Bonjour,
Il est très justement dit dans cet article que le refus d’interroger les conséquences des politiques libérales amène à proposer de fausses solutions, souvent plus dangereuses les unes que les autres.
Le meilleur exemple en la matière est sans doute le marché des droits à polluer.
Les personnes intéressées pourront trouver des articles à ce sujet sur mon blog, notamment celui-ci :
http://abernier.vefblog.net/4.html#Fautil_bruler_le_Protocole_de_Kyoto
Il faut maintenant faire le véritable bilan du néo-libéralisme, qui n’est jamais que la forme moderne d’un vieux capitalisme auquel on a ajouté deux nouvelles composantes : la mondialisation et la financiarisation.
Ce système est objectivement destructeur du social et de l’environnement. Il faut donc le déconstruire.
Pour celà, la priorité est de stopper le "libre échange", qui n’a de libre que le nom. Car c’est bien cette religion du libre-échange qui a permis, par une succession de décisions politiques, de construire une mondialisation qui ne profite qu’aux pouvoirs économiques.
Depuis la fin des années 90, les émissions de CO2 ont augmenté de 35%. 20% des émissions mondiales proviennent de productions délocalisées, transportées sur des milliers de kilomètres, et le plus souvent réalisées dans des conditions sociales déplorables.
Sur ces questions, vous pouvez lire également ce texte :
http://abernier.vefblog.net/7.html#Les_ecologistes_de_pacotille_du_Groupe_des_huit
Bien cordialement,
Aurélien BERNIER