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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > L’hygiénisme et la morale ne font pas bon ménage avec la santé (...)

L’hygiénisme et la morale ne font pas bon ménage avec la santé publique

Grossièrement, depuis la fin du XIXe siècle, la médecine s’était affranchie de la morale et lui avait substitué l’éthique professionnelle. Or, depuis une vingtaine d’années, la morale revient en force dans l’opinion publique et certains aimeraient bien voir les médecins jouer un rôle de délateurs appointés par la justice et la Sécurité sociale. Ce rêve est aussi partagé par les assureurs qui ne verraient pas d’un mauvais œil l’application du système bonus malus de l’assurance automobile se généraliser à tout type de protection. Quand, je dis hygiénisme, il ne faut pas comprendre hygiène qui est à la base de la médecine moderne.

Le catholicisme bourgeois du XIXe siècle mêlait allégrement médecine et morale. Des hygiénistes, chrétiens comme Alexis Clerc (Hygiène et médecine des deux sexes) puis Georges Surbled (La Morale et ses rapports avec la médecine et l’hygiène), condamnaient la masturbation et avec l’aide des phrénologues comme Lombroso (1835/1909) distinguaient des morphotypes criminogènes. La gueule d’assassin est née à cette époque, avec Lacenaire qui servit de modèle de criminel dans le film Les Enfants du paradis. Heureusement, la médecine évolua et le rôle du médecin fut d’abord de soigner les gens dans la mesure du possible (obligation de moyens et non de résultats, ce que certains ont trop tendance à oublier) en donnant si nécessaire des conseils pour éviter contamination et récidive. C’est ce qu’on appela la prévention. La médecine moderne doit prendre en considération l’intérêt public, mais pas au détriment de l’individu. Oui, le médecin doit suivre rigoureusement une éthique professionnelle, mais ne doit être en aucun cas un moralisateur et encore moins un supplétif de la justice et des assurances.

Primum non nocere, avant tout, ne pas nuire. Chacun son rôle, un médecin n’est ni un flic ni un comptable. Par contre, il est naturel qu’il participe au processus de rentabilisation et s’insère dans un mécanisme d’économie de santé. Le corps médical ne doit pas être payé pour gaspiller.

Mais, depuis l’apparition du sida et de la traque de la pédophilie, beaucoup voudraient voir les médecins participer à la chasse aux déviants de toute sorte, qu’ils soient des séropositifs avérés ne se protégeant pas ou des pervers sexuels ayant avoué l’inavouable à leur médecin traitant. Certains voudraient même les voir traquer les inciviques, les asociaux.

Soit dit en passant, ce genre de situation peut se compter sur les doigts de la main pour un généraliste, et ne doit pas dépasser la dizaine pour un psychiatre ou un psychanalyste. Et de parler du lever du secret professionnel dans des circonstances exceptionnelles. Dénoncer un criminel dangereux peut paraître louable, mais la dérive est proche. En admettant que la mesure soit applicable, elle n’aboutirait qu’à quelques inculpations et encore moins de condamnations, sans parler des dérives possibles. Par contre, la boîte de Pandore serait ouverte. Pourquoi ne pas dénoncer les diabétiques et les hypertendus qui mangent n’importe quoi sans suivre de régime, qui fument et boivent plus que raison et leur faire perdre le bénéfice de remboursement après plusieurs injonctions. Une formule hypocrite pourrait permettre aux médecins de ne pas dénoncer, mais au contraire de donner des certificats donnant accès aux 100 % uniquement à certains bons malades obéissants.

Cette option qui tente pas mal de bien-pensants, bons parents, ne fumant, pas, ne se droguant pas, ne buvant pas et restant fidèles et qui est quelquefois présentée comme une solution au trou de la Sécurité sociale ne prend pas en compte au moins deux bases de la médecine. D’abord, à de rares exceptions, peu de maladies ont une cause univoque. D’autre part, le médecin n’est pas là pour faire la morale, mais expliquer, persuader si nécessaire.

Mais la tentation est grande dans l’opinion publique, et cela depuis l’apparition du sida. Que n’a-t-on pas entendu ! La France contaminée par des marginaux, homosexuels, drogués et émigrés. Et cet apitoiement envers les hémophiles, les victimes innocentes, des enfants qui n’avaient rien fait de mal. Il fallait les indemniser très vite au lieu de s’occuper de ces pervers sexuels, ces lubriques ne se contenant pas. Bien sûr, les mentalités ont en partie évolué, car la maladie a atteint des Blancs hétérosexuels ne se droguant pas. Mais, tout de même, l’alerte était donnée. L’esprit hygiéniste moralisateur veut de plus en plus que tous ceux qui ne suivent pas les règles de prévention soient pénalisés d’une façon ou d’une autre et que la médecine ne soit pas complice de leur incivisme.

Je ne suis pas un laxiste partisan du laisser-faire et il faut absolument mieux gérer les dépenses de santé en France. D’autre part, je considère que certains criminels méritent amplement le châtiment, mais ce n’est pas mon rôle de médecin de les dénoncer car je ne peux accepter un système de délation qui une fois mis en place ne pourrait que se généraliser.

Un médecin a pour unique obligation de soigner que lorsqu’il y a urgence vitale ou quand il est le seul disponible. Il peut en dehors de cette situation orienter un patient vers un confrère, ou donner au malade qui lui déplaît une liste d’autres praticiens. Cela existe déjà avec la clause de conscience concernant l’avortement. Un médecin peut refuser de le pratiquer pour des raisons personnelles, mais il doit informer la patiente dans les délais légaux autorisant l’avortement et ne pas la faire traîner. Il doit aussi lui indiquer ou s’adresser pour obtenir ce qu’elle souhaite. Personnellement, je n’aurai que mépris pour un individu me montrant sa verge irritée et m’expliquant que cela est le résultat d’une sodomie sur un enfant de 5 ans, mais je ne pourrai le dénoncer. Inutile de dire que je ne m’en ferai pas un ami.

Et puis, un médecin peut, que dis-je, il doit protéger un enfant victime de sévices sexuels ou non. La loi existe, il suffit de l’appliquer. La renforcer outre mesure entraînerait des effets contraires, avec une possibilité de dérive. La France a été, dans un passé pas si lointain, le pays de la lettre de dénonciation, n’en remettons pas une couche. Il suffit de déclarer les cas suspects aux services compétents sur constatations cliniques, non de se servir des confidences des coupables pour les faire déferrer.

Abandonner le secret professionnel est beaucoup trop dangereux pour la société pour être tenté. C’est la porte à toutes les dérives. Déjà, dans le milieu enseignant, on incite à la délation au nom de la précaution. Un inconscient qui prendrait sur ses genoux un petit de 5 ans qui a un gros chagrin serait immédiatement suspect. La première réaction de ses collègues va bientôt être de le dénoncer, avant tout pour se couvrir, avant même de vérifier s’il avait la braguette ouverte lors de l’incident. Mon propos n’est pas de défendre la pédophilie ni aucun comportement mettant indubitablement en danger la vie ou la santé d’autrui. Mon but est de souligner les risques entraînés par les excès.

De nos jours, une certaine classe morale se veut d’agir comme les staliniens du temps de Molotov qui préférait faire fusiller dix innocents plutôt que de laisser passer un coupable.

Ce comportement a déjà fait son chemin au niveau de la prévention routière, il s’installe insidieusement dans l’alimentaire (peur des pesticides, des OGM, des contaminations), il atteint les manèges forains, la fabrication des jouets, des cosmétiques. S’il est tout à fait normal d’établir des normes de sécurité et de fabrication, il est totalement grotesque de laisser un petit groupe d’ayatollahs pourrir la vie de millions de gens.

Mais revenons à la médecine. Je refuse de devenir un agent moralisateur. Mon rôle est d’expliquer, quelquefois de persuader, bref, en quelques mots, aider un malade à mieux comprendre sa maladie et le mettre devant ses responsabilités et c’est déjà beaucoup. Parlons par exemple de l’anémie falciforme, fréquente en Afrique et qui peut se transmettre par porteur sain. La découverte de la maladie se fait par un test simple. Le rôle du médecin est d’informer les patientes du risque de transmission à la progéniture et les laisser faire un choix. Par contre, il est hors de question de prévenir un fiancé contre ou sans l’avis de la patiente. Toute l’éthique médicale est dans ce choix, certains ont tendance à l’oublier.

Je ne suis pas croyant, mais je considère que les prêtres ont eux aussi droit à la protection du secret de la confession. Mais les partisans du tout-sécuritaire ont trop tendance à se comporter comme des ayatollahs, même quand ils conspuent l’Iran.


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16 réactions à cet article    


  • Georges Yang 7 août 2008 16:57

    @ Renève.

    Oui, ce que j’ai écrit n’est pas incompatible avec le serment. Dans l’article que vous évoquez, je parle d’une situation extrême a laquelle serait confronté un conservateur de musée.

    Il ne s’agit en aucun cas de pratique médicale.

    On peut s’interroger sur la valeur de la vie humaine face a l’art, mais aussi face au sacré, relisez le passage sur l’islam, et s’appliquer un code de déontologie a titre personnel.

    A partir du moment ou un médecin accepted’exercer, il doit suivre les règles du jeu , sinon il fait autre chose ou essaie de changer les règles.


  • masuyer masuyer 7 août 2008 16:41

    Bonjour Georges et Philippe,

    Philippe je te trouve un peu tatillon, tu ne vas pas reprocher à Georges Yang de dézinguer certaines icones. On peut ne pas être d’accord avec les opinions de l’auteur sans lui faire des procès en "propos blasphématoires".

    Surtout que l’article est plutôt intéressant quant à cette dérive hygiéniste ou plus exactement ce retour à une idéologie très XIXè. A vu de nez, j’y vois la "démocratisation" de l’idéologie de l’élite.


    • Bobby Bobby 7 août 2008 17:57

      Bonjour,

      Il est toujours facile de démasquer tel ou tel paradoxe chez un individus ! nous en sommes tous affublés plus ou moins.

      J’ai apprécié votre texte, comme les commentaires ! et ne trouve pas à épingler. Laissons donc les contraires inhérents à chacun suivre leur cours pour autant qu’ils ne gènent pas la logique du thème exposé, je crois que cette tolérence est une véritable preuve d’amour, n’ayons pas peur des mots.

      Les dogmes, ne sont jamais loin lorsque l’on poursuit des études. Il nous est nécessaire de les dépasser pour pouvoir progresser ! C’est je pense, le but de l’auteur et des intervenants. Tous ont de ma part un "plus" pour leur échange ! merci !



      • Lisa SION 2 Lisa SION 7 août 2008 18:42

         Bonjour docteur,

        Il n’est pas étonnant de voir ressurgir la morale dans les temps qui courrent. Depuis la faillite de l’Eglise, elle même touchée par autant de troubles immoraux que les hautes sphères de l’Etat, que la médecine d’aujourd’hui, que la justice du pays...etc. Aujourd’hui, il y a autant d’obsédés sexuels dans le corps médical qu partout ailleurs, voire même plus. En effet, comment ne pas remarquer que la moitié des campagnes de dépistages et de prévention tournent autour des organes sexuels féminins. La médecine n’a pas vraiment évolué depuis des siècles, et à part s’adapter, elle ne nécessite nullement de changer ses lois. Les lois médicales nécessitent déjà de longues années à les apprendre, point n’est besoin d’en ajouter. Tout comme les lois sociales, avant d’en extraire des nouvelles sans cesse, souvent contredisant d’anciennes pratiques et efficaces, le problème vient de la difficulté à les faire appliquer. Combien de personnes ne portent pas plainte par défiance envers la justice. Combien de plaintes bien menées n’arrivent jamais à maturation ? Combien de personnes préfèrent mourir plutôt qu’aller à l’hopital ?


         

        La morale est une sorte de mode d’emploi pour vivre en société. Elle se transmettait de bouche à oreille, de grand-mère à enfant, une sorte de bon sens populaire commun qui épargne à ceux qui s’y adonnent quotidiennement, les troubles perturbant la tranquilité et la paix, seul désir commun universel.


         

        Toutes ces questions ne se poseraient pas si notre carte verte contenait toues les information concernant notre santé, nos incompatibilités médicales, et nos allergies probables, nos traitements en cours, voire notre volume pharmaceutique annuel. Le médecin doté d’un lecteur pourrait immédiatement tourner le patient vers le bon service et même prescrire pour le pompier le menant à l’hopital.


         

        S’il faut réformer la médecine, c’est bien de l’adapter au monde informatique afin que chacun ait sur soi sa transparence médicale appropriée et personnelle.


        • bv36 7 août 2008 19:34

          Curieux cette manière de voir notre société.
          Postulons que n’importe qui peut quasiement sur l’instant devenir un héros en sauvant quelqu’un en mauvaise situation et malheureusement tuer autrui voire faire pire... Que celui qui n’a pas quelques expériences de la vie me prouve le contraire !
          Par contre, nous aurions (je mets bien un conditionnel !) nécessité de renforcer l’éducation des plus jeunes (à étendre jusqu’au dernier souffle de tous, je suis d’accord) et de, sans cesse, rappeler et inciter au bon sens. Je ne peux plus dire au respect de la loi puisque notre gouvernement  bouleverse tout, annonce tout... mais ne sort même pas les décrets d’application... même pour ce qu’il estime meilleur.
          Vous n’allez quand même pas envisager de mettre  le Brice surchargé et la Dati avec un flic derrière chacun de nous ! Certes, ils voudraient bien ; demandez à la CNIL le lot de fichiers délateurs souhaités. A côté de cela la STASI était une plaisanterie.


          • Philou017 Philou017 7 août 2008 21:16

            Tres bon article sur la déontologie médicale, que vous soutenez fort bien contre une certaine paranoïa ambiante.

            Je tique sur un seul passage :
            "il s’installe insidieusement dans l’alimentaire (peur des pesticides, des OGM, des contaminations)"
            Les gens ont raison d’avoir peur, ces choses sont extrêmement dangereuses.
            Les études sont partielles, orientées, partiales, quand elles existent.
            Je ne comprend pas votre allergie aux défenseurs du naturel. En bon médecin, vous devriez savoir que la nature, c’est la santé.

            Cependant, je ne parlerais pas de morale, concernant les pressions pour franchir les limites du secret.

            Il s’agir plutôt d’une réaction de gens que l’on effraie avec le passage en boucle sur les médias d’affaires pédophiles ou des méfaits du sida. Ceci est une peur oraganisée par les pouvoirs afin de mieux manipuler les citoyens et leurt désigner des boucs émissaires, plutôt que de reflechir sereinement aux problemes et aux moyens de les resoudre. L’insécurité est peu propice aux remises en question, ca en arrange certains.

            Je ne mésestime pas les affaires pédophiles, mais je ne suis pas sur qu’il y en ait beaucoup plus qu’il y a cinquante ans et cette curée mediatique systématique a quelque chose de malsain.


            • cathy30 cathy30 7 août 2008 22:48

              effectivement tout le passage est pour moi incomprehensible,sur les ogm et la suite. pouvez vous nous expliquer m yang ?

              mais peut etre que georges yang veut il parler de l’idéologie écologique qui s’installe tout aussi insidieusement en englobant l’hygienisme ?

              Vivre sain dans un corps sain. sans tabac, sans alcool, mangeant des produits sain, l’assurance d’une longue vie sans poser trop de problème au système de santé et tout bénéf pour les assurances. Avez vous remarqué comme le bio se vend bien, on le retrouve dans tous les domaines.

              j’ai un peu participée au fil sur l’article du sida de m. benard, et c’était assez hard, ce que j’ai lu était assez immonde et notamment d’un aide soignant je crois, et qui attendais avec impatience une législation qui semblait proche d’après lui, et qui punirait les sidéens qui propagent le sida. Sachant que la répréssion donne des résultats toujours bien pires, ce n’est surement pas la meilleure chose à faire.

              M Yang avez vous quelques pressions de votre ministre pour donner quelques renseignement sur les patients ? ou bien le redoutez vous ?

              En ce moment il passe en boucle à la télé la solidarité autour des gens qui ont été victimes des tornades en france, il y a quelques jours. ce matraquage du bien ou du pas bien à la télé est très malsain. A force tout cela corrompt les esprits avec abrobation des autorités et récompence à la clé, c’est à dire vu à la télé

              Sur mon lieu de travail je n’entends que sanction, punition en racontant leur soirée télévisuelle le lendemain matin, fatiguant tout cela.


            • Georges Yang 8 août 2008 10:01

              Aux deux derniers commentaries

              Mon hostilité envers les Khmers verts me fait quelquefois déborder du theme principal. Mais il y a un lien, car ces défenseurs de la nature voudraient bien que l’on dénonce en vrac, ceux qui ne trient pas les poubelles, ceux qui donnent des sucettes rouge vif a leurs gosses, 

              Ils poussent les paysans au suicide s’ils ne plantent pas la graine qu’il faut et sont prets a affamer le tiers monde avec leurs biocarburants.

              Cela dit, le theme principal est la menace de voir s’installer une société de délation, protégée et incitée par la loi. Mais les neo hygienistes veulent imposer leur ideologie, s’il le faut par la force


              • Emile Red Emile Red 8 août 2008 11:36

                J’espère que vous ne prosélytez pas dans cette caricature des dédenseurs de la nature.
                Au cas où vous seriez aveugle, si vous êtes medecin des hommes, expliquez nous qui sont les medecins de la planète, bien moins bien traités et bénévoles, eux.

                L’hygiénisme n’a strictement rien à voir avec la défense de l’environement, encore que parfois un certain hygiénisme serait bien utile aux détenteur de responsabilités dans le domaine nucléaire par exemple.

                Vous vous servez de l’apparence lisse de votre article pour une fois de plus cogner sur ceux qui risquent de vous enlever une partie de votre job, ce serait de bonne guerre si l’argumentaire était solide mais vous ne démontrez rien que poncifs et caricatures. L’écologie est une science au même titre quie la medecine, elle a ses intégristes comme il y en a dans votre milieu, à la différence qu’ils sont généralement moins dangereux.

                Maintenant la question se pose de savoir si l’hygiénisme et la morale que vous dépeignez ici ne sont justement pas le fait de l’ordre médical plus que tout autre, et alors semblerait étrange de répercuter ses propres avanies sur ceux qui les appliqueraient.

                Il faudra un jour que vous compreniez qu’il y a un monde entre ce qui doit être naturellement sain et ce qu’on veut rendre sain par force, et défendre les OGM tient de ce second axiome comme en est issu l’hygiénisme et la morale. De là on peut déduire que vous aboyez contre celle qui vous fait bander.


              • foufouille foufouille 8 août 2008 11:39

                le medecin actuel veut avant tout plein de fric
                vu notre president........on va vers le model allemand. donc les medecins seront autorises a denonce les patient qui se mette "volontairement" en danger.........


                • Georges Yang 8 août 2008 12:43

                  C’est ce que je crains et que je dénonce dans cet article. Il y a de plus en plus de Robespierre dans ce pays et moins en moins de Danton ! A force de vouloir le bien de tous, on en arrive à surveiller tout le monde.

                  Dans le même ordre d’idée, nous avons des tentatives de supprimer la non rétroactivité de la loi et l’incitation a la délation citoyenne. Et ce n’est qu’un début.


                • rubempres rubempres 8 août 2008 13:44

                  SI LES GENS REMPLISSEZ MIEUX LEURS DEVOIR ET FAISAIT PREUVE DE PLUS DE MORALE (SENS KANTIEN) LA MORALE(SENS RELIGIEUX) NE VIENDRAIT PAS LES INFANTILISER PAR L’INTERMEDIAIRE DES AGENS DE L’ETAT. NOUS AVONS LA SOCIETE QUE NOUS MERITONS ET ACCABLER L’ETAT COMME ETANT LA CAUSE DE CE QUI SE PASSE AUJOURD’HUI ME SEMBLE DERAISONNABLE ET N’AURA PROBABLEMENT COMME CONSEQUENCE POLITIQUE QU’ENTRETENIR LA PARANOIA ANTI-ETATIQUE UN PEUT A L’AMERICAINE. PARANOIA (INDIVIDUALISANTE) PREALABLE A L’ESSOR DU NEOLIBERALISME PAR LA DESTRUCTION DE L’ETAT NATION DONC DU VIVRE ENSEMBLE EST DE L’INTERET GENERAL. A LA DEMISSION DU PERE QUI CONSERVE NEANMOINS LES CLEFS ET LE FUSIL (AMERIQUE), POUR IMAGER, JE PREFERE SA PRESENCE PROTECTRICE ET RASSURANTE(FRANCE).
                  POUR EN REVENIR A NOS MOUTONS, TRADITIONNELEMENT LES MEDECINS, PRETRES ONT SOUVENT EU POUR ROLE LA MEDIATION QUI AVAIT POUR BUT DE PREVENIR LES DEVIANCES, SI IL Y AVAIT PLUS DE COMMUNICATION DANS NOS SOCIETES NOUS N’EN SERIONS PAS LA.
                  VOUS ETES SUREMENT UN ADEPTE DES DROITS DE L’HOMME, AVATAR QUE VOUS SAVEZ AGITER QUAND CELA VOUS ARRANGE AU NON DE VOS LIBERTES INDIVIDUELLES, CETTE IDEOLOGIE AUTRFOIS SOURCE DE PROGRES EST DEVENUS UN ACIDE SOCIAL MEILLEURS ALLIE DU MARCHE.


                  • foufouille foufouille 8 août 2008 16:11

                    faut te faire soigner

                    SI LES GENS REMPLISSEZ MIEUX LEURS DEVOIR ET FAISAIT PREUVE DE PLUS DE MORALE (SENS KANTIEN) LA MORALE(SENS RELIGIEUX) NE VIENDRAIT PAS LES INFANTILISER PAR L’INTERMEDIAIRE DES AGENS DE L’ETAT.

                    infantiliser sert a controler, diviser pour regner

                    NOUS AVONS LA SOCIETE QUE NOUS MERITONS

                    a part voter pour des menteurs et voleurs.......

                    PARANOIA (INDIVIDUALISANTE) PREALABLE A L’ESSOR DU NEOLIBERALISME PAR LA DESTRUCTION DE L’ETAT NATION DONC DU VIVRE ENSEMBLE EST DE L’INTERET GENERAL.

                    amen

                    A LA DEMISSION DU PERE QUI CONSERVE NEANMOINS LES CLEFS ET LE FUSIL (AMERIQUE), POUR IMAGER, JE PREFERE SA PRESENCE PROTECTRICE ET RASSURANTE(FRANCE).

                    faut pas infantiliser.......

                    POUR EN REVENIR A NOS MOUTONS, TRADITIONNELEMENT LES MEDECINS, PRETRES ONT SOUVENT EU POUR ROLE LA MEDIATION QUI AVAIT POUR BUT DE PREVENIR LES DEVIANCES, SI IL Y AVAIT PLUS DE COMMUNICATION DANS NOS SOCIETES NOUS N’EN SERIONS PAS LA.

                    raisonement de fachos. faut pas infantiliser............"deviance" ?

                    VOUS ETES SUREMENT UN ADEPTE DES DROITS DE L’HOMME, AVATAR QUE VOUS SAVEZ AGITER QUAND CELA VOUS ARRANGE AU NON DE VOS LIBERTES INDIVIDUELLES, CETTE IDEOLOGIE AUTRFOIS SOURCE DE PROGRES EST DEVENUS UN ACIDE SOCIAL MEILLEURS ALLIE DU MARCHE.

                    tres tres drole. sisi


                  • appoline appoline 9 août 2008 17:07

                    Le secret professionnel dîtes-vous, certains médecins ont la langue aussi lourde que leur derrière. Dans certains petits hospitaux de province, les sidéens refusent de s’y faire soigner car les bruits de couloir sont une calamité. J’ai assisté aux transmissions dirigées par des surveillantes, hontes à elles de blablater sur la vie privée de leurs voisins et patients. Ces sidéens choisissent donc de se faire soigner dans l’anonymat des grands hospitaux. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. J’aurai une liste impressionnante d’erreurs de ce type, d’erreurs, je dirais même des fautes et pour certaines des monstruosités.
                    Oui, il faut vraiment réformer le système de santé qui coûte très cher au contribuable et d’ailleurs que tout les dirigeants de ce système veulent faire culpabiliser. Qui fait les ordonnances ?
                    J’arrête là, pour le moment, mais pour avoir cotoyer ce milieu là, je peux vous assurer qu’ils n’ont pas encore compris qu’ils sciaient depuis bien longtemps la branche sur laquelle ils sont assis, ce en quoi leur gros derrière leur sera certainement quand ce système se cassera la gueule car c’est une évidence. Il faut savoir se remettre en question et vous médecins, surveillance et consors, vous ne savez pas faire.
                    Comme disait Coluche, ils vendent de l’humanité sans en avoir un échantillon sur eux, balaize, non.


                    • MJO MJO 20 août 2008 18:26

                      @ appoline
                      N’ayez crainte, les petits hôpitaux publics de province vont disparaître, non rentables, non sécurisés... mais vous devez habiter dans une grande ville et avoir les moyens financiers qui seront nécessaires pour vous faire soigner. les victimes ne seront pas les soignants mais les malades de condition modeste ...


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