Je ne vous conteste évidemment pas le droit de ne pas être d’accord avec ce que je reconnais être un propos un petit peu caricatural. En revanche, je vous refuse le droit à l’insulte personnelle qui n’a rien à faire ici et qui n’enrichit en rien le débat (lisez les petites lignes rouges au-dessus de la zone où vous écrivez vos commentaires...).
Vous auriez pû tout autant vous insurger contre ce que j’ai écrit à propos des patrons ou à propos des financiers
Pour en revenir au fond, je ne méprise aucune situation personnelle dont je sais parfaitement qu’elles peuvent être très dures (les profs en zone sensibles, les infirmières de nuit, etc.) et dont le dévouement et le professionalisme ne peuvent être discutés ! En revanche, je trouve beaucoup plus contestables certains reflèxes corporatistes et disons-le, égoïstes : chacun sait que la dette de l’Etat grossit à un tel rythme qu’un jour nous ne pourrons plus la supporter. Chacun sait que la démographie est telle que l’on ne pourra pas indéfinimement financer un régime de retraites par répartition. Cela n’empêche en rien des groupes à continuer à revendiquer une retraite avant 55 ans (y compris des cadres qui n’ont en rien exercé un métier si pénible que leur espérance de vie s’en trouve raccourcie), à continuer de pratiquer l’absentéisme dans des proportions injustifiées (voir le rapport annuel de l’Etat http://www.fonction-publique.gouv.fr/IMG/rapport_annuel_fp_2008.pdf, un document très intéressant et instructif qui démonte un certain nombre de préjugés que peuvent avoir autant les "admirateurs" que les "critiques" de la fonction publique).
Moi aussi je respecte tous les gens qui travaillent, nettement moins ce qui en font le moins possible et se permettent de réclamer des avantages auxquels ils n’ont pas droit, et alors qu’ils devraient laisser leur place à tous ceux sans travail qui aimeraient beaucoup travailler...