Merci, M. le Professeur pour cet nième avertissement contre les méfaits du tabac. Dont la production fut institutionalisée et exploitée par la Nation. Un Etat qui a toujours été d’une hypocrisie parfaite en la matière, ceci allant jusqu’à privatiser la SEITA, quand les choses commençaient à sentir le roussi. Peut-être commençait-on à avoir peur de procès à l’américaine, qui jusqu’à présent n’ont pas eu lieu.
Je me rappelle qu’un étudiante de 17 ans, reçue par le premier Ministre de l’époque : Alain Juppé, à l’occasion d’un dîner pour les meilleurs bacheliers de France, s’était vu offir un .... cigare ! Comme quoi à l’époque cet éminent personnage politique n’avait pas intégré la notion de la dangérosité du tabagisme. On retrouve encore des photos de Chirac avec la cloppe à la bouche. Lors du triomphal jour de l’élection de notre Président Nicolas, j’ai vu à la télé les filles (de Cécilia) avec des cigarettes !
Bel exemple de conscience familiale.
Quelque temps avant la fin du dernier siècle, le patron français de Philippe Morris déclarait avec la plus parfaite mauvaise foi : "S’il était prouvé que le tabac ait causé une seule mort, j’arrêterais immédiatement d’en produire." Un autre cigarettier disait : Et alors, si cela abrège la vie, ce sera un bienfait économique pour la gestion de nos retraites.
M. le Professeur : ôtez-nous d’un doute : le tabac est-il néfaste ?
Est-il exact que dans les prochaines années il y aura de plus en plus de femmes atteint de cancer par cette cause en raison de l’augmentation des jeunes filles fumant ?
Est-il exact que pour une femme, tabac + pillule + alcool soit pour ainsi dire une potion suicidaire ?
Si les réponses sont positives, alors : FOIN de l’hypocrise et que l’on proscrive le tabac.