercy avait bien donné l’ordre par l’intermédiaire de EPFR organe de tutelle du CDR de passer par un "tribunal" arbitral. Il est bon de rappeler que le mot "tribunal" est ici abusif car il tend à faire croire que ce serait un organe de justice public et qu’il rendrait un jugement alors qu’il n’est ni dépendant du ministère de la Justice, ni n’est public ni ne rend de jugement, mais scelle un accord qu’il impose.

Voilà, ce qui en toute démocratie devrait relancer l’affaire Tapie. Les journaux, dont Le Nouvel Observateur, nous éclairent, à la suite de Médiapart, sur ce qui s’est passé :
Les instructions du Ministère

Une réunion de son conseil d’administration s’est tenue le 10 octobre.
Selon le procès-verbal, cité par l’hebdomadaire, Jean-Yves Leclerq, l’un des représentants de l’Etat, "indique que les administrateurs représentant l’Etat ont reçu pour instruction de Christine Lagarde de se prononcer en faveur de la proposition" des liquidateurs du groupe Bernard Tapie de soumettre le dossier à un tribunal arbitral plutôt que de poursuivre la voie judiciaire normale.
Revenant sur les raisons qui avaient poussé l’Etat à favoriser cette solution, voulue par Bernard Tapie et qui s’est révélée favorable pour lui, Stéphane Richard a expliqué qu’il avait été jugé souhaitable, "au bout de quinze ans de procédure, de trouver un mécanisme pour mettre un terme à l’ensemble des douze procédures en cours en une seule fois".


Tout d’abord il faut se rappeler que le Richard, directeur du cabinet de Christine Lagarde, est un spécialiste de la fraude fiscale, lui-même ayant été reconnu coupable et a dû verser la bagatelle somme de 660 000 € de régularisation et de pénalité pour mauvaise foi. Cela nous donne le niveau de moralité de celui qui défend cet autre fraudeur qu’est Tapie et dont le niveau de moralité en fait un cador, premier prix au sommet de l’Europe comme son ami et encensé Sarkozy. On sait donc que Bercy a ordonné indirectement au CDR de passer par un comité d’anciens combattants. En effet, on peut être étonné que les trois "sages" (comme Bongo ?) sont tous trois octogénaires (ou presque). Ce n’est pas que l’âge en soi soit un obstacle, en revanche que trois sur trois aient ce même âge ne laisse pas d’étonner. Bon c’est vrai que le pouvoir veut que l’on travaille plus vieux. Là, il montre l’exemple. C’est aussi le cumul emploi retraite qui est mis à l’essai. Quant au travailler plus pour gagner plus, pas besoin de dessin pour en faire la démonstration à 300 000 € par chenu, l’effet démonstratif est éclatant.

Mais tout dans cette affaire est hallucinant. Les frais d’avocats qui se sont déjà élevés à 10 millions d’euros ! Qui sont ces avocats ? Comme pour l’UIMM, il y avait eu en quelques mois plus d’un million de frais d’avocats et d’agence de communication. Avec Sarkavocat & cie à la tête du gouvernement, avec Borloo lui aussi avocat, Christine Lagarde, elle aussi avocate d’affaires, on sait quel métier il faut faire - à condition d’avoir les relations qui donnent du bon boulot et l’Etat semble un bon donneur d’affaires avec de bons gros honoraires bien sonnants et bien trébuchants - pour s’offrir des voyages en Egypte ou à Malte.

Ce qui est hallucinant, c’est le discours langue de bois de ce fameux Richard. Notez ceci : "Je confirme que, comme c’est l’usage s’agissant de représentants de l’Etat siégeant dans un conseil d’établissement public, une orientation a été demandée au cabinet du ministre et qu’elle a été donnée, en l’occurrence sous une forme écrite, ce qui n’a rien d’inhabituel", a déclaré Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde.
"La totalité des membres non fonctionnaires du conseil de l’EPFR comme celui du CDR a voté en faveur de l’arbitrage, à une exception près", a-t-il ajouté.
L’EPFR, qui est le garant des engagements financiers du CDR, est composé de trois représentants de l’Etat, d’un député et d’un sénateur.

Revenons un instant sur les mots. La voix de son maître fait aussi bien que lui. On détourne le sujet. Dire que de donner un ordre écrit n’a rien d’inhabituel a pour objet unique de lier la forme et le fond. Si donner un tel ordre par écrit n’est pas inhabituel, donner un tel ordre lui l’est et diablement puisque c’est la première fois. Et par définition une première fois c’est forcément inhabituel. Ensuite regardez ce beau mot de "totalité". Tout lecteur habituel, lorsqu’on lui parle de totalité, a à l’esprit une foule de quelque chose. Une foule d’oseille, une foule de maquereaux, enfin une foule qui dénote un nombre important. En l’occurrence une foultitude (celui-là ce n’est pas un dérivé de la Jeanne du Poitou, il est bien dans le dico de Me Capello) de membres de ce fameux EPFR qui se révèlent n’être que cinq ! Or trois sur cinq représentent l’Etat. On attend d’avoir les noms du député et du sénateur et surtout du héros - Sarko lui donnera une des 3 658 légions d’honneur qu’il distribue comme un maniaque des bonbons à la sortie de l’école aux petites filles.

Ce qui est hallucinant c’est le pouvoir exorbitant de Tapie et de l’arrogance de ses demandes : Il a fait valoir que l’arbitrage avait été accepté "à la condition expresse que les demandes des liquidateurs du groupe Bernard Tapie soient revues à la baisse, de 7,1 milliards d’euros à 345 millions". Vous avez bien lu, le petit demandait seulement 7,1 milliards. Et on accepte à condition de se limiter à 345 millions. Mais là on ne joue pas avec des haricots. Ce n’est pas de la justice, mais une partie de poker où l’un des joueurs a dans sa manche des cartes que l’Etat a aidé à camoufler et à sortir.

L’indignation qui a étranglé Bayrou, ne peut laisser personne indifférent. Non seulement l’indemnisation pour préjudice moral est amorale, inique, injuste, monstrueusement élevée, mais en plus elle contredit un jugement qui avait débouté Tapie d’une plainte en diffamation, or c’est cet argument qui justifiait les 45 millions d’euros : La sentence arbitrale, qui a accordé 395 millions d’euros à Bernard Tapie, semble entachée d’irrégularités. En particulier, elle s’écarte d’un arrêt de la Cour de cassation, que les arbitres devaient impérativement respecter. Par ailleurs, les trois juges accordent une indemnité de 45 millions d’euros pour préjudice moral à l’ancien homme d’affaires, en faisant notamment allusion à une publicité du Crédit lyonnais, représentant le nom de Tapie « inscrit sur une poubelle ». Or, dès 1994, Bernard Tapie avait été débouté de sa plainte en diffamation dans cette affaire (Médiapart).

Mais tout ceci n’est que la longue traînée sulfureuse et des appuis qui soutiennent Tapie de très très longue date. Voici un extrait que j’ai retrouvé par hasard d’un journal Info Matin, du mardi 11 janvier 1994 (1re page, pages 10 et 24) : OM-VA : l’Assemblée bloque les poursuites contre Bernard Tapie. Le bureau de l’Assemblée a rejeté la requête du juge de Valenciennes [Eric de Montgolfier]. [...] Dans l’entourage du juge Beffy, on indique qu’une demande de levée d’immunité parlementaire avait été faite dès le 8 novembre, transmise à la chancellerie « mais bloquée par le cabinet du ministre de la Justice ». Pourquoi ? [...] La volonté du juge d’instruction est cependant claire : il s’agit de mettre en examen le patron de l’OM, mais également de le placer sous contrôle judiciaire comme cinq autres acteurs de l’affaire...

vignette Reuters


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86 réactions à cet article    


  • Ornithorynque Ornithorynque 23 juillet 2008 10:58

    Merci imothep de nous tenir au courant précisément des suites de cette affaire. Elle me permet d’informer largement mon entourage, y compris un certain nombre de journalistes qui visiblement n’ont pas compris.

    Cette histoire est absolument hallucinante.
    Celà me donne presque envie de voter bayrou la prochaine fois. !


    En revanche, pour le tribunal arbitral, il s’agit d’octogénaires, pas de quadras...


    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 11:04

       exact octogénaires. J’ai fourché par mes petits doigts...


    • Mami 23 juillet 2008 11:40

      Des affaires d’état et hallucinantes, y’en a d’autres .

      Devinette de l’été ( solution actuellement entre les mains des services du garde des sceaux. Après 2 plaintes 3 appels 3 cassations,1 réouverture, 1 correctionnelle pour RIEN)

      Qui sont-ils dans cette procédure sabotée pour fermer les yeux sur une escroquerie de 30 MF(principalement)

      une société du Cac40
      un homme de presse + un financier
      un secteur en difficulté récurrente

      Bientôt la réponse !! Les commissions Outreau, Balladur, Darrois la connaisent déjà. Tous les grands journaux aussi , depuis 4 ans , mais sans rien écrire.

       


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 11:54

      @ l’auteur,

      Commençant à vous connaître, j’imagine que savoir cela va vous faire mal (à moins que vous ne l’ayez volontairement occulté).

      Le député qui a siégé dans cette commission, s’appelle Charles de Courson, député du Nouveau Centre. Et il s’est formellement opposé au choix du règlement arbitral.

      Je reprends ici (mes excuses au Canard pour les droits d’auteur) les termes de l’article paru ce jour dans le Canrad Enchaîné d’aujourd’hui :

      "Malgré les efforts de de Rocchi, Charles-Amédée de Courson insiste pour que soit suivie la voie judiciaire normale, comme le souligne le compte-rendu de ce conseil d’administration : "M. de Courson indique qu’il a toujours pensé que le CDR gagnerait sur ce dossier. Il demande ce qui justifie de ne pas aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire." Sous-entendu : alors que la Cour de Cassation, en asssemblée plénière, a donné raison au CDR contre Tapie. Puis vient l’argument choc : "M. de Courson indique que le CDR a des années devant lui, ce qui n’est pas le cas de M. Tapie. Il ajoute que si M. Tapie désire un arbitrage, c’est qu’il espère s’en sortir avec un bonus de liquidation."

      Voilà le type de position que prennent les députés du Nouveau Centre. Quand prenez-vous votre carte chez nous, Imothep ?

      http://vincentperriertrudov.wordpress.com


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 11:55
      @ l’auteur,

      Commençant à vous connaître, j’imagine que savoir cela va vous faire mal (à moins que vous ne l’ayez volontairement occulté).

      Le député qui a siégé dans cette commission, s’appelle Charles de Courson, député du Nouveau Centre. Et il s’est formellement opposé au choix du règlement arbitral.

      Je reprends ici (mes excuses au Canard pour les droits d’auteur) les termes de l’article paru ce jour dans le Canrad Enchaîné d’aujourd’hui :

      "Malgré les efforts de de Rocchi, Charles-Amédée de Courson insiste pour que soit suivie la voie judiciaire normale, comme le souligne le compte-rendu de ce conseil d’administration : "M. de Courson indique qu’il a toujours pensé que le CDR gagnerait sur ce dossier. Il demande ce qui justifie de ne pas aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire." Sous-entendu : alors que la Cour de Cassation, en asssemblée plénière, a donné raison au CDR contre Tapie. Puis vient l’argument choc : "M. de Courson indique que le CDR a des années devant lui, ce qui n’est pas le cas de M. Tapie. Il ajoute que si M. Tapie désire un arbitrage, c’est qu’il espère s’en sortir avec un bonus de liquidation."

      Voilà le type de position que prennent les députés du Nouveau Centre. Quand prenez-vous votre carte chez nous, Imothep ?

      http://vincentperriertrudov.wo...

    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 12:02

       Cela honore Charles Amédée de Courson et je ne peux que le féliciter et avec force Bravi. De plus Bayrou s’est le premier indigné. Pas une parole du NC jusqu’à ce jour, pas une lisez les journaux pour condamner ceci.

      En revanche voici ce qu’il écrivait dans la presse :

      Le Figaro 26 avril
      « Ce [annonce du vote pour Sarkozy] qui ne nous empêche pas de rester à l’UDF et de soutenir Bayrou  » souligne Charles de Courson […] Jean Dionis du Séjour […] votera pour Sarkozy au second tour mais se sent « beine dans ses baskets ». «  Il y a une maison centriste et j’y reste  », explique-t-il.

       

      Le Figaro 27 avril
      Tous [la quinzaine de députés ayant appelé à voter pour Sarkozy], cependant, ont exprimé leur fidélité à leur président [François Bayrou] et leur soutien au futur Parti Démocrate.

       

      Le Figaro 28 avril
      Nombre de ces députés ont expliqué leur choix dans leur blog ou sur leur site. Certains, dont François Sauvadet, ont pris soin de souligner qu’en dépit de leur vote pour Sarkozy le 6 mai, ils resteraient «  libres et rejoindraient par la suite, le Parti démocrate  » que Bayrou souhaite créer.

      à méditer sur la valeur des élus du NC

    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 12:55

      Vous pouvez dire ce que vous voulez, Bayrou n’avait jamais dit aux députés de l’UDF d’alors qu’ils se rangerait du côté de Ségolène Royal, sans les consulter. Les ayant floués, ils ont été libérés de leurs engagements.

      La profonde différence entre Bayrou et de Courson aujourd’hui, c’est qu’il y en a un qui parle et l’autre qui agit.

      Personne n’aurait jamais su que Charles de Courson (Nouveau Centre) s’était opposé de manière constante à un jugement arbitral si le compte-rendu n’était pas parvenu au Canard Enchaîné.

      Et en termes d’antériorité, Charles de Courson arrive bien en amont de la "saine colère" de Bayrou.

      Cet épisode est d’ailleurs un excellent résumé de l’erreur de Bayrou. En choisissant l’opposition comme posture, il s’est empêché d’agir concrètement pour les 5 (maintenant 4) prochaines années, autrement que par de grandes envolées lyriques inutiles.

      Il fait la course à la dépêche AFP sur laquelle il pourra prendre position, s’exprimer comme une vierge outrée, mais cela s’arrête là.

      Et pendant qu’il parle, nous on agit.

      http://vincentperriertrudov.wordpress.com


    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 12:57

       PS je n’avais pas volontairement occulté le nom de Courson puisque dans mon texte je demandais pour celui qui avait refusé cette magouille la légion d’honneur. Tout simplement je ne le savais pas et je vous remercie de l’avoir cité car il mérite sans aucune réserve toutes les félicitations pour cet acte juste.


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 13:18

      Si je monte un fan-club de Charles de Courson, vous adhérez ? smiley


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 13:18

      Si je monte un fan-club de Charles de Courson, vous adhérez ? smiley


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 13:21

      Désolé des répétitions smiley


    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 15:18

       Je ne commencerai pas cette réponse par en prévenir l’agressivité, car lorsque l’on dit en commençant un discours en disant que c’est sans agressivité c’est souvent pour se prémunir à l’avance d’une critique justifiée. Cependant je vais vous faire une réponse un peu secouée si vous voulez et vous dire gentiment que vous me tendez de verges pour vous faire fouetter. En effet sans vous en rendre compte vous m’avez fait réfléchir à un point auquel je n’avais pas pensé ^puisque justement j’ignorais que Courson était rétif à la demande du pouvoir dans ce cas d’espèce de l’escroquerie des contribuables français par l’Etat. Donc ma réponse en 2 points :
      1- Courson et le fait que personne n’en ait parlé. Si vous y réfléchissiez vous pouvez vous posez différentes questions. La première : et pourquoi lui-même qui s’y est opposée n’en a-t-il pas fait un combat ?Et cela se corse pour votre héros et héraut du jour. Votre réponse rapide car un tantinet un peu partiale est qu’on aurait voulu lui  retirer ou masquer la gloire et la paternité de cette résistance. Mais cela ne tient pas la route. Deux solutions, mais chacune n’a de belle finalité. A- il est tenu par un accord de secret. Il devient donc complice par accord. Il aurait pu au moins démissionner. Cela implique en plus qu’il était au courant et conscient de ce qu’il se passait. Il a donc laissé faire. Et là cela ne devient plus glorieux du tout. Le sursaut n’est qu’un sursaut de bonne conscience temporaire qui est vite calmé par les contingences pratiques. B- c’est de lui-même ou par pression qu’il n’en a pas parlé, n’a rien dénoncé ni dans les journaux ni à l’Assemblée Nationale et il devient complice actif ou passif en toute connaissance de cause. Votre remarque donc détruit complètement la bonne opinion que l’on aurait eu spontanément. Et même la ravale à un acte isolé temporaire qui n’entraîne pas ni démission ni révolte. Cela soulève une autre question : ces mendataires sont-ils rémunérés et à qulle hauteur.

      2- en ce qui concerne votre attaque assez violente contre Bayrou justifiant la position des élus du Nouveau Centre. Vous propagez (volontairement ou non) des contrevérités absolues qu’il serait temps de rectifier. En fait vous ne faites qu’utiliser les arguments de ces apostats qui pour justifier leur revirement utilisent la même technique que Sarkozy le mensonge et la mauvaise foi. Ce que je vais écrire là est tout simplement vérifiable. Prenez la peine soit par Internet soit en allant dans une bibliothèque et vous en trouverez toutes les preuves. La demande de débat entre Royal et Bayrou date du mercredi 25 avril et l’acceptation de la même date. Cela est clair sans ambiguïté et vérifiable. Le débat a eu lieu au matin du samedi 28 avril. Les députés qui sont passés du côté de sarkozy ont fait les déclarations dont j’ai parlé plus haut, ont été publiées dans les journaux jusqu’au 29 avril. Donc après le débat. Votre arguyment qui dit que c’est à la suite du débat qu’ils auraient ainsi trahit est faux. A cette époque ils ont renouvelé leur soutien et au futur Modem et à Bayrou. Ensuite votre argument est d’un antidémocratique confondant. Comment pouvez-vous expliquer et justifier que ceux qui ont critiqué avec une virulence sans pareil (retrouvez leurs déclarations dans les journaux) aient le droit de prendre position pour Sarkozy en reniant leurs déclarations antérieures, accusent Bayrou  et lui interdisent d’être fidèle à lui-même en disant qu’il ne votera pas Sarkozy ? Celle-là il faudra l’expliquer. Celle-là il faudra que vous me trouviez un argument extraordinairement béton. Car c’est évidemment profondément injuste et antidémocratique. Ce n’est que l’argument de tous les apostats qui vénèrent leur nouvelle religion en accusant les fidèles des turpitudes qu’ils ont eux-mêmes commis. De plus Bayrou avait donné en acord avec le bureau politique et les élus réunis le mardi suivant les élections la liberté de position. A partir de là de quel droit ceux qui ont dit le contraire de ce qu’ils clamaient pendant trois mois de campagne, en vertu de quel miracle peuvent-ils interdire  Bayrou d’avoir une position différente de la leur ? De quel droit et par quel raisonnement peuvent-ls ensuite justifier par ce vote là leur fuite vers un nouveau parti pro-sarkozy, je parle d’argument honnête, pas de prétexte ? A eux s’applique à la perfection le fameux adage : qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Quoique vous puissiez dire vous ne pourrez pas changer les faits. Je vous ai donné des dates qui contredisent complètement vos arguments. Alors si vous êtes un tant soit peu honnête il faudra à l’avenir trouver d’autres arguments et arrêter de propager des mensonges grossiers que tout le monde pourrait vérifier mais que personne ne fait bien aidé en cela par la presse, le PS, l’UMP et bien sûr le NC. Le seul argument qui explique la trashumance : c’est la peur de ne pas être réélu. Q’au moins ils le reconnaissent. Enfin les Français eux ne sont pas dupes. Le NC est en bas dans les sondages, le Modem le domine de trois têtes. Morin est à 19 % Bayrou etre 45 et 54 %. Dernièrement à RMC on demandait aux auditeurs qui était le meilleur opposant entre Royal et Bayrou (il ya a deux jours) 72 % pour Bayrou.

      Ce qui va advenir nous dira si Bayrou a un avenir, mais les élus du NC ont un passé. L’histoire le leur rappellera.


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 15:55

      Visiblement, vous avez du mal à garder votre calme très longtemps... smiley

      Charles de Courson ne pouvait en faire un combat médiatique (vu que pour vous, cela semble être la seule forme de combat qui vaille) avant que la décision ne soit prise. Une fois la décision connue, Bayrou a happé les médias, comme lui et Sarkzoy savent si bien le faire, et tout autre personne était inaudible.

      Nul doute que lors des auditions à l’Assemblée Nationale, Charles de Courson pourra rendre compte de son combat pour la probité. Un combat souterrain, certes, mais qu’il menait depuis longtemps, comme l’atteste ce compte-rendu.

      Encore une fois, tant que la décision n’est pas prise, le combat n’est pas fini. Il n’y avait donc rien à dénoncer. Qu’auriez-vous dit, si - à notre grande surprise j’imagine - la décision arbitrale avait été en défaveur de Tapie ? C’est pour cela qu’il fallait attendre la décision. On ne peut être complice d’un procès d’intention.

      Et en termes de procès d’intention, vous avez l’air de vous y connaitre... smiley

      C’est d’ailleurs cette volonté de tenter, jusqu’au bout, de convaincre leur chef qui perdait sa raison, qui a poussé les parlementaires du Nouveau Centre à attendre que la porte de la négociation soit complètement fermée par Bayrou.

      Je trouve par ailleurs curieux votre amalgame entre un parti et son leader. Vous dites : "Le NC est en bas dans les sondages, le Modem le domine de trois têtes. Morin est à 19 % Bayrou etre 45 et 54 %."

      Le destin d’un parti politique se résument-il selon vous à la cote de popularité de son leader du moment ? Les idées, le programme, le courant politique au sein duquel s’inscrit un parti n’a-t-il pour vous aucune valeur ?

      Vous avez de quoi être inquiet, si tel est le cas, car lorsque la politique s’attache à un homme en particulier plutôt qu’à des idées, les deux risques sont le verrouillage de toute décision au sein du parti par "l’homme providentiel", et la déconfiture lorsqu’il échoue ou se retire.

      Vous remarquerez - si vous faites preuve un tant soit peu de distance - que ces dangers peuvent indifféremment s’appliquer à François Bayrou, et à Nicolas Sarkozy...


    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 16:28

      1-  Admettons pour le premier point. Nous verrons pour Courson, sauf que rien ne l’empêchait de parler après. A ce jour, cela fait maintenant 11 jours, pas de nouvelle de Courson, ce qui diminue assez la portée de votre argumentaire.

      2- vous répondez à côté. Et bien sûr que l’avenir des idées dépend d’un homme, d’un leader. Cela a toujours été le cas. C’est une fumisterie de séparer les idées des hommes, car avant tout pour être appliquée il faut qu’une idée le soit par quelqu’un. De plus de la même idée deux hommes en feront des applications différentes et c’est là qu’intervient le caractère. D’où je maintiens la pertinence de mon argument en regard du niveau  de notoriété et d’appréciation par les Français de ce leader. De plus en matière de leader il me semble qu’aucun candidat ne se soit opposé à Morin pour la présidence de l’ex futur Solide. Serait-il un gourou lui aussi ?

      Dans l’histoire ce sont toujours les hommes que l’on retient et avec le courant de pensée auquel il appartient mais jamais l’inverse. De plus aucun courant de pensée n’a pu avancer dans l’histoire sans des hommes : Montesquieu par exemple. Et d’où viennent les idées sinon de ceux qui les ont pensées, les hommes. Décidément c’est un argument fallacieux que l’on entend très souvent bien évidemment au NC mais aussi au Modem, idée que je combats avec force tellement elle paraît juste en superficie et tellement elle esty fausse en réalité. Et en ce qui concerne le courant de pensée je vous conseille gentiment d’aller regarder du côté des Lamennais, Lacordaire, Montalemberrt, Sa,gnier, Bidault, Dru, Schuman, Lecanuet et même Giscard avec son fameux livre deux Français sur trois, livre dont on parle peu et qui ets dans la droite ligne de communauté d’intérêt, de dépassement des clivages. Toute l’histoire de notre courant de pensée est la troisième voie, et la résistance aux injustices, au bling bling à l’argent roi. Tout notre courant.
      .Et pour terminer vos amis du NC ont voté unimement en janvier 2006 à Lyon pour l’indépendance de l’UDF, c’est à dire pour une 3é voie. Ce vote démocratique, auquel ont participé les élus, y compris Courson et vos amis Morin et cie, à une écrasante majorité ont accepté cette voie-là. Cette idée-là que l’UDF ne serait plus le supplétif ni de l’UMP ni du PS. Ceci veut tout simplement dire que vos amis ont trahi aussi les idées. Allez vérifier, allez vérifier leur vote, allez vérifier le contenu de cette motion. Après revenez me voir. Vos amis ont trahi leur discours électoraux de la campagne présidentielle, ils ont trahi leur parti , ont trahi leur idéal, et ont trahi la démocratie de l’UDF qui par un vote démocratique avait donné pour chemin celui de l’indépendance et ils ont suivi celui du ralliement. Voilà il n’y a pas d’ambiguïté.

      PS ne confondez pas ma fougue avec de l’énervement. Avoir des idées et des convictions n’obligent pas à être sans cœur et n’oblige pas à avoir le sang froid. La limite est celle de l’insulte gratuite, de l’attaque ad hominem, de la haine et celle de l’agressivité stupide et destructrice. En revanche un peu de piment relève la soupe. Il y en a qui disent avec un calme effroyable les pires atrocités. Le calme n’est pas forcément le synonyme de la raison et de la sagesse. Le calme devant l’horreur me pétrifie.


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 23 juillet 2008 17:07

      Sur ce que retient l’histoire, je modèrerai votre point de vue par trois exemples : le gaullisme, le socialisme, l’écologie politique. En dehors de de Gaulle, ces courants de pensée sont plus "parlants" pour les citoyens que bon nombre des leader politiques qui les ont incarnés.

      Ensuite, vous faites un amalgame malheureux entre indépendance et opposition. C’est d’ailleurs ce que je dénonce dans mon billet, sur une démocratie française infantile.

      On peut être dans la majorité en restant indépendants, comme le montre - avec fort peu d’exposition médiatique il est vrai, le Nouveau Centre.

      Et on peut être dans l’opposition et être soumis, comme le montrent Manuel Valls et ses amis. Etre obligé, par son parti de voter contre alors qu’on est pour - et par là-même, obliger ceux du camp d’en face qui sont contre à voter pour, est la preuve même de cette culture de l’affrontement et de l’absence de compromis qui nous mine.

      Quand on négocie, on commence d’abord par se poser la question de ce qu’on est en mesure d’obtenir, en fonction de sa force. Le Nouveau Centre, avec 24 députés, ne pouvait pas espérer obtenir énormément. Il s’est battu, et a obtenu un bon début de règle d’or budgétaire, ainsi qu’un début de référendum d’initiative populaire.

      Tout va se jouer dans la manière dont seront appliquées ces nouvelles dispositions constitutionnelles.

      Mais lorsque l’on est dans une opposition systématique, on ne peut rien obtenir, à part une victoire ou la mort. C’est binaire, et profondément contre-productif. On le voit pour le PS qui est en train de se déchirer de plus belle. On ne le voit pas avec Bayrou, qui s’est déjà brouillé avec tous ceux avec qui il pouvait le faire...

       smiley smiley

      Il ne lui reste que Lassalle, mais comme lui aussi s’oppose à tout et à tous, il n’y a guère de risques.


    • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 17:29

       Ah bon ? Et Jean Jaurés et Mendès France ? Vous plaisantez je crois. Quant au gaullisme c’est tout sauf une idéologie ou un courant de pensée. C’est une posture. C’est même typiquement l’opposé de ce que vous dites. C’est une référence à un homme et rien que cela. Il n’y a derrière rien en matière de pensée structurée. De Gaulle ce n’était que des attitudes, une vision des choses ressentie. Quant au socialisme le quel ? Celui de Proudhon ? Celui de Marx ? Celui de Mitterrand ? Celui de Joxe ? Celui de Schröder ? Celui de Mao ? Celui de Lénine ? Celui de Pol Pot ? Celui de Zapaterro ? Celui de Kadhafi ? Celui de Tito ? Celui de Cuba ? Et Sarkozy il va représenter quel courant de pensée ? Il faudra nous la donner celle-là aussi : pour (mars 2008) ou contre (avril 2007) les soldats en Afghanistan ? Pour (président) ou contre (ministre du budget) la privatisation de GDF ? Pour ou contre (campagne électorale Bayrou c’est boum un coup je suis à droite, boum un coup je suis à gauche - contre après les municipales, du moins pas de nouvelles ouvertures bien que promises en janvier 2008 et décembre 2007) l’ouverture ? Pour (devant le crif) ou contre (à l’issue de la commission)  les petits juifs morts en CM2 ? Pour (en conseil des ministres il y a quelques jours) ou contre (lors du voyage en Irlande) revoter en Irlande ? Pour (campagne et début de la présidence) ou contre (nouvelle constitution) un referendum pour l’entrée de la Turquie en Europe ? ad libitum...


      De plus vous ne faites que répéter des contre vérités : Bayrou ne fait que s’opposer. Faux. Il est allé au Liban. Il n’a pas polémiqué pour Ingrid Betancourt et même quand les autres s’y sont mis.... Le NC se bat. Faux. Pour deux adoptions en trompe l’œil qui n’ont ni rien de glorieux ni rien d’efficace et vous nous faites croire qu’ils ont obtenu quoi que ce soit. Personne de sérieux ne peut croire qu’un référendum d’initiative parlementaire (et non populaire, relisez la loi) qui nécessitera 4 millions au moins de signatures verra un jour le jour et qu’il puisse s’appeler d’initiative populaire. On de récolte que ce que l’on sème. C’est une des plus grandes tartufferies de ce texte. Idem pour la fameuse règle d’or qui n’est pas annuelle mais par cycle, qui a des dérogations. Autant dire demain on rase gratis. Ces deux exemples sont la meilleure preuve de l’hypocrisie de cette différence et de l’inefficacité de cette tactique. Du reste toute l’histoire est faite des ralliés qui croyaient influer et qui n’ont fait que de se déjuger. Le fort reste le fort, le petit se tait.

      Et de plus vous ne répondez pas à mes objections. Vous ne faites qu’argumentez en déplaçant à nouveau le débat.


    • sisyphe sisyphe 23 juillet 2008 19:04

      A dire vrai, on s’en bat l’oeil de cette polémique  stérile entre faux-vrai-nouveau-centre et vrai-faux-ancien-nouveau-modem ; ce n’est pas le sujet, et on aimerait bien que vous n’en profitiez pas pour venir ici faire votre petite propagande.
      Globalement, dans l’affaire, Bayrou me semble, de loin, le plus honnête pour n’avoir jamais changé d’avis, et conservé sa liberté de parole, face à tous ces faux-culs qui se sont empressés de renier leurs convictions, pour se précipiter à la gamelle.

      Ceci dit, puisqu’il s’agit de Tapie, il est clair que c’est sous l’égide du pouvoir (toutes tendances confondues), que s’est organisée cette mascarade de jugement.
      Tapie récupère son soutien à Sarkozy : le deal est clair.
      Si de Courson était contre, il n’avait qu’à le faire savoir avant que le jugement ne soit rendu ; ça aurait peut-être empêché cette pantalonnade.
      Qui ne dit mot consent : tous les  crabes dans le même panier.


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 24 juillet 2008 09:25

      Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

      Bonne journée !


    • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 24 juillet 2008 13:37

      Si vous lisez Paris-Match d’aujourd’hui, vous verrez l’interview de Charles de Courson.


    • JPL 25 juillet 2008 15:10

      A Vincent Perrier-Trudov

      Qui écrit "
      On peut être dans la majorité en restant indépendants, comme le montre - avec fort peu d’exposition médiatique il est vrai, le Nouveau Centre. Et on peut être dans l’opposition et être soumis, comme le montrent Manuel Valls et ses amis."

      Pouvez-vous nous citer des votes de députés du Nouveau centre à l’encontre du choix du gouvernement et sur des projets de lois significatifs ? (je ne parle évidemment pas des lois de finance, pour lesquelles ces députés ont bien sûr voté pour... malgré leur priorité de réduction des déficits, mais ils n’étaient bien entendu pas soumis en cela...).

      Vous écrivez "
      Le Nouveau Centre, avec 24 députés, ne pouvait pas espérer obtenir énormément. Il s’est battu, et a obtenu un bon début de règle d’or budgétaire, ainsi qu’un début de référendum d’initiative populaire. "
      Avez-vous quelques traces indiscutables de l’influence déterminante du Nouveau centre sur le fait que ces mesures fassent partie de la réforme qui vient d’être votée ?


    • JPL 25 juillet 2008 15:26

      à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

      Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson "aurait toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

      Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
      Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
      Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

      Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....


    • JPL 25 juillet 2008 20:10

      à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

      Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson aurait "toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

      Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
      Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
      Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

      Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....

      Enfin, il me paraît parlant de comparer avec François Bayrou, qui non seulement a moins tardé à réagir vivement et clairement, mais l’a fait avec une force particulière dans le Monde de ce jour et ce n’est pas le soi-disant nouveau centre...


    • JPL 25 juillet 2008 20:12

      à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Comme le Canard Enchaîné le dit, Charles de Courson a toujours fait savoir qu’il était contre cette procédure arbitrale.

      Le Canard Enchaîné n’écrit en aucune manière que M de Courson aurait "toujours fait savoir" son opposition à la transaction conclue entre l’état (au travers du CDR) et M Tapie. le Canard indique qu’il s’y est opposé en conseil d’administration de l’EPFR. C’est pour le moins différent et je note que vous avez un peu trop l’habitude de déformer les faits pour renforcer vos propos.

      Vous revenez là-dessus en évoquant un entretien qui vient de paraître dans Paris-Match (et que je n’ai pas lu).
      Force est de constater que pendant la campagne présidentielle, alors que l’attention était monopolisée par les Sarkozy, Royal et Bayrou, M de Courson a su se faire entendre à plusieurs reprises pour plaider la rigueur budégtaire.
      Pourtant, il lui faut maintenant 10 jours pour faire entendre une fois sa voix alors que nous ne sommes plus dans le même contexte médiatique saturé ?

      Par ailleurs, rappelons au passage que l’EPFR a été créé en 1999 avec l’objectif de séparer le CDR et ses décisions opérationnelles d’un contrôle trop étroit de l’état. Au bout du compte Bercy s’asseoit sur cet objectif et sur instruction de l’Elysée fait prendre au CDR une décision aberrante.. bravo....

      Enfin, il me paraît parlant de comparer avec François Bayrou, qui non seulement a moins tardé à réagir vivement et clairement, mais l’a fait avec une force particulière dans le Monde de ce jour et ce n’est pas le soi-disant nouveau centre...


    • JPL 25 juillet 2008 22:09

      à Vincent Perrier-Trudov

      à ceci près que M de Courson


      - qu’on avait beaucoup entendu pendant la campagne présidentielle au sujet de la nécessité d’équilibrer le budget a été dans l’ensemble très discret sur cette affaire depuis la tenue du conseil d’administration de l’EPFR ; il lui a fallu 10 jours pour exprimer dans les médias un avis sur ce sujet et bien plus timidement qu’il ne s’exprimait pendant la campagne présidentielle


      - vous le défendez en disant que le tapage médiatique a fait qu’on ne l’entendrait pas. Ceci est contredit par son silence pendant des mois depuis le conseil, pendant plus d’une semaine depuis que le scandale a commencé et par le fait qu’il savait très bien se faire entendre pendant la campagne présidentielle


      - que n’a t’il exprimé sa position publiquement après le conseil d’administration ?

      Je trouve que la position de M Bayrou, pour lequel je n’ai pas voté, a été plus claire et plus rapidement publique. Pour ne pas parler de son intervention dans Le Monde.

      Alors non, vraiment, il n’y a aucune raison de rejoindre le Nouveau centre, qui plus est pour soutenir un parti qui soutient le gouvernement actuel sur toutes ses entreprises ou peu s’en faut.

      Au fait : c’est pour quand la déclaration publique du Nouveau centre pour dénoncer le scandale CDR-Tapie-Lagarde-Sarkozy ?
      On n’en a pas encore entendu parler !


    • JPL 25 juillet 2008 22:13

      à Vincent Perrier-Trudov qui écrit "Personne n’aurait jamais su que Charles de Courson (Nouveau Centre) s’était opposé de manière constante à un jugement arbitral si le compte-rendu n’était pas parvenu au Canard Enchaîné.

      Vous travestissez la réalité. M de Courson s’est poliment oppposé à la décision de l’état et de la majorité à laquelle il appartient lors de la séance du conseil d’administration il y a plusieurs mois.

      Ensuite il a été remarquablement discret, il s’est tu pendant des mois, soumis à la discipline majoritaire.

      Nul ne l’a entendu s’exprimer sur le sujet jusque une dizaine de jours après que le scandale fût devenu public et dénoncé comme tel.

      Il n’a donc aucune antériorité sur qui que ce soit, ou alors son antérioté est celle de quelqu’un qui savait et qui s’est tu aussi longtemps que possible.
      Ce qui est pour le moins regrettable.


    • JPL 25 juillet 2008 22:18

      A Vincent Perrier-Trudov  qui écrit "Et pendant qu’il parle, nous on agit"

      Ah... Et pourriez-vous nous donner des exemples de vos actions ?

      Si on se fie à la composition du gouvernement il s’agirait de la réforme de la carte militaire et - surtout - de la désastreuse programmation militaire qui a amené un collectif de généraux à protester dans le Figaro ?

      Ou s’agit-il des coupes dans le budget du logement social ?

      Ou de la pantalonade que représente la réforme du droit du travail ? Ca faisait des années que la CGC n’avait pas appelé à manifester, au point même de se hasarder à le faire fin juillet...

      Ou s’agit-il de l’appui à un président qui fait main basse sur les contre pouvoirs potentiels (télévision publique, CSM, etc.) ?

      Quoi au juste ?  Je ne demande même pas que ce soit un exemple positif, juste concret.


    • JPL 25 juillet 2008 22:22

      A Vincent Perrier-Trudov qui ose écrire "Charles de Courson ne pouvait en faire un combat médiatique (vu que pour vous, cela semble être la seule forme de combat qui vaille) avant que la décision ne soit prise. Une fois la décision connue, Bayrou a happé les médias, comme lui et Sarkzoy savent si bien le faire, et tout autre personne était inaudible."

      On ne parle pas d’un combat médiatique mais simplement de faire connaître sa position publiquement. Rien ne l’empêchait de le faire après la séance du conseil d’administration. Il a attendu plus d’une semaine après que le scandale fût dénoncé. Pourquoi ?

      Par ailleurs comme je l’ai rappelé plus haut, il très bien su se faire entendre en pleine campagne présidentielle, malgré les Sarkozy Royal et Bayrou qui "happaient les médias".
      Et maintenant il serait devenu incapable d’y arriver ?

      Tous ces arguments sont peu sérieux voire misérables.


    • La Taverne des Poètes 23 juillet 2008 11:03

      L’un des membres de la commission arbitrale, Bredin, est un copain à Tapie. Ils se connaissent par le biais du mouvement des radicaux de gauche, "PRG" ou je ne sais quoi. Mon article "argent gagné=argent mérité ?" évoque aussi ces questions de détournement d’argent par des élus ou avocats et la question de lacourse à la cagnotte des dommages-intérêts.

      P.S : je n’ai pas compris qui étaient les "trois quadragénaires"


      • fhefhe fhefhe 23 juillet 2008 11:29

        Tu me tiens...je te tiens par la barbichette......
        Une question ....comment fait Nanard pour en devoir tant ne serait-ce qu’au Fisc... ?
        Ah ! c’est vrai ....il est "insolvable" depuis 13....ans !!!!!
        Combien sont en prison pour avoir été condamné " A la contrainte par corps "pour des sommes "ridicules"
        Vivez avec 1000€...de dettes au Fisc.....
        45 M€ de dommages et intérêts ......
        Nanard......attention ton pôte....est toujours Politicien.....c’est même le Premier de la classe....
        Il va peut-être te les donner (bien que les caisses soient vides )....mais te demandera certainement ....de lui rendre encore service...... !!!!!
        Nanard es-tu prêt pour un nouveau Ministère ?
        Nanard veux-tu la Mairie de Marseille ... ?
        Nanard , moi , je te dis attention.....Maintenant....tu vas savoir ce qu’est vraiment Devoir


        • geko 23 juillet 2008 11:43

          Un service ? Du style une villégiature sur le nouveau yacht à 350 patates de nanard dans le vieux port de la canebière !
          Aux 53% de naifs : Ne vous inquiétez pas ce sont les 5 premiers cm qui font mal, après vous adorerez !


        • alceste 24 juillet 2008 06:59

          @ geko,
          Moi aussi, j’éprouve une certaine sollicitude envers les 53 %, mais ...
          dans un souci écologique et citoyen, je déconseillerai  les huiles de vaseline (fluide et épaisse), car "la vaseline et la paraffine sont obtenues par traitement approprié de certaines fractions d’un pétrole brut ."
          Préconisons les produits renouvelables ( on n’a pas fini d’en avoir besoin) comme le beurre, voire le beurre de cacao.


        • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 11:56

           Pas d’accord Tall. Voici la chronologie des événements :
          Tapie qui n’a un sou vaillant achète Adidas grâce à un prêt du CL, ce qu’aucun autre client (mis à part l’affaire de la Metro Golwin Meyer (2 milliards de francs à l’époque) d’aucune banque étant donné le pedigree de faillites successives de Tapie n’aurait jamais eu. Il bénéficie depuis le début des aides du CL nationalisé, Tapie ami de la gauche et de Bérégovoy entre autres.
          Adidas racheté va mal, Tapie est ministre et demande au CL de vendre son entreprise pour 350 M€. I’entreprise qui val mal est très difficilement vendable. Lors que Dreyfus se pointe Tapie accepte de vendre Adidas pour 305 M €, affaire qu’il trouve bonne et il l’écrit. Dreyfus accepte cet achat à la condition que le CL prenne tous les risques. C’est à dire que si Adias se redresse il rachète au CL les actions sinon le CL encaisse les pertes. Au bout de deux ans Adidas se relève (Tapie n’y est pour rien), Dreyfus aligne près de 700 M € au CL qui est ainsi rémunéré de son risque et place ensuite en bourse pour une valorisation de 1,7 M €. Personne trois ans auparavant ne pouvait imaginer le redressement de l’entreprise. Quant au cours de bourse c’est une autre logique que la bourse en regard d’un accord entre deux paries hors marché. Tapie a été content de la transaction compte tenu des choses. C’est comme si vous vendiez un canasson que vous n’aviez pas nourri ni entraîné et que trois ans après avec une bonne nourriture et un bon entraînement un autre gagnait des courses et que vous l’ancien propriétaire vous réclamiez une part des gains. Personne ne trouverait cela normal ni moral. Pour Tapie si, il y en a qui considère que c’est normal.

          Où Tapie aurait-il été escroqué ? Il vend une entreprise mal en point dont personne ne veut. Il s’enrichit par cette vente il gagne en gros quelques dizaines de millions d’euros alors qu’il n’a même pas financé l’achat. Le CL prend les risques. Dreyfus redresse la société et accepte de payer une plus value et est récompensé par le marché. Tapie est en difficulté par toutes les opérations désastreuses qu’il a menées ici ou là assaisonné par ses fraudes fiscales, ses abus de biens sociaux (Focea). Il crée l’amalgame faillite personnelle due à ses autres mauvaises affaires et ses ennuis judiciaires avec l’affaire Adidas. L’opinion, incompréhensiblement toujours favorable à celui qui a menti, volé, escroqué, triché, suborné les témoins, acheté les matches, trouve là un moyen de ne pas se déjuger et cela lui permet de dire, le CL l’a entubé, c’est normal qu’il paye. La mauvaise foi va jusqu’à dire que Tapie ne va rien toucher. Ce que j’espère finira par arriver si la décision du " tribunal " est entachée d’irrégularité.


        • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 12:49

           Il ne s’agit pas de manichéisme mais de faits. En plus Tapie n’a jamais fait fortune en achetant et revendant les entreprises et gagnant au passage la plus value. Tapie a commencé sa carrière grâce à un notaire marron, lors de l’achat d’une imprimerie dans le sud de la France. L’entreprise contenait de l’immobilier qu’il a revendu pour payer l’entreprise. Il y avait une clause qui empêchait cette transaction qui a été violée, plus l’immobilier avait été sous-évalué de considérable façon par le notaire marron. Volà un beau début. Les entreprises que tapie a dépouillées sont : Téraillon, Testut, Wonder, la Manu de Sant-Etienne. Tapie s’enrichissait en dépouillant les entreprise de leurs biens, en facturant par l’intermédiaire de la Holding des frais de gestion astronomiques qui laissaient les entreprises exsangues, il licenciaient à tour de bras, licenciement économique et finissait soit par revendre une entreprise nettoyée qu’il n’avait payée qu’un franc symbolique, soit déposait le bilan.  
          A propos de Testut ceci est à lire avec attention tiré de l’Expansion (et si après cela Tapie est encore une idole qui gagne grâce à son efficacité économique, ce n’est plus du manichéisme mais de la plus pure mauvaise foi) :

          La société Testut radiée de la Bourse de Paris ; Bruno Flocco, son ancien PDG, mis sous les verrous pour abus de biens sociaux ; plusieurs commissions rogatoires en cours ; un avocat qui accuse Bernard Tapie en jurant que son client ne sera pas le seul à porter le cha-peau : tous ces ingrédients font du dossier Testut la grande affaire judiciaire de l’automne. Selon Me Jacques Lammens, le défenseur de Bruno Flocco, c’est elle et non l’OM qui fera tomber Tapie, entraînant dans la tourmente Elie Fellous, président et directeur financier de Bernard Tapie Finance (BTF), lui aussi mis en examen début août pour faux, usage de faux et abus de biens sociaux.

          Egalement placés sous contrôle judiciaire, l’un des avocats de BTF et Alain Soury, administrateur du groupe de Bernard Tapie.

          Au centre de l’affaire : les liens entretenus par Testut avec l’ensemble de la nébuleuse Tapie. Tout commence quand, incarcéré à la suite d’une plainte contre X à propos d’allers et retours anormaux entre Testut et la société Trayvou, autre filiale de BTF, Bruno Flocco lâche des indications sur les circuits financiers liant entre elles les affaires de Tapie. Dans un entretien accordé à Minute le 25 août, il accuse même Tapie d’avoir financé grâce à Testut la campagne d’Energie Sud, sa liste électorale, et transféré des fonds au profit de l’OM.

          Aujourd’hui, la justice peut plonger directement dans les profondeurs d’un système qui a permis à Bernard Tapie d’aspirer la trésorerie des sociétés qu’il a rachetées. En se bornant à un seul exemple - Testut - et en détaillant les opérations comptables d’un exercice bien précis - 1985 -, on dispose désormais d’éléments suffisants pour démonter les rouages de la mécanique. Qu’on en juge.

          Dès sa reprise par Tapie, Testut, petite entreprise de matériel de pesage, est vampirisée par le nouveau propriétaire. Mise en règlement judiciaire en 1983, elle fait l’objet d’un concordat qui lui permet d’étaler ses dettes. En 1985, année pourtant marquée par une perte de 18,8 millions de francs (pour un chiffre d’affaires de 227 millions), elle signe plusieurs contrats très généreux avec les sociétés en nom collectif de Bernard Tapie. Testut est ainsi invitée à verser 850 000 francs pour la prise en location-gérance de K|hn et Fléchel, dont Tapie est administrateur. Cette somme doit être revalorisée chaque année de 5 %. S’ajoutent 4,2 millions de francs correspondant à des rachats de stocks. Pour la location-gérance de la SIBPP, autre société du Groupe Tapie, Testut va payer une redevance mensuelle de 5 % du chiffre d’affaires, avec un seuil minimal de 60 000 francs, d’où - rien que pour 1985 - une facture de l’ordre de 1 million de francs, sans compter 160 640 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs et 65 000 francs en règlement de la location d’une partie de ses locaux.

          Terraillon aussi ferait bientôt l’objet d’une enquête Encore mieux : la SNC Tapie (contrôlée par Bernard Tapie et sa femme) refacture à Testut 1,29 million de francs de frais généraux et 738 225 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs ; par ailleurs, elle se fait régler 75 000 francs par mois pour assistance dans le cadre du développement et de négociations diverses.

          Ce n’est pas fini ! Toujours en 1985, les ponctions sur Testut continuent par l’intermédiaire d’un contrat en vue de la fourniture d’études et de la livraison d’un capteur. Montant : 18,2 millions de francs. Il faut encore mentionner des transferts de provisions de Trayvou vers Testut, des facturations de commissions sur des contrats avec l’Algérie, des perceptions d’intérêts sur des comptes clients, etc.

          Reste à prouver si ce qui est vrai pour Testut en 1985 l’est aussi sur une longue période pour l’ensemble de la nébuleuse Tapie. C’est précisément l’objet des procédures actuelles. De son côté, la COB - qui s’est contentée jusqu’à présent de justifier la radiation de Testut de la cote par les conditions, inacceptables pour les petits actionnaires, dans lesquelles s’est faite la réduction du capital de cette société - ne cache pas qu’elle pourrait aller plus loin. La même démarche serait en cours concernant Terraillon, autre société du Groupe Tapie, mais, pour le moment, le gendarme de la Bourse se refuse à tout commentaire. Ce qui signifie qu’il ne dément pas.

          Autant dire qu’un chapitre de l’histoire Tapie est sur le point de s’achever.


        • geo63 23 juillet 2008 11:46

          Merci pour cet article qui précise la magouille permanente dans laquelle nous nous débattons en tentant de conserver la tête hors de la boue, mais le risque est grand de voir la France devenir un bourbier duquel plus personne ne pourra s’extraire, alors nous atteindront le niveau des pays que nous méprisons tant, largement présentés dans les médias pour détourner l’attention !


          • geo63 23 juillet 2008 15:54

            ...nous atteindrons...(avec un oeil sur le tour on fait des erreurs).


          • JoëlP JoëlP 23 juillet 2008 11:49

            Merci pour cet article que j’attendais ici avec impatience. Ce coup du tribunal arbitral fait partie d’une série qui s’annonce longue d’un sans gêne à la Berlusconi qui caractérise notre régime politique en pleine réforme. La réforme pour s’en foutre plein les poches. Le plus inquiètant c’est quand même le peu de capacité à s’indigner de la presse. Je suis aussi étonné que Pierre Mazeaud, que je croyais intègre, ait dirigé cette mascarade.


            • Satantango Satantango 23 juillet 2008 12:43

              "Médiapart, le premier et non le Canard enchaîné, a révélé que Bercy avait bien donné l’ordre par l’intermédiaire de EPFR"

              Voilà ce que vous indiquez au début de votre article et en prenant comme référence les affirmations de Médiapart de Edwy Plenel ex-co-dirigeant du fameux "Monde" du trio Colombani-Minc-Plenel :

              "Dès le 18 juillet, Mediapart vous révélait ainsi que l’Etat avait donné l’ordre d’aider Bernard Tapie, en donnant tous les détails de la manœuvre. Cette information est reprise par Le Canard Enchaîné du 23 juillet, ce qui est une bonne chose. Mais, hélas, notre confrère oublie…"

              Bien entendu cela est faux : Le très long article du "Canard enchaîné" date du 16 juillet c’est à dire la semaine dernière. Celui du 23 juillet, aujourd’hui donc, (que je n’ai pas encore lu mais consulté la Une sur Internet) apporte la preuve de l’implication de Sarko l’Oligarchique Nain.

              Précision qu’il était nécessaire d’apporter, n’en déplaise à Plenel qui doit râler des informations solides que développe le "Canard" sur ses lliaisons avec les politiciens et financiers pour créer son "Médiapart"


              • Imhotep Imhotep 23 juillet 2008 12:53

                 Vos confondez les informations. Le canard révélait la transaction et depuis un an que ce qui allait arriver arriverait. Ce n’est que dans celui d’aujourd’hui que le canard révèle ce que dit le Médiapart. mais Peut-être était-il au courant avant, compte tenu qu’il n’a ni site internet ni publication journalière. Et si vous voulez que ce soit le Canard qui soit le premier, cela ne me gêne pas. Mais cela ne change en rien l’information. . Les autres journaux comme Libération disent la même chose. Libé n’est pas le monde, ni Edwy Pleyel.


              • Satantango Satantango 23 juillet 2008 14:57

                Si vous êtes amateur d’approximation, votre article perd un chouïa de sa force.

                Contrairement à ce que vos prétendez, le "Canard" a bien révélé la semaine dernière "l’entiéreté" de l’affaire Tapie-Sarko, c’est-à-dire l’historique et nommé tous les intervenants. Et cette semaine les preuves.

                Le "Canard" possède bien un site mais on ne peut qu’y lire la Une (ou s’y abonner...). Les gros titre quoi. Mais lui contrairement à ses confrères, dont "Médiapart", ne se fait pas du flouze sur le dos de ses lecteurs...


              • Allain Jules Allain Jules 23 juillet 2008 12:54

                Fermez toujours les yeux. C’est la France communautariste, des amis, des passes droits, de l’hypocrisie et de la fraude qui est en marche. Quand on pense au discours mortifère de l’actuel locataire de l’Elysée pendant la campagne, il y a de quoi s’étrangler de rire, que dis-je, de rage.

                http://allainjulesblog.blogspot.com/


                • tvargentine.com lerma 23 juillet 2008 12:54

                  Je soutiens le point de vue de @Satantango car vous lancer des affirmations à partir d’un média qui doit se rentabiliser par la publicité pour exister et qui n’arrête pas de lancer des rumeurs (départ du Directeur de la Caisse des Dépôt,implication de Nicolas Sarkozy dans l’affaire ADIDAS-CREDIT LYONNAIS......)

                  Bref,peut etre que pour vous 
                  Edwy Plenel ex-co-dirigeant du fameux "Monde" du trio Colombani-Minc-Plenel est une référence,pour moi c’est un fossoyeur d’un grand journal qu’a été LE MONDE avant la prise de contrôle par ces individus

                  Aujourd’hui vous ne faites que reprendre des rumeurs de désinformation lançées par son "médiapart" et lui faire de la publicité gratuite




                  • Ornithorynque Ornithorynque 23 juillet 2008 21:50

                    Lerma,

                    "Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt".

                    L’article concerne La création exceptionnelle d’une commission arbitrale dans le cas d’un litige qui n’est pas international.

                    C’est celà le sujet.


                  • Yohan Yohan 23 juillet 2008 14:55

                    Au bal des loups et des requins, c’est le menu fretin qui passe à la casserole


                    • ASINUS 23 juillet 2008 15:16

                       yep les bulgares se sont fait ponctionner les subvention de l ue au motif de corruption



                      je pense que ça ferait bien dans le decor ici aussi


                      un jour on liras la France republique bananiere ........
                       


                      • Yohan Yohan 23 juillet 2008 15:43

                        @ Asinus
                        C’est déjà le cas, pour certains pays nous sommes une république bananière


                      • Danjou 23 juillet 2008 15:17

                        A Lerma : Je me refusais jusqu’alors de participer à la curée mais vous êtes stupéfiant de niaiserie. Vous ne vous rendez pas compte que ce qui se passe dans les coulisses de la République est proprement scandaleux ? Que nous sommes entrain de dériver vers une République mafieuse ? Essayez juste d’ouvrir les yeux.
                        Que ce soit le Canard ou Médiapart qui l’aie révélé n’a strictement aucune importance. On pourrait au moins s’attendre à ce que nos députés de droite et de gauche défendent l’intérêt des citoyens. Rien ou presque.
                        Il ne reste plus qu’à constituer un comité de salut public, un comité de citoyens car la République est en danger.
                        Je vous précise, çà vous évitera des commentaires inutiles, que je suis libéral (un vrai...) que j’ai voté Bayrou à la Présidentielle et que je ne suis donc pas un dangereux gauchiste. Je suis tout simplement écoeuré.
                        Bravo Imhotep pour votre article.


                        • geko 23 juillet 2008 15:35

                          Danjou

                          Vous perdez votre temps à essayer de discuter avec une personne qui a manifestement un pet au casque vu son manque de lucidité !
                          A mon avis il sont plusieurs dans son cerveau ! Je me répète mais tolérer ce genre d’individu sur AV confine au laxisme ! Il n’a aucun sens critique, aucune argumentation, écrit des articles vides de sens mais n’oublie pas de polluer systématiquement tous les articles et insulte au passage !


                        • impots-utiles.com 23 juillet 2008 18:30

                          Encore une fois on ne peut que constater que notre république s’apparente encore beaucoup à une royauté ou le roi dispense ses privilèges à sa cour ...
                          Tapi n’est qu’un exemple parmi moult autres...
                          Car la république entretient aussi un monarque au palais du luxembourg :
                          le budget dévolu à Christian Poncelet n’est pas rendu public, mais il atteindrait environ 2,5 millions d’euros. De quoi employer une vingtaine de domestiques dans deux appartements de fonction...

                          http://www.impots-utiles.com/la-republique-entretient-un-monarque-au-palais-du-luxembourg.php


                          • Lambert86 Lambert86 23 juillet 2008 20:11

                            Merci pour votre article qui revient en détail sur les circonstances de cette décision pour le moins surprenante.

                            A noter que le sénateur représentant au conseil d’administration de l’EPFR est Roland du Luart, il ne s’est manifestement pas opposé à la décision.

                            D’autre part, et ce sont les décrets qui l’indiquent, le président du conseil d’administration de l’EPFR a été nommé le 15 septembre et un des deux membres de ce conseil d’administration le 28 du même mois, soit quelques semaines avant cette réunion, bien avant la fin du mandat (3 ans) de leurs prédécesseurs. Troublant.



                            • vivelecentre 23 juillet 2008 20:58

                              Affairisme Tapie contre populisme Bayrou , laissons ces ringards se bouffer le nez !!


                              • dup 23 juillet 2008 21:06

                                ils ( les crapules du nouvel ordre mondial) ne se cachent plus . Ils chient sur la démocratie , la justice et tout . attendez vous au pire .le poisson pourrit par la tete . 1789 est pas loin


                                • Olga Olga 23 juillet 2008 23:15

                                  Vous avez bien raison dup, c’est un vrai jeu de dupes !



                                  • 3°oeil 23 juillet 2008 22:57

                                    Le choix de la date,est un pur hasard....


                                    • Julius3 Julius 24 juillet 2008 00:56

                                      L’auteur est un clown de parti pris, la caisse de résonnance du populisme ambiant ! Pôvre MoDem ! Bayrou conseillé par Peyrelevade (cf Executive Life), vient au secours des escrocs du Lyonnais qui ont déjà coûté un max au budget de l’Etat !

                                      Prendre parti les yeux fermés pour les arnaqueurs du Crédit Lyonnais et la mauvaise foi du CDR, au motif qu’il serait légitime d’escroquer un grand méchant magouilleur comme Tapie, c’est s’engouffrer dans une démagogie bien triste, en alignant au passage les millions d’Euros comme autant de scandales pour le bas peuple (honoraires, avocats), jusqu’au grand âge des arbitres, vous ne nous épargnez rien !

                                      L’assemblée a déjà eu à entendre les responsables du CDR :
                                      www.assemblee-nationale.fr/12/cr-cfiab/05-06/c0506046.asp
                                      on y découvre que le même Peyrelevade était trop content de transiger dans l’affaire exécutive Life :
                                      "M. Jean-Pierre Aubert a simplement rappelé que s’agissant de l’affaire Executive Life, M. Peyrelevade était le défenseur le plus acharné d’un accord amiable jusqu’au 15 septembre 2003. Sur ce sujet, il convient d’éviter toute polémique." Alors deux poids, deux mesures ?

                                      "Quant au coût global de la défaisance du Crédit Lyonnais, il peut être chiffré de manière incontestable à quelque 14,4 milliards d’euros, soit plus de 16 milliards d’euros après actualisation,"

                                      Pourquoi les responsables personnes physiques de ce désastre ne sont-elles pas poursuivies ? à part Peyrelevade condamné à 500 000 dollars d’amende dans une procédure transactionnelle aux USA, et quelques administrateurs condamnés pour corruption passive. Tapie les gros bras est un enfant de choeur dans ce cirque !


                                      Jean Peyrelevade, ancien président du Lyonnais, avait un temps admis que sa banque avait fait du « portage » sur Adidas, avant de se rétracter. Divers documents confidentiels, dont Libération possède une copie, laissent plutôt penser que sa première version est la bonne. L’un d’eux, rédigé par Henri Filho, ancien directeur du Lyonnais, à destination de Citistar, une coquille off-shore que l’on retrouve dans plusieurs montages de la banque, recommande que « tous les documents préparatoires soient détruits et les originaux conservés confidentiellement ». Manifestement, son instruction n’a pas entièrement été suivie d’effet.
                                      Libération, Par Renaud LECADRE, samedi 12 juillet 2003, p. 13


                                      Oui, Tapie nous a fait gagner un milliard et demi !« Eh bien, c’était vrai : Jean Peyrelevade en a enfin fait l’aveu dans une interview au Monde : ce n’est pas Tapie qui est responsable du trou du Crédit lyonnais, c’est au contraire le Crédit lyonnais qui a gagné 1,6 milliard de francs grâce à Bernard Tapie.


                                      • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 07:12

                                         que m’importe Peyrelevade dans cette histoire. Et au lieu de dire n’importe quoi voici la réalité de cette affaire du Crédit Lyonnais et de Tapie :
                                        En juillet 1990, alors au faîte de sa gloire d’entrepreneur, Tapie rachète 78% d’Adidas pour près de 1,4 milliard de francs, intégralement financé par les banques et principalement le Crédit Lyonnais, entreprise publique. Deux ans plus tard, la société est dans une situation périlleuse. Ses banquiers allemands assurant son fonds de roulement menacent de lui couper les vivres, à moins de changer le management et d’effectuer une grosse augmentation de capital. Au même moment, les premiers remboursements du prêt du Lyonnais sont exigibles et l’homme d’affaires n’a pas de quoi les rembourser.
                                        La banque publique a obéi aux injonctions de l’Elysée qui, voulant soutenir un allié politique, a financé au-delà du raisonnable un groupe en faillite. Quitte à franchir la ligne jaune du droit. Tapie est un escroc, qui a masqué sa déroute financière. La justice l’a d’ailleurs mis en liquidation judiciaire, lui et ses sociétés en 1995. Il doit payer sa dette à l’Etat, qui a récupéré les actifs pourris de la banque au sein du Consortium de réalisation (CDR). Il faut laisser faire la justice, dont les dernières décisions, en 2005 et 2006, revenaient à mettre les compteurs à zéro et à le laisser sur la paille.

                                        Alors Tapie nous fait mourir de rire quand il déclare qu’il nous enrichit. En fait il n’a absolument pas financé l’achat d’Adidas. Il n’a pas mis un flèche. Il achète avec l’argent d’une banque publique une société qu’il va moyennement bien et qu’il met plus mal encore. Adidas risque la faillite. L’Etat français le soutien contre toute règle bancaire. Le CVL trouve dans ces conditions un acheteur en ayant pris d’abord les risques de prêté à Tapie ensuite avec un accord avec Dreyfus. En effet Dreyfus avait une option d’achat mais si l’entreprise ne se redressait pas tout était pour le CL. Alors où ce Tapie-là a-t-il était escroqué ? Il achète sans argent une entreprise qu’il coule, trouve grâce au Lyonnais un acheteur au passage lui permet une plus value de quelques dizaines de millions pour un prix qui à l’époque est très bon selon ce qu’il dit et écrit. Ensuite ceux qui redressent et financent cet achat devraient partager avec lui la plus-value on croit rêver. C’est comme si l’acheteur d’un canasson pendant deux ans ne le nourrit pas, ne l’entraîne pas et ne gagne aucune course, canasson qu’il a acheté avec l’argent des autres. Ceux qui lui rachètent le canasson le nourrissent, l’entraînent et lui font gagner des courses et l’ancien propriétaire vient réclamer sa part des gains gagnés. Personne au monde n’accepterait de lui donner un radis. 

                                        Il va toucher d’une part 240 000 millions d’euros contre 217 millions de dettes soit 13 millions pour lui plus les intérêts de part et d’autre. C’est à dire que si les intérêts sont équivalent il faudra multiplier cette somme de 13 millions. Ce à quoi s’ajoute 45 millions de dommage, une somme hallucinante et qui est contraire au jument en diffamation que Tapie a perdu.

                                        Maintenant un autre éclairage sur tapie et sa manière de gagner de l’argent. Voici un résumé de l’affaire Testut par l’expansion :

                                        La société Testut radiée de la Bourse de Paris ; Bruno Flocco, son ancien PDG, mis sous les verrous pour abus de biens sociaux ; plusieurs commissions rogatoires en cours ; un avocat qui accuse Bernard Tapie en jurant que son client ne sera pas le seul à porter le cha-peau : tous ces ingrédients font du dossier Testut la grande affaire judiciaire de l’automne. Selon Me Jacques Lammens, le défenseur de Bruno Flocco, c’est elle et non l’OM qui fera tomber Tapie, entraînant dans la tourmente Elie Fellous, président et directeur financier de Bernard Tapie Finance (BTF), lui aussi mis en examen début août pour faux, usage de faux et abus de biens sociaux.

                                        Egalement placés sous contrôle judiciaire, l’un des avocats de BTF et Alain Soury, administrateur du groupe de Bernard Tapie.

                                        Au centre de l’affaire : les liens entretenus par Testut avec l’ensemble de la nébuleuse Tapie. Tout commence quand, incarcéré à la suite d’une plainte contre X à propos d’allers et retours anormaux entre Testut et la société Trayvou, autre filiale de BTF, Bruno Flocco lâche des indications sur les circuits financiers liant entre elles les affaires de Tapie. Dans un entretien accordé à Minute le 25 août, il accuse même Tapie d’avoir financé grâce à Testut la campagne d’Energie Sud, sa liste électorale, et transféré des fonds au profit de l’OM.

                                        Aujourd’hui, la justice peut plonger directement dans les profondeurs d’un système qui a permis à Bernard Tapie d’aspirer la trésorerie des sociétés qu’il a rachetées. En se bornant à un seul exemple - Testut - et en détaillant les opérations comptables d’un exercice bien précis - 1985 -, on dispose désormais d’éléments suffisants pour démonter les rouages de la mécanique. Qu’on en juge.

                                        Dès sa reprise par Tapie, Testut, petite entreprise de matériel de pesage, est vampirisée par le nouveau propriétaire. Mise en règlement judiciaire en 1983, elle fait l’objet d’un concordat qui lui permet d’étaler ses dettes. En 1985, année pourtant marquée par une perte de 18,8 millions de francs (pour un chiffre d’affaires de 227 millions), elle signe plusieurs contrats très généreux avec les sociétés en nom collectif de Bernard Tapie. Testut est ainsi invitée à verser 850 000 francs pour la prise en location-gérance de K|hn et Fléchel, dont Tapie est administrateur. Cette somme doit être revalorisée chaque année de 5 %. S’ajoutent 4,2 millions de francs correspondant à des rachats de stocks. Pour la location-gérance de la SIBPP, autre société du Groupe Tapie, Testut va payer une redevance mensuelle de 5 % du chiffre d’affaires, avec un seuil minimal de 60 000 francs, d’où - rien que pour 1985 - une facture de l’ordre de 1 million de francs, sans compter 160 640 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs et 65 000 francs en règlement de la location d’une partie de ses locaux.

                                        Terraillon aussi ferait bientôt l’objet d’une enquête Encore mieux : la SNC Tapie (contrôlée par Bernard Tapie et sa femme) refacture à Testut 1,29 million de francs de frais généraux et 738 225 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs ; par ailleurs, elle se fait régler 75 000 francs par mois pour assistance dans le cadre du développement et de négociations diverses.

                                        Ce n’est pas fini ! Toujours en 1985, les ponctions sur Testut continuent par l’intermédiaire d’un contrat en vue de la fourniture d’études et de la livraison d’un capteur. Montant : 18,2 millions de francs. Il faut encore mentionner des transferts de provisions de Trayvou vers Testut, des facturations de commissions sur des contrats avec l’Algérie, des perceptions d’intérêts sur des comptes clients, etc.

                                        Reste à prouver si ce qui est vrai pour Testut en 1985 l’est aussi sur une longue période pour l’ensemble de la nébuleuse Tapie. C’est précisément l’objet des procédures actuelles. De son côté, la COB - qui s’est contentée jusqu’à présent de justifier la radiation de Testut de la cote par les conditions, inacceptables pour les petits actionnaires, dans lesquelles s’est faite la réduction du capital de cette société - ne cache pas qu’elle pourrait aller plus loin. La même démarche serait en cours concernant Terraillon, autre société du Groupe Tapie, mais, pour le moment, le gendarme de la Bourse se refuse à tout commentaire. Ce qui signifie qu’il ne dément pas.

                                        Autant dire qu’un chapitre de l’histoire Tapie est sur le point de s’achever.



                                      • vivelecentre 24 juillet 2008 07:09

                                        Bien vu Julius !!

                                        Et personne ne s’est émus de la série d’incendie au Lyonnais en 1996, du siège à Paris et à différents centres d’archive...

                                        Alors bien sur Tapie est un affairiste cynique et tout ce que vous voulez , mais pour que votre discours soit crédible , encore faudrait il que ce soit objectif et inclure que le plus roublard de tous a aussi le droit à la justice lorsqu’il se fait rouler dans la farine...

                                        Quand au modem , ses conseillers, ses militants éternels donneurs de leçon, ils ne sont plus là pour nous donner des explications lorsque l’on leur demande, par exemple, ce que F Bayrou fricotait avec Omar Bongo en pleine campagne des présidentielles..



                                          • Vilain petit canard Vilain petit canard 24 juillet 2008 09:36

                                            Je remercie l’auteur pour son article très documenté, mais franchement, j’ai l’impression que le Crédit Lyonnais a truandé Tapie, que Tapie a également truandé le Crédit Lyonnais, que tout ça s’est passé avec des sociétés off-shore, des passe-droits, enfin quoi, le fin du fin en moralité des affaires, et que là-dessus, comme quelqu’un se sent le nez sale, on décide d’arroser Tapie, qui je le rappelle, n’a aucune utilité politique (les Radicaux de Gauche, ah ah ah laissez-moi rire). En revanche, il sait des choses, et c’est peut-être ce silence qu’on a voulu acheter ? Après tout, quand le scandale du CL a éclaté, c’est Balladur et son nain au Budget qui étaient aux manettes.

                                            Enfin, bref, on nage dans la morale jusqu’au cou.


                                            • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 10:42

                                               Voici ce que j’ai écrit plus haut. Pour moi le CL n’a pas truandé Tapie. Tapie a acheté sans un sou, pas un rond, Adidas. Il a fait prendre tout les risque financier au CL, la banque nationalisée obéissant au pouvoir. Il a ensuite coulé la boîte et a dû s’en débarrasser car il ne pouvait pas rembourser l’emprunt. C’est quand même gros que de se dire spolié quand on ne met rien de sa poche, que l’on coule une boîte que le CL lui trouve un acheteur qui lui permet de s’en sortir d’empocher une plus value. Si ensuite le CL gagne en revendant à Dreyfus, ce n’est qu’à la suite d’un accord où le CL prenait à nouveau le risque que Dreyfus n’arrive pas à redresser la société. Il est quand-même logique que le CL qui a pris un risque pendant 5 ans soit gagnant. Qui peut penser le contraire. Il est anormal que celui qui n’a pas pris de risque, qui a foiré le coup, qui a malgré tout réussir à s’en sortir tout en gagnant de l’argent veuille en plus toucher sa part sur le risque et le travail des autres :
                                              En juillet 1990, alors au faîte de sa gloire d’entrepreneur, Tapie rachète 78% d’Adidas pour près de 1,4 milliard de francs, intégralement financé par les banques et principalement le Crédit Lyonnais, entreprise publique. Deux ans plus tard, la société est dans une situation périlleuse. Ses banquiers allemands assurant son fonds de roulement menacent de lui couper les vivres, à moins de changer le management et d’effectuer une grosse augmentation de capital. Au même moment, les premiers remboursements du prêt du Lyonnais sont exigibles et l’homme d’affaires n’a pas de quoi les rembourser. 
                                              La banque publique a obéi aux injonctions de l’Elysée qui, voulant soutenir un allié politique, a financé au-delà du raisonnable un groupe en faillite. Quitte à franchir la ligne jaune du droit. Tapie est un escroc, qui a masqué sa déroute financière. La justice l’a d’ailleurs mis en liquidation judiciaire, lui et ses sociétés en 1995. Il doit payer sa dette à l’Etat, qui a récupéré les actifs pourris de la banque au sein du Consortium de réalisation (CDR). Il faut laisser faire la justice, dont les dernières décisions, en 2005 et 2006, revenaient à mettre les compteurs à zéro et à le laisser sur la paille. 

                                              Alors Tapie nous fait mourir de rire quand il déclare qu’il nous enrichit. En fait il n’a absolument pas financé l’achat d’Adidas. Il n’a pas mis un flèche. Il achète avec l’argent d’une banque publique une société qu’il va moyennement bien et qu’il met plus mal encore. Adidas risque la faillite. L’Etat français le soutien contre toute règle bancaire. Le CVL trouve dans ces conditions un acheteur en ayant pris d’abord les risques de prêté à Tapie ensuite avec un accord avec Dreyfus. En effet Dreyfus avait une option d’achat mais si l’entreprise ne se redressait pas tout était pour le CL. Alors où ce Tapie-là a-t-il était escroqué ? Il achète sans argent une entreprise qu’il coule, trouve grâce au Lyonnais un acheteur au passage lui permet une plus value de quelques dizaines de millions pour un prix qui à l’époque est très bon selon ce qu’il dit et écrit. Ensuite ceux qui redressent et financent cet achat devraient partager avec lui la plus-value on croit rêver. C’est comme si l’acheteur d’un canasson pendant deux ans ne le nourrit pas, ne l’entraîne pas et ne gagne aucune course, canasson qu’il a acheté avec l’argent des autres. Ceux qui lui rachètent le canasson le nourrissent, l’entraînent et lui font gagner des courses et l’ancien propriétaire vient réclamer sa part des gains gagnés. Personne au monde n’accepterait de lui donner un radis.  

                                              Il va toucher d’une part 240 000 millions d’euros contre 217 millions de dettes soit 13 millions pour lui plus les intérêts de part et d’autre. C’est à dire que si les intérêts sont équivalent il faudra multiplier cette somme de 13 millions. Ce à quoi s’ajoute 45 millions de dommage, une somme hallucinante et qui est contraire au jument en diffamation que Tapie a perdu. 

                                              Maintenant un autre éclairage sur tapie et sa manière de gagner de l’argent. Voici un résumé de l’affaire Testut par l’expansion : 

                                              La société Testut radiée de la Bourse de Paris ; Bruno Flocco, son ancien PDG, mis sous les verrous pour abus de biens sociaux ; plusieurs commissions rogatoires en cours ; un avocat qui accuse Bernard Tapie en jurant que son client ne sera pas le seul à porter le cha-peau : tous ces ingrédients font du dossier Testut la grande affaire judiciaire de l’automne. Selon Me Jacques Lammens, le défenseur de Bruno Flocco, c’est elle et non l’OM qui fera tomber Tapie, entraînant dans la tourmente Elie Fellous, président et directeur financier de Bernard Tapie Finance (BTF), lui aussi mis en examen début août pour faux, usage de faux et abus de biens sociaux.

                                               

                                              Egalement placés sous contrôle judiciaire, l’un des avocats de BTF et Alain Soury, administrateur du groupe de Bernard Tapie.

                                               

                                              Au centre de l’affaire : les liens entretenus par Testut avec l’ensemble de la nébuleuse Tapie. Tout commence quand, incarcéré à la suite d’une plainte contre X à propos d’allers et retours anormaux entre Testut et la société Trayvou, autre filiale de BTF, Bruno Flocco lâche des indications sur les circuits financiers liant entre elles les affaires de Tapie. Dans un entretien accordé à Minute le 25 août, il accuse même Tapie d’avoir financé grâce à Testut la campagne d’Energie Sud, sa liste électorale, et transféré des fonds au profit de l’OM.

                                               

                                              Aujourd’hui, la justice peut plonger directement dans les profondeurs d’un système qui a permis à Bernard Tapie d’aspirer la trésorerie des sociétés qu’il a rachetées. En se bornant à un seul exemple - Testut - et en détaillant les opérations comptables d’un exercice bien précis - 1985 -, on dispose désormais d’éléments suffisants pour démonter les rouages de la mécanique. Qu’on en juge.

                                               

                                              Dès sa reprise par Tapie, Testut, petite entreprise de matériel de pesage, est vampirisée par le nouveau propriétaire. Mise en règlement judiciaire en 1983, elle fait l’objet d’un concordat qui lui permet d’étaler ses dettes. En 1985, année pourtant marquée par une perte de 18,8 millions de francs (pour un chiffre d’affaires de 227 millions), elle signe plusieurs contrats très généreux avec les sociétés en nom collectif de Bernard Tapie. Testut est ainsi invitée à verser 850 000 francs pour la prise en location-gérance de K|hn et Fléchel, dont Tapie est administrateur. Cette somme doit être revalorisée chaque année de 5 %. S’ajoutent 4,2 millions de francs correspondant à des rachats de stocks. Pour la location-gérance de la SIBPP, autre société du Groupe Tapie, Testut va payer une redevance mensuelle de 5 % du chiffre d’affaires, avec un seuil minimal de 60 000 francs, d’où - rien que pour 1985 - une facture de l’ordre de 1 million de francs, sans compter 160 640 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs et 65 000 francs en règlement de la location d’une partie de ses locaux.

                                               

                                              Terraillon aussi ferait bientôt l’objet d’une enquête Encore mieux : la SNC Tapie (contrôlée par Bernard Tapie et sa femme) refacture à Testut 1,29 million de francs de frais généraux et 738 225 francs d’intérêts sur soldes fournisseurs ; par ailleurs, elle se fait régler 75 000 francs par mois pour assistance dans le cadre du développement et de négociations diverses.

                                               

                                              Ce n’est pas fini ! Toujours en 1985, les ponctions sur Testut continuent par l’intermédiaire d’un contrat en vue de la fourniture d’études et de la livraison d’un capteur. Montant : 18,2 millions de francs. Il faut encore mentionner des transferts de provisions de Trayvou vers Testut, des facturations de commissions sur des contrats avec l’Algérie, des perceptions d’intérêts sur des comptes clients, etc.

                                               

                                              Reste à prouver si ce qui est vrai pour Testut en 1985 l’est aussi sur une longue période pour l’ensemble de la nébuleuse Tapie. C’est précisément l’objet des procédures actuelles. De son côté, la COB - qui s’est contentée jusqu’à présent de justifier la radiation de Testut de la cote par les conditions, inacceptables pour les petits actionnaires, dans lesquelles s’est faite la réduction du capital de cette société - ne cache pas qu’elle pourrait aller plus loin. La même démarche serait en cours concernant Terraillon, autre société du Groupe Tapie, mais, pour le moment, le gendarme de la Bourse se refuse à tout commentaire. Ce qui signifie qu’il ne dément pas.

                                               

                                              Autant dire qu’un chapitre de l’histoire Tapie est sur le point de s’achever.


                                            • Vilain petit canard Vilain petit canard 24 juillet 2008 12:05

                                              Bon, d’accord, mais pourquoi sauver le soldat Tapie ?


                                            • Teilhard Teilhard 24 juillet 2008 18:48

                                              CITATION : "Pour moi le CL n’a pas truandé Tapie. Tapie a acheté sans un sou, pas un rond, Adidas. Il a fait prendre tout les risque financier au CL, la banque nationalisée obéissant au pouvoir. Il a ensuite coulé la boîte et a dû s’en débarrasser car il ne pouvait pas rembourser l’emprunt."


                                              J’aurais entendu ça au bar du Café du Commerce, passe encore, mais sur un média qui se veut sérieux...  L’auteur est un champion du copié-collé sélectif, mais ne va pas aux bonnes sources.
                                              L’intégralité de la sentence arbitrale est disponible sur le site de l’EXPRESS : lisez d’abord et instruisez vous.
                                              A force de parti-pris populiste, on va bientôt sanctifier les grenouilleurs du Lyonnais qui ont sorti les arguments les plus spécieux pour prétendre dédouaner la banque des manoeuvres off-shore (et sans impôts).
                                              J’espère pour Bayrou qu’il se remettra de soutiens aussi foireux ! 


                                            • Imhotep Imhotep 24 juillet 2008 19:16

                                               Au lieu d’insulter lisez d’abord ce que vous reprenez qui indique que Tapie n’a pas financé l’achat d’Adidas par ses fonds propres (les biftons qu’il aurait sorti de la poche de son froc) et ensuite lisez, ce que j’ai fait, les 4 pages publiées par l’Express. Il apparaît très clairement que cela ne dément absolument pas mes assertions que Tapie n’avait pas acheté Adidas par ses fonds propres. Ensuite il est clairement dit (page un premier paragraphe) que ce que j’affirme est vrai : que la société Adidas était en restructuration (ce que j’écris plus haut : les banques allemandes ne voulaient plus financer Adidas et demandaient un changement de direction en d’autres mots : Tapie dehors !) Ensuite dans le corps du texte il est également prouvé ce que je dis : Dreyfus n’avait qu’une option d’achat avec un prix élevé au bout de la période de redressement. C’est à dire que ce prix ne s’appliquait qu’à conditoin de redressement. Donc au contraite de vos hurlements de putois faux et mensongers ce document ne fait que confirmer ce que j’écris. Ensuite l’argument des avocats de Tapie tient sur la différence de prix - mélangeant allègrement 100 % et 78 % ce qui prouve leur honnêteté intellectuelle et ceci est écrit dans " votre " document) mais ne tient pas compte de la prise de risque de la banque. Adidas se serait effondré Tapie aurait été payé et le CL aurait pris une gamelle de 305 millions d’euros. Enfin au-delà de tout cela 45 millions de dommages-intérêts n’est absolument pas défendable. Le montant est astronomique. De plus il ne correspond ni à la justice car Tapie a été débouté de sa plainte en diffamation (le tribunal arbitral le rétablit donc dans cette plainte) et ensuite l’histoire prouve le  contraire car il a pu être acteur, chroniqueur et donc on peut dire au contraire que cette affaire lui a permis de se faire plaindre et lui apporter des contrats qui le rémunèrent grassement tout le contraire de ce qui se serait passé si son image avait été si abîmée qu’il en méritait des dommages. Enfin en comparaison les 45 mile euros que touche la veuve d’une personne décédée pour cause d’amiante aux 45 millins de Tapie bien vivant il n’y a personne de sensé, d’honnête, de généreux, de juste qui puisse accepter ce montant digne des pharaons.

                                              Donc à l’avenir n’utilisez pas des arguments et des textes qui renforcent ce que vous critiquez si véhémentement et avec autant d’assurance suffisance.


                                            • chmoll chmoll 24 juillet 2008 10:29

                                              et une de +


                                              • vivelecentre 25 juillet 2008 00:07

                                                A l’auteur , vous auriez du regardez "c’est dans l’air" sur la cinq ce soir !
                                                le sujet en etait le "gros cheque " de Tapie

                                                cela vous aurez peut etre aidé a faire une presentation moins partiale des choses !
                                                enfin, on peut rever ....


                                                • JPL 25 juillet 2008 20:15

                                                  à vivelecentre, notre sarkozyste de choc, puisque vous contestez la présentation faite par l’auteur, au lieu de vous référez de manière vague à un émission (procédé bien confortable et sommaire), pourriez-vous réfuter point par point les arguments énoncés par l’auteur ?

                                                  Ou pourriez-vous réfuter point par point les arguments de M Bayrou dans le Monde de ce jour ?

                                                  Si cela est hors de votre portée, alors peut-être pourriez-vous nous épargner vos railleries et autres slogans ?


                                                • Krokodilo Krokodilo 26 juillet 2008 12:29

                                                  C’est profondément écoeurant. on s’assoit sur tous les jugements successifs, et sur la cour de cassation ! Et surtout, il s’agit d’un dépeçage de l’état, qu’on affaiblit, qu’on utilise comme une vache à lait pour remercier d’un soutien politique, qu’on ruine allègrement en filant les bons morceaux aux copains à prix d’ami, autoroutes et autres.

                                                  A ce sujet, je réponds à une remarque de Perrier-trudov sur le fait que M. de Courson ne pouvait protester médiatiquement avant que la décision ne soit prise. Je pense au contraire que c’est seulement avant les actions scandaleuses que l’action est réellement possible, par exemple, rappeler que le nucléaire civil va peut-être prochainement être vendu au groupe Bouygues, alors que c’est éminemment stratégique, et que ce même groupe veut extorquer du pognon à l’état pour sortir de France 24 (French24) qui ne lui a coûté que les frais de constitution d’une société, qu’il a même sabotée en refusant de fournir certaines images sportives... En fait, dans un monde normal, c’est l’état qui devrait attaquer TF1 pour refus de contribuer à France 24 !


                                                  • vivelecentre 26 juillet 2008 14:12

                                                    Krokodilo

                                                    il est juste de s’indigner , autant être précis, cela donne plus de poids a nos émotions !

                                                    La cour de cassation ne juge pas , elle ne commente pas le fond mais intervient UNIQUEMENT sur la forme !
                                                    Ainsi elle ne peut contredire les jugements précédents ( je vous le rappelle favorable à B Tapie ) mais simplement les annuler pour recommencer sans préjuger de la décision sur le fond !

                                                    Le tribunal arbitral n’est absolument pas une procédure exceptionnel, la France étant m^me l’un des pays au monde a le plus utilisé cette formule

                                                    Dans le cas présent , après 13 ans de procédure, + de 10 millions d’euros de fraisd’avocat pour l’état , des procédures encore longue et coûteuse pour la collectivité avec un résultat très hypothétique ou devaforable possible , il était peut être temps d’arrêter les frais...

                                                     


                                                    On pouvait prêter à F Bayrou , artisan de la synthèse centriste , un souci de la modération et du compromis ; ses insinuations à propos de l’affaire Tapie laissent un goût amer.
                                                    ll ne faut pas perdre de vue qu’il est épaulé (voir guidé ) par l’un des protagonistes de l’affaire, mr Peyrelevade !
                                                    D’ailleurs, il peut être aussi utile de rappeler à ces éternels donneurs de leçons ( tout comme leur partisans ( imhotep au hasard..) que le même Peyrelevade dans l’affaire "executive life" a subi un mandat international, a été condamné ( 500 000dollars d’amende ) qui a prêt la procédure pénale ( presque 400 Millions d’euros , excusez du peu..puis a suivit une procédure "arbitral" (tiens tiens..) dans terminé par une transaction pour un montant de 600 millions de dollars encore.

                                                     Bayrou nous "explique encore pourquoi on a voulu mettre en place cette procédure : Pour éviter la décision dont on savait, en raison d’une décision de la Cour de cassation, dont on savait qu’elle serait défavorable à Bernard Tapie.

                                                    C’est tout simplement faux, la décision de la Cour de cassation n’interdisait en aucune manière à la Cour d’appel de renvoi de condamner le CDR.

                                                    Alors, bien sur pour exister , on fait des déclarations fracassantes, un amalgame avec le pouvoir en place, l’enemi numero 1 , comme d’habitude , avec un manque de précision , avec des sujets emblématique , ce qui permets de rebondir sur l’indignation .
                                                    Populisme ......

                                                    Quand au conflit CDR Lyonnais Tapie , le fait comme nous le dit Imhotep d’avoir finançé les acquisitions de Tapie n’autorise en aucun cas la banque a prendre quelque liberté qui soient pour flouer son client

                                                    Tapie a demontré etre un tricheur fourbe affairiste cynique etc , est ce suffisant pour vous pour pretendre qu’il n’a que ce qu’il merite et qu’une decision de justice en sa faveur est intolerable ?

                                                    Pour moi ,de convistion democrate et republicain, certainement pas !
                                                     


                                                    • JPL 27 juillet 2008 11:12

                                                      à vivelecentre

                                                      Votre acharnement à défendre l’indéfendable vous fait trop souvent écrire n’importe quoi :

                                                      1) Avant que de commenter l’arrêt de la Cour de cassation et d’écrire n’importe quoi vous auriez été bien inspiré de le lire et d’en lire les attendus.
                                                      Je vous en donne des extraits ici, sur le deuxième moyen du pourvoi du Crédit Lyonnais la Cour écrit :

                                                      "la cour d’appel, qui a statué par des motifs impropres à faire apparaître que l’immixtion du Crédit lyonnais dans l’exécution du mandat délivré à sa filiale avait été de nature à créer pour les mandants une apparence trompeuse"... "n’a pas donné de base légale à sa décision" 

                                                      Excusez du peu ! On peut certes arguer que le jugement porte sur la procédure en Cour d’appel, comme le mandat de la Cour de cassation le prévoit, mais en l’occurence le jugement de la Cour de cassation est assez violent... Avec un jugement pareil en cassation nul doute qu’un nouveau jugement en appel n’aurait pas pu être arrangé en faveur de M Tapie....

                                                      2) Par ailleurs, sur l’attitude de l’état dans cette affaire, je vous rappelle ces informations parues dans le Monde le 19 juillet

                                                      "on ne peut qu’être étonné par l’attitude de l’Etat dans ce dossier, tant la puissance publique semble s’évertuer à servir les intérêts de la partie adverse.
                                                      Amenée à juger cette affaire, la cour d’appel de Paris avait condamné en 2005 le Consortium de réalisation (CDR), l’organisme public chargé de liquider les actifs douteux de la banque, à verser 135 millions d’euros à M. Tapie.
                                                      A l’automne 2006, la Cour de cassation casse cet arrêt et renvoie, comme l’exige la procédure, l’affaire devant une autre cour d’appel. A noter que, dans les deux cas, les procureurs généraux, représentant le ministère public, ont plaidé... en faveur de Bernard Tapie.
                                                      "

                                                      Donc le ministère de la justice a donné en appel puis en cassation consigne à ses représentants de plaider en faveur de M. Tapie. Voilà qui est pour le moins peu ordinaire.
                                                      C’est déjà un miracle si la Cour de cassation a cassé cette bien étrange procédure !


                                                      L’étape suivante a alors été la consigne donnée mar Mme Lagarde d’abandonner la voie judiciaire et de recourir à un tribunal arbitral.... La voie judiciaire étant mal maîtrisée...

                                                      Donc nous avons un état qui fait plaider contre lui-même comme s’il voulait absolument perdre en appel puis en cassation, à une époque où le président en exercice du CDR veut gagner ce procès.
                                                      La Cour de cassation casse le jugement en appel avec des attendus qui plombent toute perspective de victoire pour M tapie en cas de nouveau jugement en appel.

                                                      L’état remplace le président du CDR par un président plus attentif à ses consignes, fait décider en conseil d’administration de l’EPFR que l’on va laisser la voie judiciaire et procéder à un arbitrage, négocie un arbitrage qui conduit à payer 400 millions d’euros, de quoi financer 15 OOO enseignants à l’éducation nationale pendant un an


                                                      et vous trouvez tout ça normal ???? Et vous le défendez envers et contre tout ????


                                                    • La Taverne des Poètes 27 juillet 2008 19:42

                                                      à vivelecentre :

                                                      Pour l’affaire Executive Life, Peyrelevade a "hérité d’une situation" dans laquelle il s’est trouvée "englué" : Lire ici (La Tribune)

                                                      Extrait :

                                                      "Cette transaction va permettre à Jean Peyrelevade de tourner la page d’une affaire dans laquelle il était englué depuis des années, et dont il avait "hérité" en prenant la tête du Crédit Lyonnais en 1993. La banque française avait en effet organisé, un peu plus tôt, la reprise de l’assureur californien Executive Life par un groupe d’investisseurs français mené par l’assureur Maaf."

                                                      De plus, il s’agit d’infraction au regard du Droit américain qui n’est pas le même que le Droit français. Certes, nul n’est censé ignorer non plus...

                                                      Plus loin : "Les caractéristiques propres à la procédure californienne lui permettent malgré tout de continuer à se proclamer innocent, tout en plaidant coupable". Il faut en plus du droit américain, connaître les subtilités de chaque état d’Amérique !





                                                    • La Taverne des Poètes 27 juillet 2008 19:51

                                                      Voici, en quelque sorte en droit de réponse, l’article de Peyrelevade qui date de 2003 et où il explique que l’accord de l’époque entre la France et la Californie l’a écarté et que le gouvernement français a "habillé la vérité".

                                                      Extrait : (ici Peyrelevade explique combien il lui est malaisé de recourir au plaidé coupable californien qui vous permet d’échapper aux sanctions mais qui vous oblige à admettre une culpabilité centrale)

                                                      "Fort des paroles publiques du premier ministre auquel j’ai prêté foi et qui m’a invité à négocier, j’ai accepté, le 11 décembre, que ces sanctions soient prononcées dans un cadre pénal dès lors que je n’aurais pas à reconnaître ce qui ne s’est jamais produit, c’est-à-dire ma culpabilité personnelle. Bien entendu, j’ai des écrits à l’appui de mes affirmations.

                                                      Le procureur m’accuse de conspiration et de fausses déclarations, ce qui est infamant. Si j’acceptais de plaider coupable, je confirmerais son hypothèse centrale, qui est qu’existait un vaste complot entre le Crédit lyonnais et Artémis, visant à frauder la loi américaine. Ce faisant, je porterais un coup sérieux à la procédure civile à venir. L’addition, pour le contribuable, contrairement aux espoirs de Francis Mer, ne serait pas close.

                                                      Je ne le ferai pas. Je ne vais pas mentir à la seule fin d’être tranquille. Est-ce de l’intransigeance de refuser de mentir sous serment pour acheter la paix ? Je trouve peu glorieuse l’attitude du gouvernement qui, d’une certaine manière, spécule sur mon sens de l’Etat en même temps qu’il m’abandonne."



                                                    • La Taverne des Poètes 27 juillet 2008 19:57

                                                      Autre article sur Peyrevelade explique qu’il n’a pas été entendu dans l’affaire Tapie. Il s’agit d’une parode de justice : 3 membres éminents pour une commission arbitrale mais dont l’un est politiquement ami à Tapie (Bredin), pas de procédure contradictoire (des parties au procès ont été écartées), autorité de la chose jugée méprisée (décision précédente de la Cour de cassation réunie en formation plénière sous l’autorité de son 1er président).

                                                      Bref ce n’est pas de la justice, c’est un arrangement entre copains.






                                                    • vivelecentre 27 juillet 2008 21:41

                                                      je vous répondrais plus complètement , surtout JPL, mais la taverne , vous racontez n’importe quoi !
                                                      et vous étés juriste à la mairie de Quimper !

                                                      je vous cite :"" autorité de la chose jugée méprisée (décision précédente de la Cour de cassation ...
                                                      Mais mon ami , la cour de cassation ne juge pas ! Elle casse ou pas sur la forme ; pas sur le fond !!
                                                      c’est le B A B a !! 
                                                      D’un arrêt de la cour de cassation ne peut découler autorité de chose jugée !!

                                                      et encore :
                                                      "dont l’un est politiquement ami à Tapie (Bredin)"
                                                      encore heureux !
                                                      c"’est la procédure normale ! chaque partie choisit son representant et ces deux parties se mettent d’accord sur le choix du troisième !!!

                                                      et puis : ""Bref ce n’est pas de la justice, c’est un arrangement entre copains""

                                                      Cette procedure "entre copains " ( pour la Taverne ) est très commune au civil ! Et la la France en est même la championne du monde !!

                                                      c’est très courant et le Cdr , le lyonnais et M Peyrlevade y ont eu eux même largement recours !! 


                                                      • JPL 27 juillet 2008 22:45

                                                        on attend la réponse, si possible factuelle et répondant point par point aux faits énoncés

                                                        Puisque vous persistez à ergoter sur le jugement en cassation, je vous rappelle tout de même en passant qu’à partir du moment où la cour de cassation casse le jugement en appel en énonçant que la cour d’appel  a statué sur des motifs impropres (voir plus haut mon rappel), cela interdit qu’un éventuel nouveau jugement en faveur de M Tapie reprenne ces motifs là. Davantage, le reste des attendus réduit plus que sérieusement l’espace.
                                                        Enfin c’est a priori la première fois en France que l’état ne reste pas dans le cadre de la voie judiciaire alors qu’elle lui a in fine été favorable. Après avoir fait plaider les procureurs contre l’intérêt des contribuables...

                                                        Mais tout cela est bien sûr tout à fait normal...


                                                      • JPL 29 juillet 2008 20:51

                                                        les trolls sarkozistes sont passés : mon commentaire est moinssé mais bien sûr pas de réponse sur le fond....

                                                        Minables....


                                                      • vivelecentre 28 juillet 2008 08:22

                                                        l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a jugé, sur le premier arrêt, que la cour d’appel (favorable à Tapie !!!) n’avait pas caractérisé les éléments qui auraient permis d’établir, selon la jurisprudence en la matière, que le Crédit lyonnais était obligé par un contrat auquel il n‘était pas partie. Il n’était notamment pas prétendu que la SDBO était une société fictive, que son patrimoine se serait confondu avec celui de sa maison mère ou que le Crédit lyonnais se serait immiscé dans l’exécution du mandat délivré à sa filiale de façon à créer pour les mandants une apparence trompeuse propre à leur faire croire que cet établissement était aussi leur cocontractant. 

                                                        La Cour de cassation ne s’est donc pas prononcée sur l’éventuel préjudice subi par le groupe Tapie, aucune faute n’étant en l’état caractérisée à l’encontre de la SDBO et du Crédit lyonnais.

                                                        L’arrêt étant cassé en ses dispositions condamnant le CDR créances et le Crédit lyonnais, il appartiendra à la cour d’appel de Paris, à laquelle l’affaire est renvoyée dans une autre composition, de rejuger intégralement l’affaire, en droit et en fait.


                                                        La décision permet de rejuger l’ensemble de l’affaire dans son intégralité, aux parties d’apporter des éléments plus déterminants pour renforcer leurs positions ( notament pour Tapie, demontrer les liens du SBDO et Lyonnais et le "portage " -admit par un certain...... Peyrelevade - sic )

                                                        En l’état on ne peut PREJUGER EN RIEN du jugement suivant et bien sur d’une éventuelle "victoire " du Cdr .

                                                        C’est en tenant compte de ce risque, des frais de procédure et de la durée d’un nouveau procès , mais aussi des éléments connues par chacun que les parties( toujours le soupçon de "portage") , qu’elles décident de transiger par un accord arbitral.

                                                        En matière de droit , et au civil , cela ne pose aucun problème

                                                        En terme d’opinion publique et de récupération politique si

                                                        On l’a vu , et jeter en pature cette affaire dans une opinion pas forcement prête a annalyser les subtilités de ces affaires complexes , cela s’appelle du populisme 
                                                        Malheureusement, ce n’est pas un Le pen ou un Besancenot qui exploite cette affaire mais une personnalité soit disant modérée et responsable......resic 


                                                        • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2008 11:30

                                                          Vivelecentre,
                                                          Je suppose que pour vous, Eva Joly aussi fait du populisme ?

                                                          http://www.liberation.fr/actualite/societe/341402.FR.php

                                                          Et si NS n’a pas poursuivi pour diffamation le journal qui l’a accusé de corruption et prise illégale d’intérêt, c’est par respect pour l’indépendance de la presse et l’équilibre des pouvoirs ?


                                                        • JPL 28 juillet 2008 20:19

                                                          à vivelecentre

                                                          Je trouve intéressant de voir que des trolls sont passés pour moinsser mon commentaire, sans rien dire par ailleurs... Lâches et sans rien à dire....

                                                          Sur vos arguments : la Cour de cassation a considéré que le jugement en appel reposait sur des motifs impropres. Cela n’empêche bien sûr pas de rejuger en appel, en revanche et il ne faut pas se payer de mots, le jugement en cassation interdit de jure un jugement en appel qui s’appuierait sur les mêmes arguments/attendus.

                                                          A votre avis, si le jugement en appel repose sur ces attendus, n’est-ce pas parce que c’étaient jugés les plus convaincants en appel ? Cela ne signifie t-il pas qu’un nouveau jugement aura du mal à se faire en faveur de M Tapie ? 

                                                          Nous ne sommes pas là dans le cas auquel vous faites implicitement allusion de jugement cassé pour vice de procédure. Il est cassé avec un jugement cinglant de la cour de cassation sur les attendus en appel. 
                                                          Vous faites semblant de ne pas le voir ou quoi ?

                                                          Je maintiens donc qu’une nouvelle procédure en appel n’aurait vraisemblablement tourné en faveur de M Tapie.

                                                          Par ailleurs vous ne répondez pas sur le fait que le gouvernement a donné consigne aux procureurs de la république de plaider en faveur de M Tapie en appel puis en cassation. 
                                                          Trouvez-vous cela normal ?


                                                        • JPL 28 juillet 2008 20:28

                                                          à vivelecentre

                                                          J’avais oublié cette phrase superbe :
                                                          La décision permet de rejuger l’ensemble de l’affaire dans son intégralité, aux parties d’apporter des éléments plus déterminants pour renforcer leurs positions

                                                          Donc pour vous M Tapie et le CDR qui ont l’un et l’autre payé des millions d’euros en frais d’avocat n’auraient pas à ce stade rassemblé les éléments les plus déterminants les uns et les autres ?
                                                          extraordinaire.... on se demande ce qu’ils ont payé... quels cloches ces avocats...


                                                        • vivelecentre 28 juillet 2008 21:05

                                                          Krokodilo

                                                          Eva Joly..bof , n’a t’elle pas eu quelque ennuie elle aussi ?

                                                          Et pourquoi ne se désolidarise t’elle pas de Mr Peyrelevade condamné lui au Penal au états unis ( 500 000dollars d’amende payé par devinez qui ...) dans le naufrage "executive life"
                                                          Là , personne s’offusque lorsque l’état français accepte un arbitrage qui aura pour conséquence des centaines de millions d’euros à la charge ...du ..devinez qui , toujours le même ?

                                                          A Jpl

                                                          effectivement, l’un des éléments les plus important et de réussir à concrétiser l’accord de " portage" fait par le lyonnais 
                                                          Le plus difficile m^me si des dirigeants du Lyonnais l’on déjà reconnu ...avant de revenir sur leurs paroles
                                                          ( mince encore une fois Peyrelevade...)

                                                          "les mêmes arguments/attendus." raison de plus pour les etayer , les reprendre, les formuler différemment 

                                                          Mais il semblerait qu’il n’y ait pas d’appel , malheureusement, on ne saura jamais

                                                          "Je trouve intéressant de voir que des trolls sont passés pour moinsser mon commentaire, sans rien dire par ailleurs... Lâches et sans rien à dire.... "

                                                          ça m’arriveassez souvent , c’est désagréable ..


                                                          "Votre acharnement à défendre l’indéfendable"
                                                           
                                                          Je considère que rien n’est indéfendable , j’ai beaucoup d’admiration pour Paul Vergès (du moins pour ses actions en qualité de défenseur ( ne connaissant pas les zone d’ombre du personnage , je ne parle que de ce qui est public )


                                                          • JPL 29 juillet 2008 21:01

                                                             à vivelecentre

                                                            Vous dites pour disqualifier son avis alors qu’elle est juriste et un magistrat connu
                                                            Eva Joly..bof , n’a t’elle pas eu quelque ennuie elle aussi ?
                                                            C’est un peu court..
                                                            Quel ennui ? Pourriez-vous détailler et expliquer en quoi elle n’est pas qualifiée ?

                                                            Sur le reste :

                                                            Vous n’avez toujours pas justifié comment, par quel miracle, les avocats de M Tapie pourraient trouver dans un nouveau jugement des arguments nouveaux qui ne seraient invalides au vu de l’appréciation de la cour de cassation.

                                                            Vous n’avez que fait une allusion très imprécise à M Peyrelevade. Soyez factuel et précis au lieu de vous contenter de sous-entendus qui ne veulent rien dire.
                                                            Quelle déclaration de M Peyrelevade ? Quelle source ? En quoi y a t-il un argument nouveau qui permettrait de contourner l’avis de la cour de cassation ?


                                                            En passant, avez-vous noté qu’il a rappelé (moi je donne ma source) que certains arguments qui apparaissent dans les attendus de l’arbitrage rendu à la demande du gouvernement... sont contraires à des conclusions de jugements antérieurs.... Dans la même déclaration il rappelle que le tribunal arbitral n’a pas respecté la règle du débat contradictoire, en ne recueillant ni son témoignage, ni celui du précédent DG du CDR... Tout cela est bien sûr normal et légitime....

                                                            Vous n’avez toujours pas non plus répondu à la question relativeau fait que l’état a donné consigne aux procureurs (qui dépendent de Mme Dati) de plaider contre les intérêts du CDR enappel puis en cassation (voir la source dans mon commentaire plus haut).
                                                            Encore une fois : trouvez-vous cela anodin ? Normal ????

                                                            Allez-vous vous décider à répondre sur ces points et en donnant vos sources et des arguments précis et construits ?

                                                            Sinon il ne sert à rien de parler de récupération politique : cela revient à un simple artifice pour écarter le débat, pour ne pas répondre sur le fond. 


                                                          • vivelecentre 30 juillet 2008 01:56

                                                            concernant Eca Joly , rien de très grave , rassurez vous , juste un rappel à l’ordre du gouvernement Norvegien sur des dépenses excessives et notamment un pourboire de 250€ laissé dans un restaurant lors d’un repas de travail ( lorsqu’elle était conseillère du gouvernement dans la lutte anti corruption ...sic)

                                                            Je n’ai jamais dit qu’elle était incompétente sur ce type d’affaire , elle a eu un parcours somme toute admirable et a été terriblement courageuse dans sa croisade de l’affaire elf et certaine affaires tapie 

                                                            Toutefois , elle s’emporte facilement , dans ses dénonciations , ses gardes a vues brutales et malheureusement , et son action est entachée d’un certain nombre d’affaires enlisées( Fregate, Dumas )

                                                            Ce serait mieux , sur les affaires Tapie, qu’elle observe son devoir de réserve et que, pour son aura, elle retrouve un peu plus de neutralité

                                                            Par exemple :

                                                            , elle dénonce la visite de Omar Bongo en France alors que son nouvel amis , F Bayrou l’a reçu en secret quelque semaine avant le premier tour ,

                                                            Milliter au modem à coté du vice predient de cette formation M Peyrelevade , condamné au pénal dans la terriblement coûteuse affaire "executive life " !!


                                                            • vivelecentre 30 juillet 2008 18:07

                                                              - 2 , je veux bien mais en quoi mon commentaire serait inexact ?


                                                            • JPL 10 août 2008 19:09

                                                              à vivelecentre

                                                              Vous avez le chic pour glisser à des questions périphériques (Eva Joly) en oubliant consciensieusement de répondre sur les arguments factuels qui se rapportent à l ’affaire Tapie en cours.

                                                              Au total vous n’avez toujours pas répondu et donc toujours pas justifié cette affaire lamentable par laquelle :

                                                              - l’exécutif donne instruction à des procureurs, en appel puis en cassation, de plaider contre le CDR

                                                              - l’exécutif remplace un dirigeant du CDR trop peu souple mais opportunément atteint par la limite d’âge par un dirigeant à l’échine plus souple

                                                              - l’exécutif donne instruction à ses représentants de faire en sorte que le CDR abandonne la voie judiciaire au profit d’une transaction d’arbitrage

                                                              - pour finir le CDR et donc le contribuable va payer des dizaines de millions d’euros à M Tapie, alors que dans le même temps on coupe partout, par exemple dans le budget du logement social, pour finir l’exercice 2008



                                                            • Imhotep Imhotep 23 avril 2009 11:15

                                                              1 cet article date de huit mois

                                                              2- l’article qui fait la une contredit complètement votre vision totalement erronée du dossier
                                                              3- à votre différence (à moins que vous ne l’ayez fat) j’ai rencontré des responsables hauts placés de cette histoire, consulté des analystes financiers et fait un dossier complet téléchargeable ici ( http://imhotep.forumlogos.free.fr/a...) qui démontre point par point que Tapie s’est enrichi une première fois avec la vente d’Adidas, que le responsable de la vente d’Adidas est Haberrer avec l’accord de Bérégovoy, qu’avant la vente d’Adidas Tapie était en cessation de paiement, qu’il était déjà poursuivi dans l’affaire Testud, que le Lyonnais grâce à ses appuis l’a maintenu sous perfusion contre les normes bancaires, que cette vente l’a sauvé lui faisant gagné 100 millions alors qu’un audit quelques semaines avant celle-ci fait par Portland jugeait l’état d’Adidas catastrophique. La réalité est que la vente loin de blouser Tapie l’a énormément avantagé. L’article de la une et le livre qui suit confirme cette thèse. Et si vous me prenez pour un médiocre vous devrez également prendre ces auteurs comme tel.

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