• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ACTARIUS

sur Le psychisme et la crise


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ACTARIUS 6 août 2008 19:32

Les institutions économiques et statistiques, généralement proches du pouvoir politique, ne semblent pas communiquer sur de graves inquiétudes, alors que les économistes indépendants sont plus qu’alarmistes.

Et ce n’est pas qu’en France, c’est toute l’Europe qui est touchée plus ou moins au même niveau. Ralentissement en Allemagne, signes inquiétants en Belgique, en Italie, et même en Angleterre.

Verrons-nous bientôt les églises se transformer en dortoirs pour pauvres, transférés depuis les trottoirs, ruinés ou mal logés, les supermarchés et les commerçants dévalisés par des gens qui ne peuvent plus faire autrement que se servir sans payer et qui ne trouveront pas vraiment de résistance ?

Est-ce un passage obligé ? Probablement. C’est la “rupture”, dans tout ce qu’elle a de plus cynique.
On ne peut pas sortir de l’Europe qui nous étrangle, on ne peut pas enrayer l’immigration illégale qui nous pèse malgré le consensus de tous sur la question, on ne peut pas baisser les charges des entreprises d’au moins 30%, on ne peut pas augmenter les bas salaires de 25%, on ne peut pas baisser la TVA sur tout ce qui est consommé pour en alléger fortement le prix, on ne peut pas offrir plus de travail aux gens car il n’y en a pas plus à offrir et souvent les actifs travaillent déjà autant qu’ils peuvent, on ne peut pas transformer les banlieues des grandes villes en quartiers résidentiels agréables, on ne peut pas limiter ou interdire l’importation des produits asiatiques ou issus des zones à concurrence déséquilibrée qui pourraient être manufacturés ou fabriqués en France en dynamisant l’emploi et la création d’entreprises de taille moyenne, on ne peut pas lutter contre les politiques commerciales internationales mondialisées qui écrasent toujours plus les prix, soi-disant pour donner plus de pouvoir d’achat aux travailleurs par la concurrence ouverte, alors qu’en réalité elles compressent les marges bénéficiaires et donc rendent impossible le partage de richesses qui d’ailleurs ne se constituent plus au même niveau, sans compter que la qualité des produits proposés est de plus en plus contestée.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès