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Commentaire de ninou

sur Prix à la production et prix de vente final au consommateur


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ninou ninou 11 août 2008 13:08

Fruits et légumes de supermarchés : traitement phytosanitaire obligatoire (sauf "bio" joliment emballés sous plastique, sans doute pour les protéger des émanations des autres végétaux ambiants !), mûrissement garanti en camion frigorifique, pourrissement assuré en deux jours hors frigo et goût inexistant. Bref : tout un système de production qui va à l’encontre de l’intérêt du consommateur. Mais, bon, en même temps, on lui a dit, au consommateur qu’il fallait manger des fruits et des légumes !! Alors il se force !
Contrairement à la thèse vous développez ( Les gens râlent après leurs prix mais c’est normal que les fruits coûtent cher, parce qu’il faut bien payer les coûts annexes...), je développerai celle qui dit que les gens râleraient sans doute moins si les aliments qu’on leur proposait avaient du goût et n’étaient pas jetables sitôt achetés !
Pour cela : changer les modes de production (non, on ne cueille pas des fruits qui ne sont pas encore mûrs juste pour réduire les coûts de main d’oeuvre et de transport), changer les modes d’approvisionnement (non, on ne va pas chercher des pommes au canada quand on en produit des variétés incroyables en France), changer ses habitudes de consommation (non, on ne mange pas des framboises au mois de février), changer ses repères dans le choix des aliments (non, on ne choisit pas une tomate plutôt qu’une autre parce qu’elle est parfaitement ronde et brillante et qu’il y a encore un bout de tige qui lui donne une bonne odeur à l’achat)...
Il nous faut mener la guère du goût ! Nous ne sommes pas des cochons qu’il suffit de gaver ! Et dire que c’est le coût de la qualité qui empêche le consommateur de base de se nourrir correctement est faux ! C’est une question de politique, globale comme locale ! 

Le simple fait de favoriser les circuits locaux permet à l’acheteur comme au producteur de s’y retrouver.
Encore faut-il pouvoir avoir accès à ce genre de circuits (pensons aux banlieues, aux mornes villes nouvelles bâties autour du centre commercial, aux campagnes où ne subsiste aucun commerce de proximité...)

Il suffit d’admettre une bonne fois que l’on s’est plantés en favorisant la productivité à outrance !



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