NOTRE PAYS A ETE CONDAMNE PLUS DE 130 FOIS POUR DES RETARDS EXCESSIFS EN MATIERE DE JUSTICE PAR LA COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME PLACANT NOTRE PAYS PARMI LES DERNIERS EN EUROPE !
DONC LE PAYS AUTOPROCLAME DES DROITS DE L’HOMME NE JUSTIFIE PAS CETTE APPELLATION TROMPEUSE.
A VOIR LE NOMBRE DE POLITIQUES CORROMPUS IMPLIQUES DANS DES AFFAIRES CE N’EST PAS ETONNANT !
- Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."
- Standardiste : "Puis-je avoir votre NIN, monsieur ?"
- Client : "Mon numéro d’identification national, oui, un instant, voila, c’est le 6102049998-45-54610."
- Standardiste : "Je me présente. Je suis Habiba, merci M. Jacques Lavoie. Donc, nous allons actualiser votre fiche, votre adresse est bien le : 174 avenue de Villiers à Carcassonne, et votre numéro de téléphone le 04 68 69 69 69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 04 72 25 55 41 et votre numéro de téléphone mobile le 06 06 05 05 01. C’est bien ça ?
- Client (timidement) : "Oui !!"
- Standardiste : "Je vois que vous appelez d’un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique. Sachant qu’il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant : AZ25/JkPp+88**"
- Client : "Bon, je le fais, mais d’où sortez-vous toutes ces informations ?
- Standardiste : "Nous sommes connectés au "système croisé", Monsieur."
- Client (Soupir) : "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines."
- Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur."
- Client : "Comment ça ?"
- Standardiste : "Votre contrat d’assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre dossier médical, vous souffrez d’hypertension et d’un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles. D’autre part, Mlle Denoix ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement déconseillé. Si la commande est maintenue la société qui l’assure risque d’appliquer une surprime."
- Client : "Aïe ! Qu’est-ce que vous me proposez alors ?"
- Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja. Je suis sûre que vous l’adorerez."
- Client : "Qu’est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"
- Standardiste : "Vous avez consulté les ’Recettes gourmandes au soja’ à la bibliothèque de votre comité d’entreprise la semaine dernière, Monsieur. Mlle Denoix a fait, avant hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur _ www.moogle.fr _ avec comme mots clés "soja" et "alimentation". D’où ma suggestion."
- Client : "Bon d’accord. Donnez-m’en deux, format familial."
- Standardiste : "Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex LP et que Mlle Denoix prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de 3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150mg de Phénylseptine par 100g de pâte, il y a un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes 37 secondes. La législation nous interdit donc de vous livrer. Par contre j’ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini."
- Client : "Bon, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit."
- Standardiste : "Je suis désolée Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C’est ce qu’indique le credicard-satellis-tracer"
- Client : "J’irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n’arrive."
- Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur, vous avez dépassé votre plafond de retrait hebdomadaire."
- Client : "Ce n’est pas vos oignons. Contentez-vous de m’envoyer les pizzas J’aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"
- Standardiste : "Compte tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le moins acrobatique."
- Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j’ai un scooter ?"
- Standardiste : "Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l’Avenir, par contre votre scooter est en bon état puisqu’il a passé le contrôle technique hier et qu’il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Denoix. Par ailleurs j’attire votre attention sur les risques liés à votre taux d’alcoolémie. Vous avez, en effet réglé quatre cocktails afroblack" au Tropicalbar il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos caractéristiques morphologiques, ni vous ni Mlle Denoix n’êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de permis immédiat."
- Client : "@#%/$@& ?# !"
- Standardiste : "Je vous conseille de rester poli Monsieur. Je vous informe que notre standard est doté d’un système anti-insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d’insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2009 pour outrage à agent."
- Client : (Sans voix)
- Standardiste : "Autre chose, Monsieur ?"
- Client : "Non, rien. Ah si, n’oubliez pas le Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub."
- Standardiste : "Je suis désolée Monsieur, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15% de remise sur une adhésion flash au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d’assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce. Vu que vous êtes marié à Mme Claire Lavoie née Girard depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Denoix, ainsi que l’achat il y a une heure à la pharmacie du Canal d’une boite de 15 préservatifs et d’un flacon de lubrifiant à usage intime, cela pourrait vous être utile. D’ailleurs, je vais faire joindre aux pizzas un bon de 5 EUR de réduction pour vos prochains achats de préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Bonsoir Monsieur et merci d’avoir fait appel à Speed-Pizza"
Si en période de croissance cette « morale » est supportable car la prospérité est inévitablement partagée et bénéficie finalement à tous, elle devient insupportable lorsqu’une dépression survient car alors les efforts concentrés sur les seules classes moyennes - celles trop « riches » pour être éventuellement soutenues par l’Etat providence et trop « pauvres » pour être vraiment indifférentes au risque de déclassement social - deviennent insuffisants pour financer les dépenses inconsidérées des élites et les charges de plus en plus lourdes de l’Etat qui ne peut laisser dans la déchéance une part croissante de ses concitoyens.
Il reste à espérer qu’il ne faudra pas la lecture du « Journal d’un mort au champ d’honneur de la réduction de la dette publique » , comme cela a eu lieu au Japon il y a peu, pour que la classe politique française comprenne enfin comme la canadienne ou l’italienne, qu’il ne sert à rien d’assener ses commandements du haut de sa passerelle sans se soucier de ce qu’il se passe en soute, car un jour la soute ne peut plus entendre les ordres et les moteurs du navire s’arrêtent. Il est alors trop tard pour éviter que celui-ci ne dérive ou n’évite un obstacle...
Un magnifique paquebot git par 3 000 mètres de fonds pour nous le rappeler.
Il appartient à nos dirigeants d’éviter que la mécanique se grippe en montrant ne serait-ce qu’un minimum de solidarité avec la soute, et cela passe, que cela soit agréable ou non, par l’exemple...
Les institutions économiques et statistiques, généralement proches du pouvoir politique, ne semblent pas communiquer sur de graves inquiétudes, alors que les économistes indépendants sont plus qu’alarmistes.
Et ce n’est pas qu’en France, c’est toute l’Europe qui est touchée plus ou moins au même niveau. Ralentissement en Allemagne, signes inquiétants en Belgique, en Italie, et même en Angleterre.
Verrons-nous bientôt les églises se transformer en dortoirs pour pauvres, transférés depuis les trottoirs, ruinés ou mal logés, les supermarchés et les commerçants dévalisés par des gens qui ne peuvent plus faire autrement que se servir sans payer et qui ne trouveront pas vraiment de résistance ?
Est-ce un passage obligé ? Probablement. C’est la “rupture”, dans tout ce qu’elle a de plus cynique.
On ne peut pas sortir de l’Europe qui nous étrangle, on ne peut pas enrayer l’immigration illégale qui nous pèse malgré le consensus de tous sur la question, on ne peut pas baisser les charges des entreprises d’au moins 30%, on ne peut pas augmenter les bas salaires de 25%, on ne peut pas baisser la TVA sur tout ce qui est consommé pour en alléger fortement le prix, on ne peut pas offrir plus de travail aux gens car il n’y en a pas plus à offrir et souvent les actifs travaillent déjà autant qu’ils peuvent, on ne peut pas transformer les banlieues des grandes villes en quartiers résidentiels agréables, on ne peut pas limiter ou interdire l’importation des produits asiatiques ou issus des zones à concurrence déséquilibrée qui pourraient être manufacturés ou fabriqués en France en dynamisant l’emploi et la création d’entreprises de taille moyenne, on ne peut pas lutter contre les politiques commerciales internationales mondialisées qui écrasent toujours plus les prix, soi-disant pour donner plus de pouvoir d’achat aux travailleurs par la concurrence ouverte, alors qu’en réalité elles compressent les marges bénéficiaires et donc rendent impossible le partage de richesses qui d’ailleurs ne se constituent plus au même niveau, sans compter que la qualité des produits proposés est de plus en plus contestée.
Perdre un enfant victime d’un crime gratuit est sans doute l’une des épreuves les plus terribles de l’existence. Quand le coupable ne peut être jugé parce que la justice le déclare irresponsable de ses actes, la souffrance est plus aiguë encore. Comme si l’impuissance de la société à poursuivre l’auteur du meurtre empêchait la tragédie d’avoir un point final.
Nul ne sait si l’enquête sur le massacre du petit Valentin conclura à la défaillance de la santé mentale de son meurtrier présumé. Mais cette hypothèse, émise par les policiers, provoque déjà - comme toujours en pareil cas - une incompréhension, a priori, de l’opinion. Le sentiment d’impunité est d’autant plus polémique quand il est nourri par l’émotion naturelle et légitime qu’on éprouve face à la violence jugée « inhumaine » faite à un petit garçon.
Pour les parents, il faut résister à l’envie de vengeance et à cette pulsion qui, vous pousserait à faire justice vous-même. Pour les autres, il faut garder son sang-froid, et faire confiance à une législation désormais équilibrée. Seuls 0,5 % des criminels sont déclarés irresponsables au motif que leur discernement a été « aboli », et pas seulement « altéré ». Et quand le juge d’instruction prononce un « non-lieu », il ne signifie pas que le meurtre, en tant que tel, n’a pas eu lieu mais qu’« il n’y a pas lieu de poursuivre ». Le crime n’est donc pas gommé.
Il l’est encore moins depuis l’adoption du texte, préparé par l’équipe de Rachida Dati. Désormais, même si les « fous » ne peuvent toujours pas être jugés, la loi prévoit une audience spéciale pour les familles des victimes.
Pas de sentence, certes, mais le coupable est bel et bien désigné, et pour les proches de la victime c’est un élément psychologique extrêmement important pour se reconstruire.
Deux valeurs essentielles sont ainsi respectées. Deux éthiques cohabitent. La dignité d’une société qui renonce à juger un dément, et sa compassion pour les victimes qui passe nécessairement par la reconnaissance juridique du meurtrier.