Pour qui suit les élucubrations de l’OCDE l’attaque contre le SMIC est la suite logique du plan infernal, lancé par le capital contre les travailleurs, depuis plusieurs décennies, sous tous les types de gouvernements, pour mettre à genoux les salariés et les contraindre à bosser comme des chiens pour deux fois rien.
D’abord il fallait mettre au pas les chômeurs, ce qui fut fait progressivement et qui culmina avec la "réforme" de l’ASS en 2003 et qui se poursuit aujourd’hui avec les radiations annoncées pour ceux qui refuseraient des boulots de merde payés une misère...
Aujourd’hui on attaque le SMIC "trop élevé" selon Parisot du Merdef, et bien d’autres capitalistes, qui ne font que reprendre les déjections de l’OCDE qui donne le ton à cette offensive tous azimuts... Inutile de dire que tous ces "anti-smic" vivent comme des nababs...
Et la prochaine étape prévue par ces ordures, après les plus pauvres d’entre les pauvres, c’est d’attaquer les "gros morceaux" de la fonction publique, syndiqués, qui eux peuvent se défendre, mais seront affaiblis par la chûte des autres fronts moins bien lotis, du mouvement ouvrier...
Bien pensé non ?
Et pour ceux qui pensent encore résister en mettant un simple bulletin dans l’urne et sans se bouger les fesses, faisant ainsi confiance à des politiciens qui nous ont si souvent trompés, il est sûr qu’ils se mettent le doigt dans l’oeil...
La violence de ces économistes, cités par l’auteur, condamnant à la misère des millions d’hommes dans une France qui n’a jamais été aussi riche, engendrera fatalement la violence de masses de plus en plus nombreuses, au fur et à mesure que l’impact de ces régressions sociales se feront durement sentir...
Espérons que d’ici là une véritable alternative politique aura eu le temps de naître afin que ces mouvements violents ne soient pas les simples soubressauts d’un corps sans tête.