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  • Premier article le 24/07/2008
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Derniers commentaires



  • Vinrouge 21 janvier 2014 15:01

    Article parfait !

    Parce qu’il est le parfait témoin de la bouillie qui règne dans le cerveau de la plupart des amateurs de Dieudonné : vous n’avez toujours pas compris la différence entre sketch et tribune politique. Dieudonné et Bedos sont des humoristes, ils racontent des blagues, carcicaturent les choses, grossissent le trait. Ils ne font pas de la politique. Répondre à un sketch par un raisonnement et par des faits est stupide et digne de moquerie. C’est vrai pour vous, c’est vrai pour les contempteurs de Dieudonné.

    J’aime Dieudonné parce que je sais qu’il dit des conneries, parce que je sais qu’il fait de la provoc, parce qu’il fait des sketchs souvent drôles. Pas parce qu’il fait de la propagande politique. Il n’est pas un politicien visionnaire, il se trompe sur tout et dans les grandes largeurs en plus : pas grave, ça n’est pas ce que j’attends de lui. J’attends lui qu’il me fasse rire, c’est déjà beaucoup et c’est un métier. Pas la peine de lui attribuer celui de tribun politique, pour le pire et le meilleur, il ne le mérite pas.



  • Vinrouge 21 octobre 2009 12:02

    Tout à fait d’accord avec vous l’auteur ! Le népotisme est partout. Je trouve dommage qu’on n’ait pas profité de cette affaire pour rappeler qu’en France 75% des emplois à pourvoir le sont sans la moindre annonce publique, purement par réseau et par connaissances. (bien sûr, parmi ces 75%, il n’y a pas que du népotisme, mais aussi des reclassement internes, et du copinage...).
    En ce qui concerne le fait que la fille de JB sera (ou non) élue ce qui utilisent cet argument utilisent le même que l’UMP pour parler de Monsieur Fils : être élu quand on est tête de liste d’un parti national ou bien dans un circonscription imperdable pour le parti que l’on représente n’a rien d’un chemin de croix... Les 2 cas sont donc comparables, car il s’agit alors de parler des conditions permettant de se présenter à l’élection dans une position « plus qu’éligible »...

    Petite question à la cantonade : considérant les différents emplois que vous avec tous occupés, toutes les entreprises où vous avez travaillé, à combien s’élève le nombre de stagiaires fils de.../fille de... quelqu’un de l’entreprise ou d’un ami proche ? combien d’employés de la même nature ?
    (perso, j’en ai vu beaucoup, pour toute sorte de stages et d’emplois)



  • Vinrouge 12 octobre 2009 20:07

    Je serais d’accord avec vous s’il s’agissait d’un cours de philosophie politique et non d’un cours d’histoire : en philosophie on examine le concept de la manière la plus complète et la plus objective possible alors qu’en histoire, on analyse plutôt son « sort », ce qu’il en a été fait, la façon dont il s’est appliqué dans le temps et dans l’espace.
    Du coup, en la regardant comme un philosophe politique, la question posée de la façon que vous l’avez fait est orientée, mais en la regardant en tant qu’historien, sachant ce qu’il est advenu du « concept » d’homme nouveau appliqué en URSS, elle ne l’est plus !
    Par là-même, l’aberration que vous pointez dans votre conclusion n’en n’est pas une : les gens ne votent pas comme des historiens, mais comme des philosophes politiques !



  • Vinrouge 6 octobre 2009 15:32

    En effet, peu de révolutions sans les bourgeois ! Mais aucune révolution sans idéal, sans structure sociale de remplacement de l’existant, sans moyen d’emmener le peuple avec soi... La Révolution Française ou la Révolution Russe ont eu lieu car les bourgeois qui les ont provoquées (ça n’était pas le cas de tous) savaient ce qu’ils voulaient construire, et que cela convenait au peuple.
    Aujourd’hui, même si certains « bourgeois » souhaitent aussi la révolution, personne n’est capable de décliner un idéal et une structure sociale complète qui peut emporter l’adhésion de la majorité (les idées des philosophes des Lumières/ les droits de l’Homme et du citoyen ; le marxisme-léninisme). Les raisons en sont multiples, à commencer par ce qui a été rappelé par quelques intervenants : on ne sait pas ce qu’on a à gagner et trop à perdre - une version à peine modernisée de notre pain et nos jeux (d’ailleurs, les seules grandes révolutions à Rome furent des révolutions de palais...) ! Dans le tissu d’intérêts petits ou grands qui caractérise notre société, difficile de trouver un fil conducteur auquel tout le monde peut adhérer.
    Ce manque d’une idée fondatrice, déclinée, acceptée et partagée rend en effet une révolution impossible !



  • Vinrouge 17 juin 2009 16:18

    Tout ce que je vais dire là ne s’adresse évidemment
    Formatage quoi ? Intellectuel ? Pensée comment ? Unique ?
    Si seulement il y avait quelque chose à formater et une pensée, il n’y aurait pas de quoi être désespéré, mais, franchement, pour moi, il n’y a ni intellect, ni pensée !
    Si, quand même, s’il y a une pensée, elle est poujadiste et beauf, elle se contente trop souvent de critiquer le « grand méchant » du moment, sans la moindre analyse, le moindre argument, la moindre recherche d’une alternative PRAGMATIQUE et APPLICABLE.
    Je sais que ce genre de commentaire pourrait susciter de la rage, je m’en fous, je trouve vraiment désespérant ce que je vois : par exemple, on devrait comprendre au vu des résultats des élections récentes que ce qui marche c’est de proposer, de faire rêver, de donner un peu d’espoir, et non de rabâcher « Ah, pauvres de nous, qui sommes dirigés par des escrocs, incapables, vulgaires, enrichis, élitistes, etc. etc. etc. » !
    Mais non, on continue, on reprend toujours toutes ces « horreurs » en prenant un ton de Saint-Just, sans pour la plupart du temps en avoir le talent ni la verve, et finalement, on montre que l’engagement politique c’est, soit le soutien béni-oui-oui d’un crétin ou d’une andouille, en se prenant pour des supporters de foot, soit une dénonciation permanente qui n’avance à rien (ou pas grand chose) car elle ne se contente que d’en rester là !

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