Je me trompe peut-être mais je ne crois pas qu’opposer les massacres des uns aux massacres des autres fasse avancer clairement le débat, de même que systématiser les amalgames du type caricature = [produit de l’occident tout entier indivisible et désacralisé] ou islam = [terroriste assoiffé de sang] est à la fois provocateur et faux.
Je reconnais parfaitement que des (et non pas « les ») musulmans soient offensés par ces caricatures qui sont, faut-il le dire, au minimum lourdingues.
Cependant il me semble que cet article pointe du doigt une petite partie du problème alors que ce problème existe dans un contexte. La violence de ces caricatures ne saurait tout expliquer.
Cette provocation, qui a cours légal dans notre pays (c’est comme ça, lois, laïcité etc.), est probablement aussi le fruit d’un ressenti qui dépasse la question du droit d’expression.
Alors de la même manière que bon nombre de personnes s’accordent sur le fait que la colère musulmane soit dirigée et instrumentalisée dans les pays les plus radicaux, il serait de bon ton de voir (objectivement) à quoi tiennent les réactions des gens dans les pays occidentaux et quels roles ont leurs élites, que ce soit dans la mollesse ou dans la prise de positions radicales. Et ce pas seulement dans les 4-5 derniers jours.
Non pas dans le but de prétendre déclarer un vainqueur et un perdant, mais pour une meilleur compréhension et un plus grand respect.