Taoïsme : il arrive qu’il y ait des ennuis.
Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.
Islam : s’il t’arrive des ennuis, prends un otage.
Bouddhisme : quand des ennuis t’arrivent, s’agit-il vraiment d’ennuis ?
Catholicisme : si j’ai des ennuis, c’est que je les ai mérités.
Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.
Judaïsme : pourquoi les ennuis m’arrivent ils toujours à moi ?
Athéisme : pas d’ennuis ?
Ceci dit c’est bien parce que je suis athée que j’aime tout le monde.
Il n’y a aucune intention de vous blesser, en quoi que ce soit dans ces phrases. L’athéisme respecte le droit de chacun de croire à Dieu, à Vichnou, à Allah etc..., au Père Noël, ou à n’importe quoi.
Mais les croyances religieuses menace la liberté individuelle et sont souvent porteuses pour les fanatiques.
Il faut plus que jamais lutter contre le fanatisme, contre l’intolérance et l’indifférence.
Argument d’Épicure.
Dieu est un être tout puissant et tout amour. Tout puissant il peut tout, tout amour il ne veut que le bien. Or le mal existe bel et bien en ce monde.
Alors ou Dieu veut ôter le mal et ne le peut pas (dans ce cas il n’est pas tout puissant)
ou Dieu peut ôter le mal mais ne le veut pas (dans ce cas il n’est pas tout amour) ou Dieu ne peut ni ne veut ôter le mal (dans ce cas il n’est ni tout puissant ni tout amour)
ou Dieu veut et peut ôter le mal (comme le mal existe, Dieu n’existe pas).
Pour reprendre une image, les bureaucrates de la mort de l’univers concentrationnaire nazi étaient bien responsables individuellement de leurs faits et gestes, des exactions auxquelles ils pouvaient se livrer… mais ils n’étaient pas pour autant responsables individuellement de cet univers concentrationnaire lui-même, lequel était l’une des
Ainsi, combattre les exactions de tel ou tel homme est une chose, rendre responsable chaque homme du paternalisme – et donc du sexisme – en est une autre.
En fait, les femmes ne doivent pas se tromper d’adversaires : leur ennemi, ce n’est pas l’Homme – c’est-à-dire les hommes – mais le paternalisme et la religion – quelle que soit la secte considérée -.
Les hommes ne sont pas tant des ennemis qu’il faut combattre, voire abattre que des humains aliénés dans leurs relations aux femmes, aux hommes, à eux mêmes et, plus universellement, à l’humain en raison de l’aliénation religieuse dont ils sont les victimes, tout comme les femmes.
A titre individuel, un homme peut s’avérer le plus odieux des bourreaux à l’égard de sacompagne, de ses enfants, des femmes en général… Il n’en demeure pas moins que, aliéné, il n’est pas réellement responsable de ce qu’il commet puisque, par définition, l’aliénation est la dépossession de soi et que, dans son incomplétude humaine, il est, en définitive, un être… malheureux, comme le sont également les femmes qui n’ont pas su dépasser leur aliénation et qui donc, elles aussi, dans un état d’incomplétude humaine à leur propre égard et à celui des autres, femmes et hommes.
De tels propos peuvent choquer à la simple idée des viols, des violences conjugales et familiales, des inégalités sociales et économiques, des harcèlements de toute nature… dont bien des femmes sont victimes du fait d’hommes.
Il n’en demeure pas moins que le sexisme dont font preuve bien des hommes est la résultante directe de l’aliénation à l’humain dont ils sont eux-mêmes victimes et que, il ne faudrait pas l’oublier, le machisme auquel ils s’efforcent de se conformer n’est souvent que le modèle de virilité – et, par-delà d’humanité –
dans lequel ils ont été éduqués par… des femmes, à raison de la même aliénation universelle à l’humain ! manifestations d’un système : le nazisme.
Jamais une guerre légale ne peut/pourra prétendre être légitime dés lors qu’elle est toujours cette violation fondamentale, définitive de ce droit universel et inaliénable que tout être humain a du seul fait de son humanité : le droit à la vie. La guerre n’est pas le prolongement de la politique sous une autre forme. La guerre, en tuant des individus, ne sert pas l’intérêt général mais des intérêts particuliers.
La parole est donnée aux armes quand les gens cessent de se parler, de s’écouter, de se comprendre, de se reconnaître pour ce qu’ils sont tous en commun : des humains. Or, quoi qu’on dise, les mots ne tuent pas alors que la parole des armes est toujours meurtrière .Mais il est vrai que c’est souvent au nom de mots que l’on tue.
Une guerre ne fait pas des dégâts collatéraux mais des victimes et seulement des victimes.
Toute distinction entre des guerres – bonnes, mauvaises, justes, injustes… - relève de la démagogie, de l’escroquerie intellectuelle, de la manipulation, de l’imposture.
Le feu couve dans les banlieues. Les incendies qui éclatent ici ou là ne sont pas la manifestation irrationnelle d’une épidémie étrange de combustion spontanée. Il y a longtemps que s’est accumulée la poudre et les pouvoirs de droite et de gauche qui se sont accommodés de l’apartheid social récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé. Ceux qui ne comptent pas ont montré combien cela peut coûter cher de les avoir passés en pertes et profits. La révolte de ces jeunes serait aveugle, entend-on parfois... Mais la société sage et raisonnable qui leur fait la morale leur a mis la tête dans un sac ; ils sont dans le noir et n’ont ni perspective ni espoir. Cette société les a élevés en les berçant dans le rêve vain du consumérisme ; elle leur offre le spectacle de la vie facile, du pouvoir de la force brutale et du cynisme et ne leur laisse en pâture qu’un avenir sans futur, dans les ghettos de la misère et de la discrimination, du chômage et des boulots précaires, des petits trafics et de la vie étroite. Quand on n’existe pas, détruire est l’acte élémentaire par lequel s’affirme l’être. Privé de la parole, reste l’acte. En s’en prenant à l’école du quartier, au bus qui passe dans la rue ou à la voiture du voisin, sans doute se trompent-ils d’adversaire... Encore que l’école soit le symbole de l’échec, la voiture le signe extérieur d’une richesse et d’un statut auxquels ils n’ont pas accès, quant aux services publics, ce sont aussi à leurs yeux les agents d’un Etat répressif. Et même si le mouvement retombe ce n’est qu’un début.
Cette société qui idolâtre le fantasme de la jeunesse et lui rend, par les images publicitaires, un culte maladif est en fait en guerre contre la jeunesse réelle, particulièrement la jeunesse des quartiers populaires et des familles prolétaires, qu’elles soient d’origine française ou immigrée.
Mais les enfants de l’âge des médias savent au besoin retourner les armes de la société du spectacle contre cette société.
Cette jeunesse "karcherisée" par le soi disant président de tous les français doit se garder de ne pas être récupérée et servir au maintien de l’ordre en place.