Il en est de la littérature comme de l’art plastique ou du cinéma : une élite auto-proclamée "critique d’art" tente de nous imposer ses diktats.
Ce ramassis d’écrivains ratés, de peintres du dimanche, de cinéastes avortés bref ces "sans- talent" voudraient formater l’art à défaut d’y contribuer et nous contraindre à leur absence de goût.
Les médias, vendeurs de cerveaux disponibles, relayent leur message. Voilà en fait ce qui rend les emissions culturelles au minimum indigestes voire carrément chiantes. Sans parler de la triste prestation des auteurs. Au nom des ventes de leur éditeur et grace au forcing des assistantes commerciales de ces derniers, ils hantent les plateaus comme des âmes en peine et si leur talent était de captiver l’auditoire, ils seraient tribuns ou conteurs et non écrivains, cette foutaise !
Pas de complot la dessous n’en déplaise au paranoïaque WERBER.
Quand on entend que la rentrée littéraire portera sur pas moins de 657 ouvrages comment peut on parler de la mort imminente d’une telle source de revenus ?
Le vrai problème des lecteurs est surtout de séparer le bon grain de l’ivraie dans cette masse informe.
Quant à proclamer que la France ne compte que 100 000 lecteurs, il s’agit d’un pur délire (abus de l’acide formique peut-être ?) il suffit pour s’en convaincre de fréquenter les médiathèques et autres bibliothèques municipales... Ecore faut-il vivre ailleurs que dans ses propres fantasmes et fréquenter le pecum vulgaris au lieu des élites parisiennes ou des séances de dédicaces où la bourgeoise désoeuvrée vient mouiller à la vue de ce géniaaal visionnaire...
un triste sire a dit quand j’entens le mot culture je sors mon révolver... Et bien moi c’est quand j’entends certains se gargariser avec les expressions grande musique et grande littérature qui traversent les ages.
LA bourrée auvergnate serait-elle à ce compte de la grande musique ?
Qui peut prédire que dans 100 ans ont n’écoutera plus les beatles ou pink floyd ou "la vie en rose" ?
L’intemporalité d’une oeuvre se résume-t-elle au fait qu’elle ait été composée à l’époque des perruques poudrée et réservée aux salons du beau monde ?
Messieurs les intellectuels (ou se considérant comme tels), un minimum de réflexion s’impose...
Une connerie, serait elle proférée par Mossieur WERBER sur Agora, reste une connerie.