Malgré des défauts évidents, l’article contient des éléments intéressants sur la politique américaine et britannique. Il souffre tout de même de son manque total de nuance. Le rapprochement avec l’Italie me semble très tiré par les cheveux. De plus, pour me faire un instant l’avocat du diable, si l’on convient que la surveillance du territoire a commencé avant le 11 septembre 2001, eh bien… les attentats de ce jour-là illustrent plutôt que cette surveillance était une bonne idée, qu’il aurait même fallu pousser plus loin pour éviter le drame. Par ailleurs, le fait qu’il n’y ait plus d’attentat en Occident depuis quelques années malgré une situation internationale pour le moins tendue est peut-être à mettre au crédit de ces opérations de surveillance. Enfin, pour rassurer les moinsseurs professionnels qui sévissent parfois ici, je me hâte de préciser qu’un contrôle démocratique sur ce genre de surveillances est évidemment nécessaire, et que nous devons tous rester très attentifs sur la manière dont elles s’opèrent. Même si l’article est clairement subjectif, ce qu’il suggère de ce qui s’est passé aux États-Unis doit nous inviter à une certaine vigilance.