Bien vu l’ami, je n’ai plus grand-chose à rajouter, sinon que j’ai toujours cru
à l’amour désintéressé. La réalité est tout autre chose.
Ce qui est vrai dans le Finistère et en Bretagne, l’est maintenant presque partout.
Mon histoire est presque identique mais avec des femmes venues d’ailleurs.
Ma mère était Nivernaise, mais plutôt Parisienne et mon père Breton des
Côtes du Nord. Ils se sont installés dans les environs de Brest en 1936 et
c’est bien ma mère qui a commandé du début jusqu’à la fin
avec l’excellente réputation d’épouse et de mère désintéressée. (7 enfants).
Moi-même, j’ai épousé une Suissesse et nous avons vécu à Paris.
Elle m’a tout pris : mon nom, mes enfants, mes biens et a gardé la nationalité
française, ainsi que l’excellente notoriété qui sied à toute femme.
J’ai eu le plaisir de constater que vous n’avez pas trouvé mon propos excessif,
car, avouez-le, ne réclamer que la parité pour les hommes, ce n’est pas beaucoup.
Mais voilà, pour beaucoup de femmes, c’est beaucoup trop !
Moi, je ne faisais que leur faire remarquer que j’étais pour la parité pour les femmes.
Mais "parité" ne sonne pas très bien à leurs oreilles, elles préfèrent "totalité".
Les guerres ont fait des ravages dans les mentalités, car, ma mère n’a jamais connu
son père, tué en 1914 alors que ma grand-mère était enceinte. Celle-ci, femme de
capitaine a élevé ses 3 enfants avec sa sœur, veuve le même jour, avec 3 enfants aussi.
Le matriarcat était en route.
Mon père, a perdu le sien à l’âge de 7 ans et ma grand-mère maternelle venait d’accoucher
du 15ème enfant.
L’autorité, l’éducation, les biens, les revenus, étaient réunis en une seule personne.
Je savoure votre paragraphe :
Bilan des courses les hommes n’avaient et n’ont toujours rien à dire (jamais réussi à avoir un vrai échange respectueux avec ma mère ; je n’ai pas le droit d’avoir un avis et de toute façon un homme est coupable par définition - c’est un dogme !). Les femmes dirigent tout, font la police partout et comme ailleurs se présentent en victime (ce qui peut arriver évidemment mais ce n’est sûrement pas une posture fondamentale dans le finistère). Les hommes sont plutôt passifs. Ils subissent stoïquement et attendent que ça passe. Je dirais même que mon père (qui a ses défauts) est quasi un saint vu comment ma mère a été épouvantable. Moi même je ne parle plus à ma mère. Et le plus "drôle"... c’est qu’elle se demande pourquoi !!!
(Si vous "passez" par le Finistère, n’hésitez pas à me contacter. On rigolera un bon coup !)
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