Comme je suis convaincu qu’il eût été indispensable d’engager des réformes pas marrantes dès les années 80. Mais pourquoi étaient-elles politiquemnt inacceptables ? bonne question ! j’ecrirai peut-être un jour mon avis là-dessus.
Il n’est jamais trop tard pour faire ces réformes. Bien sur c’eut été mieux de les faire dans les années 80 mais bon maintenant c’est fait :(
Pour ce qui est de leur caractére inacceptable, cela vient de la "narration fondatrice" de l’état français. A l’école on nous as bassiné avec les syndicats, le front populaire, le keynesianisme, etc, etc, ... La révolution française nous est présenté comme la mise de la tête des nobles (donc des riches ce qui était en fait faux) sur une pique. Bref tout ce qui nous rattache à notre identité nationale est bati sur un modéle qui n’a rien à voir avec le libéralisme.
Le fait d’accepter le libéralisme en France remet donc en cause les fondements même de la nation d’ou nos résistances et celles de nos politiques. C’est pour cela qu’il est dur de faire ces réformes.
La ou cela se complique encore plus c’est que les politiques n’ont pas la volonté. Par volonté j’entends être prêt à appliquer en programme quel qu’en soit le prix à payer. Les grands chefs d’état n’hésitent pas un instant. Que ce soit De Gaulle ou Tatcher, tous ont accepté de prendre des décisions fortement impopulaires pour le bien de leur pays. Sarkozy pas plus que Chirac n’en est pas capable. C’est triste ! Pourtant seule la détermination crée la dynamique.
Et sans détermination que se passe t’il ? Une négation de la démocratie. En effet, il y a des élections pour choisir un président qui est élu pour une durée limitée. A partir du moment ou il est élu sans contestation possible et qu’une réforme figurait au programme, elle doit s’appliquer. Il sera temps 5 ans plus tard de revenir en arriére si le peuple juge que la réforme a été néfaste. Or en France on se laisse intimider par des "blocages" (gréve SNCF et RATP) ce qui veut dire que ce n’est plus le suffrage universel qui commande mais une minorité d’intérets spécifiques.
Aucun politique n’a osé rétablir la démocratie et forcer un débloquage quel qu’en soit le prix. C’est pour cela que notre démocratie est malade. Si Sarkozy avait fait réquisitionner les trains par l’armée lors des gréves de Novembre et qu’il n’avait cédé sur rien alors la dynamique serait aujourd’hui différente. Si Sarkozy assumait son programme et ne tentait pas de le cacher derriére un écran de fumée la dynamique serait également différente. Le peuple respecte les leaders qui ont un objectif et mettent les moyens pour l’atteindre (d’autant qu’ils ont voté pour). Toute preuve de faiblesse fait perdre tout crédit au leader.
17/08 06:08 - Candide
Merci de votre intérêt. Le 15 août au soir, le cac40 était à -20.67% depuis le 1er janvier. (...)
16/08 16:54 - toiroy
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24/07 15:54 - Candide
Merci Xa et JIMD pour votre débat intéressant. Je suis content de l’avoir initié. Mon (...)
24/07 14:51 - Traroth
"dans ce cas pas de croissance possible" : Vous confondez finance et (...)
24/07 13:36 - xa
Je suis grosso modo d’accord... A un détail, c’est qu’on ne titrise pas que (...)
24/07 12:41 - Tzecoatl
A somme nulle à un instant t évidemment où dette - monnaie = 0
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