@ l’auteur
Je comprends votre souci, mais quand vous évoquez : (je cite)
De même, l’éthique journalistique impose le respect de la stricte vérité et la rigoureuse objectivité dans le traitement de l’information
là, vous vous exposez forcément à une grosse rigolade.
Car comment expliquer qu’alors que la quasi-totalité de la presse se trouve concentrée entre les mains de magnats financiers proches du pouvoir (Dassault, Bouygues, Lagardère, Bolloré, Rothschild), AUCUN journaliste des organes de presse détenus par ces différents groupes, n’ait élevé un tant soit peu la voix pour dénoncer cette emprise ?
C’est que, bien sûr, on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Du coup, "l’éthique" ou la "déontologie" en prennent un sale coup dans les gencives, non ?
A cet égard, je vous renvoie (modestement) à cet article
ainsi qu’aux liens qu’il propose, où vous pourrez constater qu’un journaliste digne de ce nom, de son éthique et de sa déontologie, n’aurait pas manqué de soulever ce joli lièvre.
Il reste encore quelques journaux indépendants : le Canard Enchainé, Marianne, feu Charlie hebdo ; sinon, c’est sur les sites d’infos du net qu’on a le plus de chances d’avoir accès à des infos objectives et non controlées.
Espérons, avec vous, que les journalistes prennent conscience de cet état de fait et, qu’au lieu de se plaindre de la concurrence du net, ils prennent eux-mêmes en main le nécessaire redressement de leur propre corps de métier