Râler pour obtenir des des avantages et moins de travail n’est pas une "revendication" spécifique du secteur public. Simplement, en France, le secteur public a plus de "liberté" pour se faire entendre étant donné son taux de syndicalisation plus important que dans le privé. Et puis nous pourrions discuter de la pertinence d’une telle revendication (débat philosophique de la valeur travail).
Vu la loi votée sur le temps de travail des cadres, il est aujourd’hui plus confortable de travailler dans le public (malgré la charge de travail aussi importante) que dans le privé, où le rapport de force est nettement plus défavorable pour le salarié (quoique face à une armées de députés souhaitant tout balancer, on se demande). Je plains, par exemple, par avance les salariés sous convention Syntec (que je cite plus haut), qui risquent de déchanter très vite. C’est bien là que je rejoins les conclusions de l’article.
Tout est dans le rapport de force. Si l’ensemble des secteurs d’activité en Frande disposait d’un taux de syndicalisation se rapprochant des pays nordiques (pour l’exemple), au delà des réflexes ou de la culture de la négociation
1. nous disposerions certainement de conditions de travail plus avantageuses (je rappelle au passage que les français ne travaillent pas moins que les autres, cf. un article récemment posté ici dont je ne retrouve plus l’adresse)
2. la revendication bruyante serait probablement nettement moins la norme, puisqu’une rééquilibration du rapport de force tendrait probablement vers un fonctionnement façon "dissuasion nucléaire" (comme IG Metall en Allemagne).
Par pitié, cela ne sert à rien de repartir sur une opposition stérile privé/public, alors que tout le monde est dans le même bateau.
Bref, il faut sortir des poncifs et creuser un peu plus le sujet. Ceci étant, sur le commentaire de la loi, je suis très proche de ce que l’article explique !