Bonjour docteur,
Il n’est pas étonnant de voir ressurgir la morale dans les temps qui courrent. Depuis la faillite de l’Eglise, elle même touchée par autant de troubles immoraux que les hautes sphères de l’Etat, que la médecine d’aujourd’hui, que la justice du pays...etc. Aujourd’hui, il y a autant d’obsédés sexuels dans le corps médical qu partout ailleurs, voire même plus. En effet, comment ne pas remarquer que la moitié des campagnes de dépistages et de prévention tournent autour des organes sexuels féminins. La médecine n’a pas vraiment évolué depuis des siècles, et à part s’adapter, elle ne nécessite nullement de changer ses lois. Les lois médicales nécessitent déjà de longues années à les apprendre, point n’est besoin d’en ajouter. Tout comme les lois sociales, avant d’en extraire des nouvelles sans cesse, souvent contredisant d’anciennes pratiques et efficaces, le problème vient de la difficulté à les faire appliquer. Combien de personnes ne portent pas plainte par défiance envers la justice. Combien de plaintes bien menées n’arrivent jamais à maturation ? Combien de personnes préfèrent mourir plutôt qu’aller à l’hopital ?
La morale est une sorte de mode d’emploi pour vivre en société. Elle se transmettait de bouche à oreille, de grand-mère à enfant, une sorte de bon sens populaire commun qui épargne à ceux qui s’y adonnent quotidiennement, les troubles perturbant la tranquilité et la paix, seul désir commun universel.
Toutes ces questions ne se poseraient pas si notre carte verte contenait toues les information concernant notre santé, nos incompatibilités médicales, et nos allergies probables, nos traitements en cours, voire notre volume pharmaceutique annuel. Le médecin doté d’un lecteur pourrait immédiatement tourner le patient vers le bon service et même prescrire pour le pompier le menant à l’hopital.
S’il faut réformer la médecine, c’est bien de l’adapter au monde informatique afin que chacun ait sur soi sa transparence médicale appropriée et personnelle.