Bonjour l’auteur,
la question du journalisme professionnel se résume assez bien en fait à une question : qui paye ?
Comme on dit, on ne mords pas la main qui vous nourrit. C’est pourquoi le journaliste professionnel pratiquera en tout temps et en toute occasion une auto-censure.
Et dès lors que l’on parle de censure, auto-infligée ou imposée, on est plus dans l’impartialité ni dans l’infaillibilité, pourtant revendiquée de bon nombre d’encartés.
D’un autre coté, le journalisme citoyen possède lui aussi des limites qui ne sont pas foncièrement étrangères à celle du journalisme pro. N’importe qui peut participer, ce qui veut dire que les propagandistes les plus forcené peuvent également y tenir tribune ... à la différence que leur travail peut-être jugé par tous. La propagande, les rumeurs sur les médias citoyens, ça se voit. Dans la presse normale, ça passe sans bruit...
Je suis d’accord avec le point de vue de l’auteur : si un choix devait se faire entre le journalisme pro et le journalisme citoyen, je crois que je ne pencherai pas pour Dassault, Bolloré, Lagardère et autres Sellières. Et puis maintenant les pubs boites aux lettres suffisent amplement à fournir du papier pour allumer le feu de la cheminée.