Un monde sans journaliste ?
Les sites d’information écrits par les internautes eux-mêmes comme Agoravox ou Le Post illustrent une tendance de fond : le rôle du journaliste a de plus en plus tendance à être minoré, voire décrié. Cette défiance vis-à-vis des « transmetteurs » de nouvelles puise ses racines dans une histoire récente où ils ont pu être pris en flagrant délit de collusion avec les pouvoirs économiques et politiques (l’affaire Mazarine Pingeot en est l’exemple le plus célèbre) et où certains ne cessent de revoir à la baisse leur niveau d’exigence dans le choix des informations en témoigne le phénomène de pipolisation de la vie politique alimenté grandement par ce comportement. Cependant, un monde sans journaliste, s’il présente à première vue un grand nombre d’avantages, ne tarderait pas à montrer ses défaillances.
Tout d’abord, si les journalistes disparaissaient, leur éthique s’en irait avec eux. Les « journalistes-citoyens » qui les remplaceraient sur les sites web 2.0 ne seraient soumis à aucun code de bonne conduite les obligeant, comme c’est la cas actuellement pour les détenteurs d’une carte de presse, à vérifier leurs sources et leurs textes avant de les publier. Des écrits infamants sur certaines personnes ou institutions pourraient par conséquent être diffusés sur de simples présomptions ou pire sur la base de rumeurs lancées par quelques personnes indélicates !
De même, l’éthique journalistique impose le respect de la stricte vérité et la rigoureuse objectivité dans le traitement de l’information ce qui empêche les plus brillantes plumes d’influencer leurs lecteurs par la manipulation des informations apparemment objectives ; même si l’on peut croire à la bonne foi de la plupart des internautes, que feront les autres dès l’instant qu’ils découvriront que de tels espaces d’expression peuvent être plus efficaces pour faire passer leurs idées que des dizaines de tribune publiées dans des journaux classiques ? D’une manière insidieuse, sous couvert d’information, les militants des partis politiques pourraient essayer d’augmenter l’audience de leurs idées et, pire, certains groupes extrémistes aux idées rétrogrades ou racistes trouveraient dans ces nouveaux réseaux un moyen de relancer leur propagande idéologique alors qu’ils sont bannis de la plupart des médias sérieux.
Enfin, la question que l’on peut se poser est si l’information continuera vraiment à exister : peut-on toujours parler d’information si les rédacteurs de ces sites écrivent leurs articles le soir, après une journée de travail, sans avoir vraiment le temps ni les compétences pour mener une réflexion approfondie ? Et surtout comment des gens exerçant par ailleurs une profession pourront-ils se rendre aux dizaines de conférences de presse données chaque jour et comment pourront-ils réaliser des enquêtes de longue haleine, demandant des semaines de préparation, nécessaires à la compréhension en profondeur de notre société ? Assurément, cela ne se pourra et le dense flux d’informations qui nous abreuve actuellement (et nous submerge parfois) se tarira peu à peu pour se limiter à la description de quelques faits-divers sur lesquels le chaland sera tombé par hasard en se rendant au travail ou en allant faire les courses.
On pourra toujours me dire que nous n’avons peut-être pas un besoin si impérieux de savoir ce qui se passe à l’autre bout du monde du moment que l’on connaît la vie de notre quartier ce à quoi je ne pourrais que rétorquer qu’il est essentiel que l’esprit s’élève et que c’est grâce à la mondialisation des informations, qui donne l’impression de vivre dans un cité commune, que les incompréhensions entre les peuples pourront un jour disparaître ! Non seulement, la mort des journalistes mettra fin au mouvement de « réconciliation » entre les peuples, mais elle remettra en cause la santé de nos démocraties ; les hommes politiques pourront prendre des décisions iniques et non soucieuses de l’intérêt général sans qu’il soit possible à personne, sauf dans un cercle d’intellectuels initiés (par définition restreint), de le savoir et par conséquent de réagir ! Plongés dans une passivité forcée faute d’information, les citoyens ne pourraient plus prendre part à la vie de la cité en dehors des élections où leur participation ne serait que partielle car ils seraient pas ou mal informés des enjeux de ces élections.
Néanmoins, tous ces arguments ne suffiront pas à convaincre la population de la nécessité des journalistes car elle a eu l’impression pendant de très longues années d’être privée de son droit à une information objective et de qualité. Les journalistes doivent réaliser leur révolution en engageant un travail de fond pour arrêter de céder à la facilité du people et revenir un à des fondamentaux de leur métier, la mise en perspective objective de l’actualité. De cette décision, qui devra se faire rapidement au sein des rédactions, découlera votre avenir et aussi celui de la santé de nos démocraties ! Je vous livre donc, à vous, journalistes de presse, de radio, de télé et d’internet, mon espérance, mais aussi ma peur si vous ne choisissez pas le bon chemin !
Edouard Couetoux
46 réactions à cet article
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Cela doit passer par la suppression des avantages en nature et les niches fiscales pour les journalistes ainsi que l’interdiction de bénéficier de logement dépendant du politique
Comme vous le savez,le créateur du journal "Marianne" qui a vendu son journal par la suite a bénéficié d’un appartement de la ville de Paris durant des années alors qu’il disposait de suffisament d’argent pour s’en acheter un.
Le problème c’est le copinage avec le politique et le mélange des genres qui devient ensuite connivence comme on a pu le faire avec eclat avec Serge Julie qui à pu vendre au prix fort son journal qui n’a jamais été excédentaire-
mdr.
les journalistes, et ceux qui les emploient n’ont que ce qu’ils méritent.
quant à l’argument fallacieux du sérieux des sources et de la vérification de celles-ci que n’auraient pas les journalistes citoyens, il ferait rire, s’il n’était le symptome soit d’une grande ignorance, soit d’une grande malhonnêteté intellectuelle.
monsieur le rédacteur, c’est une donnée moderne qui a révélé le vrai visage des journalistes, celui de valets au service d’intérêts financiers et politiques qui n’ont aucun soucis de vérité.
cette donnée moderne, c’est internet, et grâce à internet, le masque est tombé : les journalistes professionnels sont dans leur immense majorité des valets, des bouffons et des menteurs.
et cette possibilité que donne internet de recouper et de fouiller les informations s’applique aussi aux journalistes citoyens : s’ils disent des conneries, ils seront démasqués dans l’heure, comme les journalistes professionnels.
non, votre couplet sur la nécessité d’un journalisme "professionnel" sonne faux.
nous sommes des citoyens libres, responsables, INFORMÉS, et quelle que soit la source de l’information, aucune soupe ne peut nous être servie sans la possibilité de la recracher.
c’était le cas, cela ne l’est plus.
vive le journalisme citoyen, et vive la fin des petits agents de désinformation qui tiraient leur légitimité de leur monopole.
il faudra interdire internet pour sauver la presse papier.
mais qui veut la sauver ? les menteurs assermentés.
la presse papier est morte, et c’est tant mieux.
c’est bientôt le tour de la télé.
et c’est tant mieux aussi. -
100% d’accords. Pendant des années chaque fois qu’un pro racontait des conneries comme la plupart des propos qu’il tient habituellement , impossible pour le lecteur de recouper l’info dans un sens ou dans un autre.
Résultat , aujourd’hui tout ce que sais faire le journaliste est faire passer le blogger pour un amateur. Mais quand il s’agit de passer outre la satisfaction de ses clients, les annonceurs bien sur et pas les lecteurs, bah ya plus personne...
Le truc le plus énervant est pour ma part la prédominance du fait divers sur les sujets de société réellement importants, un mome se fait zigouiller, mais l’affaire clearstream est bien plus importante par exemple.
Et aucun journaliste pro ne veux se mouiller.
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Je suis entièrement d’accord avec vous sur la prédominance honteuse des faits divers (ça crée le consensus on ne perd pas d’audience au moins !) et sur le cilentélisme des patrons de presse et même de certains journalistes mais je voulais dans mon "article" donner des raisons d’espérer et des pistes pour que le journalisme se transforme...Je suis plein d’espoir tout de même ! Naïf ? Sans doute, ma volonté étant de devenir journaliste (je suis au lycée) je veux croire au renouveau de ce métier...
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katalizeur 30 juillet 2008 15:47@ l’auteur
arrete de nous prendre pour des cons
si toi tu es au lycée ,moi je suis a la maternelle, ton argumentation ne tiens pas la route,alors tu essayes de jouer sur les sentiments " le petit d’jeune qui....."
la presse va mal ok qu’elle creve ;c’est cela la concurence libre et non faussé ;la ils sont pris a leurs propre jeu -
Wagi
"les journalistes professionnels sont dans leur immense majorité des valets, des bouffons et des menteurs."
Tu exagères ! Vu les restructurations (pardon, plan sociaux) dans presque toutes les rédactions, les cadences augmentées pour produire du contenu à moindre coût, le journaliste moyen n’a surement que peu de temps à consacrer au sérieux et à l’approfondissement de son sujet car il doit faire dans l’expéditif, le superfiiciel, le rapide.
C’est ainsi que l’on voit des fois des articles dans le Monde, le Figaro, Libération presque identiques au mot prêt ; je suppose que ces feuilles de choux qui n’ont plus maintenant que 10 pages utiles environ achètent du contenu à des agences de presses et brodent vaguement autours , peinant même à corriger leurs fautes de frappe ou d’orthographe avec un simple correcteur automatique (le comble) . En fait, se sont maintenant des distributeurs de contenu, plus des journaux d’opinion.
Les journalistes doivent aussi se coltiner les ordres venant d’en haut pour ne pas blesser tel annonceur, tel politique, tel con... qui influence leurs déjà maigres recettes dans un monde où la principale valeur se mesure à l’aune de l’ARGENT rapidement gagnée
Ils doivent aussi endurer l’image de minables comme PPDA, Pujadas, Ockrent qui eux sont les valets et des bouffons dont vous parlez mais ne représentent pas la profession dans son ensemble
Bref, leur profession va a vaut l’eau mais je suis sûr qu’ils aimeraient dans leur grande majorité regagner du lustre.. ... sauf que le système les étouffe. ce n’est pas en les insultants que ça changera mais en organisant leur indépendance complète de l’argent, des industriels et des politiques
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ils ont appris à vivre à genoux, ils apprendrons à vivre pauvres et méprisés.
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@ katalizeur
Je ne vous prends pas pour des c*** !! Lorsque je disais la vérité (c’est à dire que je suis au lycée) ce n’était pas pour jouer la carte du ’ptit dj’eune’ mais tout simplement pour expliquer ma naïveté sur ce sujet(mais j’en suis conscient)...Alors je te prie pas ne pas me tenir des propos déplacés...le respect est très important...Merci.
Je suis assez déçu de voir des commentaires diffamatoires sur ce site de débat mais j’espère que tu te rendras compte de ton erreur !! Par contre, il serait plus intéressant d’utiliser ton clavier pour m’expliquer en quoi mon argumentation ne tient pas debout comme l’ont fait courtoisement les nombreuses personnes qui ne sont pas d’acord avec moi ; à moins que tu ne veuilles pas t’abaisser à expliquer quelque chose à un lycéen...Bien à toi, malgré tout.
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@ l’auteur
Je comprends votre souci, mais quand vous évoquez : (je cite)
De même, l’éthique journalistique impose le respect de la stricte vérité et la rigoureuse objectivité dans le traitement de l’information
là, vous vous exposez forcément à une grosse rigolade.
Car comment expliquer qu’alors que la quasi-totalité de la presse se trouve concentrée entre les mains de magnats financiers proches du pouvoir (Dassault, Bouygues, Lagardère, Bolloré, Rothschild), AUCUN journaliste des organes de presse détenus par ces différents groupes, n’ait élevé un tant soit peu la voix pour dénoncer cette emprise ?
C’est que, bien sûr, on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Du coup, "l’éthique" ou la "déontologie" en prennent un sale coup dans les gencives, non ?
A cet égard, je vous renvoie (modestement) à cet article
ainsi qu’aux liens qu’il propose, où vous pourrez constater qu’un journaliste digne de ce nom, de son éthique et de sa déontologie, n’aurait pas manqué de soulever ce joli lièvre.
Il reste encore quelques journaux indépendants : le Canard Enchainé, Marianne, feu Charlie hebdo ; sinon, c’est sur les sites d’infos du net qu’on a le plus de chances d’avoir accès à des infos objectives et non controlées.
Espérons, avec vous, que les journalistes prennent conscience de cet état de fait et, qu’au lieu de se plaindre de la concurrence du net, ils prennent eux-mêmes en main le nécessaire redressement de leur propre corps de métier
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@ l’auteur
Tu veux devenir journaliste ? Tu as raison d’assumer ta "naïveté" : car tu as tort de rêver.
Un conseil, si le monde de l’info t’excite, va plutôt bosser dans une agence relations presse : là tu feras l’info. Le journaleux n’est plus que l’attaché de presse des communicants - j’en sais lourdement quelque chose, pour avoir exercé moi-même dans les deux camps.
En outre, ta conception un peu amidonnée du journalisme professionnel est effectivement celle d’un lycéen plein de bonnes intentions. Apprends que RIEN - pas même les capitalistes - n’aura finalement nui à la profession que sa "professionalisation" justement, en particulier via les prétendues "écoles de journalisme", véritables machines à standardiser les esprits, les méthodes et les ambitions. Le journaliste professionnel est au journaliste traditionnel ce que "l’expert" est au savant : un escroc - ou un idiot utile - produisant le discours voulu par celui qui le paye. Le journalisme "professionnel" (et "déontologique" : les petits esprits aiment les grands mots) est un mythe au regard de l’histoire de la fonction, née avec le parlementarisme et la Révolution Industrielle, c’est-à-dire avec le suffrage universel et l’essor du prolétariat urbain.
Le journaleux était l’autodidacte aimable et touche-à-tout de la ville tentaculaire, souvent un marginal un peu littéraire : il n’est plus que le porte-voix stéréotypé des maîtres de l’Empire, le bonimenteur des esclaves de notre babel affolée ! Point barre : quiconque a fréquenté les "médias" - ce succédané technocratique de la défunte Presse - te le confirmera.
Alain Duhamel, Jean-Marc sylvestre, et tutti quanti : l’oeil de Moscou dans une tête de mort !
Voilà tout. Ne prends pas mal cette véhémente mise au point, mais que veux-tu, l’aîné qui a fait la connerie se sent comme un devoir de l’éviter au cadet bien intentionné...
Les Médias sont morts : donnons sans pitié le coup de pied de l’âne à ces moutons !
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Le seul problème, c’est que le vrai travail journalistique prend beaucoup de temps, et s’il n’y a plus de journalistes professionnels, plus personne n’aura le temps de faire ce travail.
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Bien dit.
Mais c’est le sort de toutes les professions autres que visant le profit maximum. Tout ce qui est de l’ordre de l’intelligence et de l’art est dans la même situation. Parce que le monde ne tourne plus qu’autour du profit maximum et de la valeur argent. -
Edouard
" Non seulement, la mort des journalistes mettra fin au mouvement de « réconciliation » entre les peuples mais elle remettra en cause la santé de nos démocraties ; les hommes politiques pourront prendre des décisions iniques et non soucieuses de l’intérêt général sans qu’il soit possible à personne, sauf dans un cercles d’intellectuels initiés (par définition restreint), de le savoir et par conséquent de réagir ! "
Mais les hommes politiques prennent déjà des décisions iniques, non soucieuses de l’intérêt général et la réaction des personnes, seraient-elles nombreuses, ne les dérangent absolument pas.
Combien de personnes pour voter "NON" au référendum sur leTraité Constitutionnel européen ? Avec quel résultat ?
Combien de personnes pour manifester contre l’engagement de leur pays dans la guerre en Irak ? Avec quel résultat ?
Combien de personnes sont manipulées par des journalistes professionnels serviles et peu scrupuleux ?
" Les journalistes doivent réaliser leur révolution en engageant un travail de fond pour arrêter de céder à la facilité du people et revenir un à des fondamentaux de leur métier, la mise en perspective objective de l’actualité. "
Ah oui, je confirme, qu’ils reviennent aux fondamentaux de leur métier...-
pyralene 30 juillet 2008 14:02Effectivement,Olga,et en plus 95 % des médias appartiennent aux intéréts privé ,à la fois juge et partie le journalisme "pro" aujourd’hui n’est plus qu’un vecteur de propagande aux ordres des multinationales et de la finance,comment voulez-vous informer le bon peuple objectivement ? la démocratie n’existe que dans la bouche de nos dirigeants...grands donneurs de leçon ! la fin sera extrèmement triste.....
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@Pyralene
Vous n’auriez pas changé quelque chose ? La coupe de cheveux peut-être ? -
pyralene 30 juillet 2008 19:18ah oui c’est très important.......
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pyralene 30 juillet 2008 19:19j’ai mangé mes saucisses et me suis acheté une perruque.....
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Je suis complètement d’accord sur le phénomène de la mondialisation que vous évoquez dans votre expression "il est essentiel que l’esprit s’élève et que c’est grâce à la mondialisation des informations, qui donne l’impression de vivre dans un cité commune, que les incompréhensions entre les peuples pourront un jour disparaître !", mais trouve que vous allez trop vite dans cette ’analyse’.
Oui, la mondialisation des informations a lieue (je parlerai plutôt de ’densification’ des flux d’informations), et je pense que le travail de journaliste ne va non pas mourir, mais évoluer de la même façon que tous les métiers liés à l’information.
Nous ne sommes plus dans la problématique de rechercher l’information, mais de la trier. On le constate assez facilement avec un moteur de recherche, on trouve tout ce qu’on veut, mais surtout ce qu’on ne veut pas.
Le métier de journaliste actuel est en passe d’évoluer - et non pas de mourir en effet - pour ces raisons dans le sens du tri en fonction de la pertinence, de l’attente du destinataire (nous, les citoyens... mais aussi toutes les autres entités ’vivantes’ : entreprises, états, ...).
Mais d’un autre côté, la source de l’information sera toujours nécessaire. Et quel métier meilleur que celui de journaliste pour assurer son entretien ?-
pyralene 30 juillet 2008 14:10le titre est assez évocateur.....le journalisme est totalement mort,place à la propagande !!!
Pour moi,l’info primordiale de l’année en cours et même du millénaire est celle-ci :
http://ovnis-usa.com/edgar-mitchell-et-la-divulgation/ sans que la presse en fasse état comme il se devrait...un comble !! une telle révèlation qui passe presque inaperçue...c’est assez révèlateur !!! -
pyralene 30 juillet 2008 14:23merci pour les "moinssages",cela révèle assez l’état d’esprit de la pensée unique véhiculée par justement les journalistes verreux....
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heu Pyralène, rien de plus sérieux que les Aliens pour étayer ton propos ?
La chasse aux Aliens, Yeti, bigfoot , la chatte de Paris Hilton et autres fantasmes légers mais spectaculaires, surtout si déblatérés par une sommité et qui plaisent au "populo" , n’est ce pas justement ce qui décrédibilise les journalistes ? -
Il paraît que la chatte de Paris Hilton est plus facile à débusquer que le Yeti.
Mais n’ayant vu ni l’une ni l’autre, je suis mal placée pour en parler.
Olga, journaliste d’investigation sur tous les points chauds. -
pyralene 30 juillet 2008 19:16"La chasse aux Aliens, Yeti, bigfoot , la chatte de Paris Hilton et autres fantasmes légers mais spectaculaires, surtout si déblatérés par une sommité et qui plaisent au "populo" , n’est ce pas justement ce qui décrédibilise les journalistes ?"....
Il vous faut qui pour révèler au monde son ignorance affligeante et voulue ? les journalistes se décridibilisent justement en ne rapportant pas un tel scoop.....mais vous restez sur votre lancer de la désinformation du sujet .....porter le problème en dérision alors que c’est une nouvelle qui dépasse notre entendement....continuez de dormir tranquille.... -
@pyralène
Merci pour l’info. Une recherche dans Google actualités confirme que des dizaines de média
anglo-saxons et autres en ont parlé et seul "le post" apparemment en a fait un article en français.
Bel exemple en effet de couverture de l’actualité... -
pyralene 30 juillet 2008 23:16C’est la forêt qui cache l’arbre.....on noie le peuple dans un déluge d’infos pour la plupart sans intérét,pour mieux dissimuler le plus important......comme toujours !
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pyralene 30 juillet 2008 23:20 -
Pendant 10 ans j’ai lut libé , le nouvel obs , mais aussi l’express et marianne.
J’aime le journaliste quand il va à l’encontre des idées reçu , et ce que pense le peuple et les tendances des sondages.
Le journaliste est à mon sens la pour éclairer un fait avec une mise en abime , il doit restituer un fait quand celui si s’inscrit dans une dynamique , et laisser les faits divers aux torchons qui sont fait pour les relater.
Aujourd"hui , tout cela n’existe plus. La première chose que le redac en chef consulte , ce sont les sondages. L’apparition des "donnez votre avis" est une mauvaise chose , si je veux entendre l’avis du péquin moyen je vais au bistrot du coin, je ne vais pas acheter un journal.
Le web est encore pire, mais pas de la manière dont vous le décrivez. Aujourd’hui les journalistes web font du publi-reportage pur et simple , que cela soit pour un annonceur ou pour une personnalité politique , car le journaliste du web vit de la pub.
Par opposition , le blogger , qui n’a pas la pression de la réclame , peut exprimer le fond de sa pensée sans autres contraintes que le délit de diffamation. Mais si il veux dénoncer le fait que nike ou adidas font travailler des enfants dans leur usines dans des pays sous dictatures et que ce fait est vrai , alors il ne va pas s’auto censurer par peur de réaction des annonceurs.
Je caricature un peu mais on en est la. Aujourd’hui , toute activité professionnelle requière un respect du client. Sinon ce dernier va voir ailleurs.
Par ailleurs, quelqu’un peut pratiquer à titre de hobby une activité journalistique sans pour autant être moins bon qu’un vrai journaliste. Suffit d’aller faire un tour dans les rédactions de gratuits par exemple, ou ceux qui se disent journalistes ne le sont pas plus que vous et moi , quand bien même ils possèderaient une carte de presse.
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Mouai... les "médias citoyens" ne produisent aujourd’hui quasisment aucune véritable information, ce ne sont que des analyses, des billets d’humeur qui ne font que reprendre et commenter (fusse-t-il avec brio) les infos distribuées par les journaux traditionnels (qu’ils soient numériques ou papiers). Ce sont toujours les journaux qui décident de ce qui fait la une. Les sujets inédits apportés par les "médias citoyens" et ensuite relayés se comptent sur les doigts de la main ! Décidement il y en a qui aiment se flatter !
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C’est faux, allez lire bondi blog , mon puteau.com , et autre , c’est de l’info locale, mais combien de fois les grands quotidiens ont repris leur prod sans même les citer ?
Etre invité à un point presse, paraphraser une dépeche AFP ou du gouvernement, c’est produire du contenu ?
Et c’est quoi cette familiarité en off entre journalistes pro , politiques et industriels ? Tous potes ? tous pourris oui.
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On ne peut pas critiquer les journalistes qui reprennent les dépèches AFP et vanter les mérites des blogueurs qui eux reprennent les articles de ces même journalistes ! Les dépèches AFP sont faites par des journalistes, je le rappelle. Produire du contenu original, ça coute de l’argent. Tant mieux si des amateurs ou des professionels bénévols le font au niveau local mais si on est honnête il faut reconnaître que ce n’est pas possible pour les grands évennements nationaux et encore moins internationaux !
Les blogs, les sites d’opinion et de débats sont une chose formidable mais ils ne sauraient en rien remplacer le journalisme. -
Oui , mais enfin , on parle la de valeur ajoutée. Pourquoi acheter des journaux qui dans bien des cas , paraphrasent ces dépèches ?
Mon problème n’est d’ailleurs pas le journaliste en lui même mais le journal en tant que tel , dont la forme ressemble de plus en plus à la télé , c’est à dire vendre de la pub quelque soit le contenu qu’il véhicule.
Je refuse aujourd"hui d’acheter un quotidien qui diffuse de la pub , j’achétè de l’information éclairée , pas des pages de pub.
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Encore faut-il que le comité de rédaction (si il existe vraiment et non de manière virtuel) accepte la tolérance dans les idées républicaines
Il est tres facile d’écrire un article TSS et il sera diffusé mais si vos idées politiques s’écartent de cette ligne de conduite,alors votre article mettra 3 semaines à pouvoir etre diffusé ou il mourra dans l’oubli pour ne pas parler de cette forme de censure
Il est bien ici le danger,celui du sectarisme politique et idéologique qui n’accepte pas l’esprit de contradiction et dont tout forme d’expression et pollué par les tenants du TSS qui pour exister imposer leur dictature populiste
Tenez ,je vous donne un article qui n’a pas été publié pour censure
la perte du pouvoir d’achat en France
la perte du pouvoir d’achat en FranceDécentralisation improvisée, désengagement de l’Etat, le Parti socialiste accuse régulièrement le gouvernement de Nicolas Sarkozy de désengager l’Etat des collectivités locales, d’avoir par exemple attribué de nouvelles compétences aux régions http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_r%C3%A9gional_(France) en 2004 sans les moyens financiers les accompagnants.
Qu’en est-il réellement ?
Avant toute chose rappelons que les transferts de compétences ont été intégralement compensés à l’euro près, et, un véritable verrou constitutionnel a été prévu avec la décentralisation( l’article 72 de la Constitution adoptée en 2003)
De plus, les compensations financières sont contrôlées par la commission d’évaluation des charges et les collectivités territoriales http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/index.html resteront autonomes car le gouvernement a transféré aux collectivités territoriales une partie de la taxe intérieure sur les produits pétroliers.
Ce sont les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux .
Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l’ensemble de la France, ce qui représente un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d’euros par an pour les contribuables et donc pour le pouvoir d’achat.
Avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement paient 450 M€ supplémentaires par an depuis 2004
De même pour les automobilistes c’est 1,6 milliard d’euros d’impôts supplémentaires qui sont prélevés chaque année en raison de l’augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l’essence.
Voilà des mesures imposées par les exécutifs des régions qui ne contribuent pas à augmenter le pouvoir d’achat des Français.
Pourquoi implanter 15 maisons de la région Languedoc-Roussillon à travers le monde, de New Delhi à Shanghai, en passant par New York et Sao Paulo ?
Est-il bien nécessaire de faire financer par le Conseil régional de Bretagne le doublage des séries américaines Perry Mason et Colombo en breton ?
Et en Ile-de-France, est-il indispensable de dépenser 500 000 € pour mettre au point la technologie des « ballons dirigeables gros porteurs », alors que de nombreuses communes ne disposent pas de financement suffisant pour rénover et entretenir leur patrimoine ?
Au final, les régions françaises ont augmenté massivement les impôts, sont plus endettées et investissent moins pour l’emploi et l’éducation. Ainsi, les investissements dans le domaine aussi essentiel que de la formation professionnelle ont diminué de 5,6 %. Même constat pour les lycées, où les investissements ont baissé de 1,7 %.
Transport, logement, pollution, coût de la vie, tout est plus compliqué ou plus cher dans la région parisienne qu’en Province.
Par ailleurs, le maire de Paris et le Président du Conseil régional Jean Paul Huchon ont été incapables de s’entendre pour mener une politique ambitieuse et cohérente de développement des transports publics dans la région Ile de FranceOn ne circule plus en Ile-de-France ! Le maire de Paris empêche les voitures de circuler dans Paris sans proposer de solutions alternatives aux déplacements des Franciliens.
D’ailleurs beaucoup de régions présidées par les socialistes ont augmenté la part régionale de la TIPP. Avec la flambée du cours du pétrole, cette taxe a donc considérablement augmenté.
Chaque année, ce sont 500 millions d’euros d’impôts supplémentaires qui sont prélevés sur le pouvoir d’achat des automobilistes
En Ile-de-France, par exemple, le Conseil régional d’Ile-de-France a augmenté de 80 M€ la TIPP. Cela va entraîner un surcoût annuel de 75 € pour un automobiliste qui fait un plein d’essence par semaine. Cette mesure, socialement injuste, touchera 5 millions d’automobilistes en Ile-de-France. Pourtant, le véhicule automobile est l’unique moyen d’accéder à l’emploi pour un grand nombre de personnes qui vivent dans les franges de l’Ile-de-France, mal desservies par les transports en commun.
Rajoutons qu’à la lecture des informations que nous donne le site web de la région nous constatons que pour les socialistes la misère en France n’existe plus, car voir autant d’argent du contribuable français distribué au reste du Monde,c’est vraiment avoir peu de respect pour les français qui n’ont plus de pouvoir d’achat sans parler pour les personnes âgées au fin de mois difficiles ,les jeunes sans travail ni ressources et aux créateurs d’entreprises qui n’auront pas les aides nécessaires
les orientations de la politique internationale de la Région se traduisent par des actions, sur son territoire et à l’étranger. Le budget qui y est consacré s’élève à 8,5 millions €, pour l’année 2007.
Selon une étude du CROCIS http://www.crocis.ccip.fr/publications/autres_publications/transmission1ese m07.pdf
plusieurs milliers d’emplois risquent de disparaître en Ile de France faute de repreneur dans les 5 ans
En élargissant à la France nous constatons que les prix n’augmentent pas seulement dans les supermarchés mais aussi sur notre environnement régional et c’est peut être la face cachée d’une baisse importante du pouvoir d’achat des français car l’inflation des dépenses des conseils régionaux fait peur car elle trouve sont financement dans la hausse de la fiscalité locale et de la dette à moyen terme sans amélioration du cadre de vie,du pouvoir d’achat,de l’emploi,de la sécurité des biens et des personnes
La faute à Nicolas Sarkozy ?
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Mais mon pauvre Lerma, si certains de tes articles ne sont pas publiés, ça n’a rien à voir avec la censure, mais tout avec la pauvreté du style, le manque d’informations réelles, l’ahannement d’un discours préformaté.
Pour celà, pas besoin de toi : il y a toute la presse officielle gouvernementale qui le fait à longueur de papier et d’ondes, et bien mieux que toi.
Tu n’es qu’un (mauvais) outil de propagande ; tu n’as rien à voir avec un rédacteur : finalement, c’est rendre service au camp que tu défends que de ne pas publier tes articles : tu devrais en remercier AgoraVox. -
Je comprends très bien pourquoi ce texte n’a pas été publié... Allons Lerma, vous avez déjà publié des textes qui ne valaient parfois pas grand chose mais qui étaient meilleurs que celui là. Persévérez, vous serez publié plus souvent. Ou faites comme Morice : racontez des belles histoires avec pleins de liens en anglais que vous traduisez sommairement.
Tenez, si vous nous parliez de choses que vous connaissez vraiment ? -
Un monde sans journaliste ?! quelle idée !
Et qui nous montrera en boucle dans le monde presque dans son entier qu Ingrid Betancour la combienne Française a été liberé de la foret verte sans meme avoir attraper un boutton au visage, ou alors qu ’un certain Karadzic a été attrapé et sera juger puis bruller par les Saints, que l Iran fabrique des bombes A,H pour rayer israel de la carte Palestinienne. Sans les journaux, qui aurait poussé les gens a choisir un homme honnete, juste, solde, et sincer comme Sarkosy à devenir le premier people president de France, et qui m’aurait parlé du chat coincé sur le toit de ma voisine ?
Non un monde sans journaliste est impossible, et pourquoi pas nous suprimer les loft story aussi ?!
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pyralene 30 juillet 2008 23:28quelle idée ?.......on n’est déjà sans journalistes !!.....puisque l’info est toujours torturée et déformée de toute évidence dans le sens souhaité......on devrait dire des propagandistes !!!
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bonsoir,
l’information ne sert plus que d’outil de propagande ! c’est tellement évident qu’elle constitue le tout premier objectif militaire en cas de guerre !
j’ai rencontré dernièrement en espagne, une américaine propriétaire d’une agence de presse, c’est étonnant comme nous étions d’accord sur les sujets que nous avons abordé ;
Quant à vous, Mesdames et Messieurs les journalistes, revoyez donc votre copie ! pour prendre un exemple : Un seul d’entre-vous s’est déplacé sur les lieux de la mort de Coluche, ce qu’il a écrit ne correspondait en rien à la version de l’ensemble de ses confrères ! (simple copié/collé de l’AFP). Vous avez dit bizarre ? Beaucoup de gens croient encore que le pauvre Michel Colluchi est mort d’un exès de vitesse !
Et il en va de même pour l’ensemble de ce qui est encore appelé "information". trié et contrôlé par les agences de presse qui elles-mêmes...
Bien cordialement
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Le probleme est qu’un journaliste n’a pas la formation nécessaire pour etre compétent dans les domaines dans il rend compte : scientifique, juridique, economique, social....
A partir de là, il répète comme il peut ce qu’il a compris des interlocuteurs qui ont bien voulu lui parler.
Ces memes interlocuteurs n’étant pas necessairement les plus compétents en la matière mais ceux qui ont le plus intéret à voir leurs positions paraitre dans la presse.-
@L’Auteur
Les journalistes ont toujours été les portes parole des pouvoirs en place ! L’information ainsi codifiée intelligemment pour amadouer, aligner, entraîner, engourdir, endormir, envoûter,, polluer et égarer les esprits a été prise en flagrant délit avec l’avènement de l’Universalité (elle-même rebaptisée par les journalistes incompétents et corrompus "La mondialisation"), puis rejetée par les citoyens du Monde comme étant une "Entreprise internationale de la Désinformation" !
Jamais, malgré votre espérance, les journalistes soumis et vassaux des pouvoirs occultes ne pourront rertrouver leur crédibilité et leur aisance dans leur mission honteuse parce que diamétralement opposée aux intérêts de l’humanité !
Comme la Science fondamentale a toujours été l’oeuvre des chercheurs solitaires et autodidactes donc libres, proche de la Vérité et non bridés par les statuts des "Grandes Ecoles", l’Information utile et rationnelle ne peut être qu’une interaction, un Réseau entre citoyens du Monde libre via l’Internet et au nom de l’Universalité que les pouvoirs minables et agonisants ne pourront jamais contrer et dévaluer avec leur nuisible politique de l’argent et leur comportement médiocre !
En clair, vive le Monde sans les journalistes esclaves des pouvoirs corrompus !
MOHAMMED MADJOUR.
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"En clair, vive le Monde sans les journalistes esclaves des pouvoirs corrompus !"
Faut pas pousser non plus !
Je suis d’accord, pas mal de journalistes ont un parti pris et ça ne les valorise pas. Maintenant le principe d’universalité dont vous faites part, il n’est pas tombé du ciel ! Les états l’ont souhaités et le construisent petit à petit. Pourquoi ?
C’est simple, les états au même titre qu’un homme doivent parfois confronter leur puissance. La guerre est ce moyen, mais c’est un jeu qu’on dit à somme nulle : le vainqueur en retire les ressources du vaincu, pas plus ni moins. Or, on s’est peu à peu aperçu que les échanges commerciaux (que l’on peu comparer à des rapports de force au niveau de la concurrence économique) permettaient un jeu lui à somme positive : un état n’a pas intérêt à que ses rivaux soient tous ruinés. Ainsi, de 1950 à 2000, le produit mondial brut est multiplié par 5.
Vous voyez, la mondialisation (ou universalisation, c’est pareil...) provient elle aussi d’une gouvernance issue de profits économiques ! Bref, pour faire le lien avec le journalisme :
En vertu de ce phénomène de mondialisation, les marchandises échangées sont tant matérielles (délocalisations) qu’humaines (main d’oeuvre étrangère par exemple) et immatérielles, telles les informations. Ce ’réseau’ de citoyens dont vous parlez, est issu comme n’importe quelle circulation de la conséquence de la mondialisation, elle même conséquence d’une volonté de tirer du profit des différents rapports de force. Ces réseaux d’échanges d’information n’ont pas plus de gloire que l’information que véhicule n’importe quel journal.
Le métier de journaliste semble peut être parti pris, oui. Mais de là à dire que [tous] les journalistes font intentionnellement de la propagande pour leur gouvernement, c’est aller carrément trop loin. De base, chacun a une préférence pour une idée, une personne, un courant politique. Difficile de l’absoudre dans un métier où le principe même est de communiquer.
L’intérêt de la mondialisation de l’information (du net, de web 2.0, des journaux citoyens, etc.), c’est d’avoir plein d’avis différents. C’est tout. Mais jamais vous n’aurez un article totalement exempt d’influence quelle qu’elle soit, à chacun d’interpréter... -
geko 31 juillet 2008 13:32Les journalistes existent mais ne sont pas à leur place, on ne les connait pas ou lorsqu’ils parlent trop haut on les casse comme Denis Robert !
Je pense que le problème est moins les journalistes que les propriétaires de cette presse industrielle et les gens qui achètent et ou consomme cette information prémachée pour conditionnés du bulbe !
La presse alternative existe, mais faut-il encore s’y interesser et cela nécessite un minimum d’implication intellectuelle et de remise en cause des ses opinions !
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@GuiGui (IP:xxx.x8.58.232) le 31 juillet 2008 à 13H44
"Je suis d’accord, pas mal de journalistes ont un parti pris et ça ne les valorise pas. Maintenant le principe d’universalité dont vous faites part, il n’est pas tombé du ciel ! Les états l’ont souhaités et le construisent petit à petit. Pourquoi ?"
Non, l’Universalité est l’aboutissement de l’effort humain qui a duré des millénnaires ; mais les Etats par amour de l’argent et par crainte de perdre des privilèges l’ont sabordé consciemment pour la remplacer petit à petit par la "Mondialisation batarde de l’argent" dont l’ effet comme vous dites n’estt que cette inutile et gigantesque dispersion des hommes et des biens à travers les continents !
L’Universalité aurait crée un Monde meilleur où l’ensemble de l’humanité vivrait en paix et en harmonie ; la mondialisation a, au contraire réveillé les instincts les plus barbares et l’égoïsme le plus féroce ce qui non seulement a préservé l’ancienne et meurtière hiérarchie mondiale mais en plus il l’a légalisé pour les siècles des siècles au point de faire perdre le sens de la vie aux plus faibles !
MOHAMMED MADJOUR.-
Le journalisme citoyen monte parce que le journalisme professionnel déçoit. L’information a besoin de deux qualités, la compétence technique et l’honnêteté. Les sommes d’argent qui circulent aujourd’hui dans les grands médias « attaquent » directement la deuxième qualité. D’où le journalisme citoyen, moins compétent peut-être mais plus honnête. Le manque d’honnêteté des médias se traduit par exemple par le fait que les journalistes préfèrent fermer les yeux sur certaines informations.
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et vous croyez que jean francois khan,pat buchanan yves calvi sont des journalistes quand ils disent tous en coeur,dans une émission ayant pour sujet "les maitres du monde ",ne pas connaitre le groupe bilderberg.
autant de compromission l’étendu du désastrre"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."
David Rockefeller, Baden-Baden, Allemagne, 1991
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Leur ignorance feinte était à pleurer de honte...
Dormez, braves gens, les journalistes inféodés veillent scrupuleusement sur votre désinformation.
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