à Adrian
Malgré le fait que Bruxmann pense que vous avez tout compris vous est-il venu a l’idée que compte tenu du chomage ambiant d’une part et des exonérations loi Fillion d’autre part, l’entreprise n’a aucun intérêt à augmenter les salaires égaux ou proches du smic car ce sont ceux qui lui rapportent le plus.
A titre d’exemple, à l’heure actuelle une hotesse de caisse doit avoir un bac +2 pour percevoir un SMIC équivalent temps plein mais elle a toutes les "chances d’être à temps partiel pour cause de flexibilité (amplitude horaire d’ouverture du magasin) elle doit donc percevoir au alentour de 850 à 900€ sans aucune possibilité de promotion ou d’évolution salariale conséquente. Elle perçoit par contre, une fois par an un interessement substantiel et une participation aux bénéfices bloquée 5 ans.
Elle fait partie des travailleurs pauvres et n’a que peu de chance de sortir un jour de cette condition.
Mullié et ses pairs n’ont aucun intérêt à ce que cela change ni à augmenter ce type de salariés tant qu’ils en trouvent prêts à travailler pour ce montant qui permet pourtant à peine de ne pas crever de faim (avec rappelle-t-en leur BAC+2). Rien ne les empêchent de tester les caisses automatiques dans le même temps en espérant encore plus d’économies en supprimant le cas échéant ces postes sans valeur ajoutée pour l’entreprise. Voilà la réalité. Les augmentations à l’ancienneté n’ont pratiquement plus cours dans le secteur privé parceque des managers et des DRH formés à l’école de l’ultra libéralisme sont aux manettes... Pour prétendre discuter de ce sujet, tu n’as pas l’expérience du terrain requise ni le recul nécessaire sur les théories qu’on t’inculque.