Atlantis : Les ventes d’armes sont accessoires. L’armée coute cher, car c’est une dépense qui n’appporte rien, à moins d’avoir les moyens d’occuper des colonies, ce que nous n’avons plus ou de vendre de grosses quantités d’armes. D’ailleurs, Sarko est en train de taper dans les dépenses militaires, car il en est bien conscient.
Il en va différemment pour les EU, dont l’épine dorsale de l’économie est formée par le complexe militaro-industriel, financé aujourd’hui par la planche à billet, la baisse du dollar qui s’ensuit, ce qui fait que c’est les pays créditeurs des US qui payent en partie la machine de guerre US.
Le principal probleme dans cette affaire d’un point de vue économique, c’est le pétrole. Pourtant, apres la guerre du golfe, l’armée Irakienne avait été battue et notre approvisionnement pétrolier ne risquait absolument rien.
Du reste, les conditions de la guerre du golfe de 1990 sont tres troubles, car il est difficile d’imaginer que Saddam Hussein ait décidé d’attaquer le Koweit sans l’aval de son allié d’alors, Washington. L’étude de cet épisode fait penser à un piège posé à Saddam, en lui laissant croire à la passivité des US quand il a envoyé des signaux sur son intention, et en lui tombant dessus apres. En dramatisant à l’extrême la situation avec un faux témoignage comme celui sur les couveuses et une présentation de l’Irak comme la 4eme armée du monde.
Ceci a permis d’implanter des bases Américaines en Arabie Saoudite, ce qui n’aurait jamais été possible sans cette invasion par l’Irak. Cela permettait de controler un des premiers producteurs de pétrole. Et aussi de le dissuader par exemple de changer la monnaie référence des échanges pétroliers, le dollar, ce qui est vital pour l’économie des EU.
Il s’agit donc de basses considérations stratégiques, et en rien de notre approvisionnement pétrolier.
Du reste, je n’ai lu absolument nulle part que la hausse du pétrole était due aux producteurs, mais plutôt à de la spéculation boursiere.
Notre approvisionnement ne risque rien. Il est de l’intérêt des producteurs de vendre leur pétrole, et du notre de l’acheter.
Par contre, les dirigeants bien informés savent depuis longtemps que le pétrole allait de plus en plus difficilement répondre entierement à la demande. Si ces informations ont été peu diffusées, Dick Chesney en avait partfaitement conscience :
Face à ces réalités et à l’urgence des choix, les gouvernements des pays consommateurs sont terriblement mal informés et mal préparés. Sauf peut-être les Etats-Unis, où l’administration Bush a fait un choix discutable mais cohérent avec la doctrine selon laquelle "le mode de vie américain n’est pas négociable". En 1999, le vice-président Dick Cheney, à la tête du géant pétrolier Halliburton, s’inquiétait : "En 2010, nous aurons besoin de 50 millions de barils supplémentaires chaque jour. D’où proviendra ce pétrole ?" En janvier 2001, une semaine seulement après l’investiture du nouveau président, Cheney crée et préside une commission sur l’énergie dont les objectifs, les participants et les séances de travail sont entourés d’un mystère absolu. Au point qu’une journaliste réputée du Washington Post, Dana Milbank, la qualifie de "société secrète".
Le 17 juillet 2003, au terme d’un long affrontement juridique, la cour d’appel fédérale a ordonné de rendre public un certain nombre de documents de travail utilisés par la commission Cheney. Le plus saisissant est une carte de l’Irak, datée de mars 2001 où la commission Cheney a nettement découpé, en huit blocs d’exploitation, une vaste zone qui représente à peu près un tiers du pays, situé à proximité de la frontière avec l’Arabie saoudite. L’Irak est considéré comme le deuxième pays détenteur de ressources pétrolières de la planète. Bagdad constitue peut-être, pour des responsables américains, une alternative au déclin énergétique de Riyad.
Nous sommes probablement entrés dans une logique de "guerre des resssources". Henri Kissinger écrivait en juin 2005 : " La demande et la compétition pour l’accès à l’énergie pourrait devenir source de vie et de mort pour beaucoup de sociétés."
Kissinger reprend votre argument. Il est parfaitement tronqué. Ce qui est en cause, c’est le fonctionnement de l’économie Américaine, basé sur le pétrole pas cher et la sur-consommation. L’économie Américaine étant dans un triste état, elle ne peut se permettre une raréfaction des approvisionnements. Le but est donc d’occuper les régions pétrolieres pour les controler et s’assurer d’un approvisionnement constant (Arabie Saoudite, Irak, Afghanistan—>Gisements mer Caspienne).
En fait, il est tout à fait possible de réduire la consommation de pétriole progressivement, si la raréfaction est progressive Mais les Etats-unis, énormes consommateurs et gaspilleurs de pétrole, entendent s’assurer une prédominance de l’approvisionnement en controlant l’Arabie Saoudite et les autres. S’assurer de cet approvisionnement permet d’espérer retrouver une position prédominante que les EU sont en train de perdre. Alors que là, les EU pourront continuer à avoir un approvisionnement conséquent, quand les autres tireront la langue. Cela sera (dans leur esprit) aussi un moyen de mettre en difficulté les économies concurrentes.
Alors qu’un partage équitable de la "baisse" parmettrait à chacun de gérer cette baisse progressive.
Dans cette affaire, il y aura beaucoup de perdants et bien peu de gagnants.A moins de devenir un vassal servile des EU, voie que mr Sarkosy semble emprunter. Mais se prostituer pour préserver son bien-être n’a jamais mené loin. Voir Munich en 38.
Le probleme pétrolier vient avant tout des appétits rapaces des grandes puissances, alors qu’il pourrait être géré intelligement et sans probleme majeur.
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