Qui fournit cette monnaie à l’emprunteur ?
Mais l’emprunteur lui-même qui se la procure par son travail, sa production et les ventes qui suivent, par son salaire ou par ses revenus. Vous ne croyez que ce pourrait être la banque qui lui prêterait, en plus de la somme qu’il demande, les intérèts qu’elle va lui réclamer en plus du capital pour le service fourni et le rapport financier qu’elle aurait pu obtenir autrement.
Le coût pour l’emprunteur sera l’addition du prix demandé par le vendeur et des intérèts exigés par la banque selon la durée du remboursement total. Et personne d’autre que lui n’aura quoi que ce soit à débourser.
Il n’y a donc là aucune "création" ni invention de monnaie de la part de la banque au moment de la signature d’un contrat entre un vendeur et un acheteur. La banque n’aura avancé à l’acheteur-emprunteur rien de plus, avec toutes les garanties juridiques et les renseignements financiers légaux, que la somme correspondant au prix du vendeur.Donc sur un bien ou un produit qui existe et qui n’est pas une création bancaire.La monnaie n’est alors que la représentation abstraite de ce produit réel, n’ayant aucune valeur par elle-même, et n’étant donc pas créée comme si elle était un nouvelle richesse.Quant à l’objet de la vente devant notaire,lequel objet restera la garantie et le témoin de la somme prêtée, il sera la propriété de la banque en proportion de la déduction des remboursements, intérèts en sus, par l’acheteur-emprunteur et ce, jusqu’à l’expiration de la dette contractée par celui-ci,qui ne sera définitivement propriétaire de son achatqu’à ce moment là.La signature de l’acheteur est garante de son acceptation de toutes les conditions légales et que la banque a tous les moyens de faire respecter. Ce qui fait qu’ en réalité, elle ne s’est désaisie d’aucune valeur réelle. C’est comme si cétait elle qui avait acheté l’objet au vendeur, pour le revendre à l’acheteur illico, à tempérament, c’est-à dire avec des intérèts en plus sur une durée donnée, ceci justifié par le fait qu’elle se substitue au vendeur pour ce qu’on appelle le risque pris, lequel n’est pas légalement un risque, mais simplement un manque à gagner momentané, compensé par les remboursements échelonnés, "je vous paierais, foi d’animal / intérèt et capital.