Rachida Dati n’a jamais réussi à trouver les bureaux du Ministère de la Justice ! Sarkozy lui a juste dit : « Tu vas place Vendôme, et c’est là. » Evidemment, elle a trouvé les vitrines des joailliers et cela lui a plu. Tout le reste n’est que littérature.
Le radeau de la méduse, mais oui, mais oui ! Voilà une bonne idée. Faut-il le faire sortir de la rade de Brest, c’est à dire de notre matrice à tous, ou faut-il le faire rentrer dans ce havre de paix, tel l’infantement à reculons ?
Gamin, j’ai toujours pensé que l’apothéose de la vie était à 5O ans et que, à reculons, nous aurions tout loisir de savourer nos vertes années pour enfin revenir dans le cocon qui nous a vu naître.
Deux fois plus de bêtises de gamins qui sont tout de même bien préférables aux bêtises des grandes personnes. Je plaide pour l’enfance, endroit merveilleux de franchise, de justice et d’imagination,
Sur mon radeau de la méduse, il n’y aura plus que des enfants qui construiront un monde meilleur.
(Pour les grandes personnes, c’est un peu trop tard !)
Le radeau est en construction, rendez-vous bientôt pour nos prochaines aventures !
A suivre...
(Merci pour vos commentaires, cher Penpat, qui m’ont permis de vérifier que l’imagination vogue toujours dans nos coeurs.)
Les plaques d’immatriculation des voitures vont changer et abandonner le numéro des départements au premier janvier 2009. Ce changement semble faire plus d’émoi que la mondialisation, les délocalisations et le sort de la planète. Ciel ! personne ne saura d’où je viens et moi, je ne saurai pas où je suis. Ce changement semble une atteinte à l’identité personnelle.
Il est curieux de constater que cette nostalgie subite s’appuie sur le mot "département" qui est le symbole même du pouvoir central, bien centralisateur. Les girondins seraient-ils devenus jacobins ? "Diviser pour régner" reste toujours la devise à la mode afin d’éviter toute région trop forte. En fait, ce ne sont pas les plaques d’immatriculation des voitures qu’il faut changer mais bien abolir les départements et réunir les budgets départementaux et régionaux. Au lieu de crier contre les gouvernements qui n’en peuvent plus, unissons nos efforts pour une meilleure visibilité et une grande économie d’échelle. L’Europe est "régionale", encore faut-il qu’il y ait des régions de taille européenne. Voyager avec son "numéro" à l’arrière de sa voiture ne fait que dire : "tiens, celui-ci n’est pas d’ici", c’est donc un étranger. France Télécom nous a habitués à d’autres numéros que ceux du département et nous n’avons rien dit. Les opérateurs du téléphone portable ont su, avec sagesse, se débarrasser de cet encombrant "territoire". A l’heure de l’Europe, nous avons bien besoin de nous appeler "Français", alors que le département fleure bon le sous-préfet aux champs. "Big brother" nous traque allègrement chaque jour, essayons cette liberté d’être nous-mêmes, sans le regard oblique et soupçonneux.
Les plaques d’immatriculation des voitures vont changer et abandonner le numéro des départements au premier janvier 2009. Ce changement semble faire plus d’émoi que la mondialisation, les délocalisations et le sort de la planète. Ciel ! personne ne saura d’où je viens et moi, je ne saurai pas où je suis. Ce changement semble une atteinte à l’identité personnelle.
Il est curieux de constater que cette nostalgie subite s’appuie sur le mot "département" qui est le symbole même du pouvoir central, bien centralisateur. Les girondins seraient-ils devenus jacobins ? "Diviser pour régner" reste toujours la devise à la mode afin d’éviter toute région trop forte. En fait, ce ne sont pas les plaques d’immatriculation des voitures qu’il faut changer mais bien abolir les départements et réunir les budgets départementaux et régionaux. Au lieu de crier contre les gouvernements qui n’en peuvent plus, unissons nos efforts pour une meilleure visibilité et une grande économie d’échelle. L’Europe est "régionale", encore faut-il qu’il y ait des régions de taille européenne. Voyager avec son "numéro" à l’arrière de sa voiture ne fait que dire : "tiens, celui-ci n’est pas d’ici", c’est donc un étranger. France Télécom nous a habitués à d’autres numéros que ceux du département et nous n’avons rien dit. Les opérateurs du téléphone portable ont su, avec sagesse, se débarrasser de cet encombrant "territoire". A l’heure de l’Europe, nous avons bien besoin de nous appeler "Français", alors que le département fleure bon le sous-préfet aux champs. "Big brother" nous traque allègrement chaque jour, essayons cette liberté d’être nous-mêmes, sans le regard oblique et soupçonneux.