Excellente analyse comme d’habitude.
Il faut être assez clair sur les alternatives à la mondialisation car les mondialistes les réduisent tout de suite à la fermeture des frontières, l’autarcie et le retour à l’ère pré-industrielle. La solution est l’existence de blocs d’économies semblables au sein desquels une certaine liberté de circulation existerait pour les biens et les personnes mais entre lesquels les mouvements seraient rendus beaucoup difficiles grâce à des taxes à l’importation et la limitation de l’immigration. Par contre, la libre circulation des capitaux est une bonne chose, comme le montrent les investissements de Toyota chez nous.
A la délocalisation des emplois opposons la localisation des ventes. Que les marchandises fabriquées hors d’Europe et qui concurrencent nos entreprises locales soient sévèrement taxées à l’importation chez nous.
Il y a une question qui reste en suspens. Pourquoi le mondialisme a-t-il tant de succès auprés des dirigeants, quelque soit leur origine raciale, culturelle ou religieuse ? Le transfert technologique dont vous parlez est aujourd’hui une obligation imposée par le pays client. Il n’en a pas toujours été ainsi. En France, l’épouvantable président Valérie Giscard d’Estaing a rendu obligatoire le transfert technologique pour nos entreprises exportatrices en y joignant des avantages fiscaux. Bien entendu, au bout de quelques années, ces entreprises avaient des concurrents redoutables à l’étranger.
Plus masochiste que lui, c’est difficile de trouver.