Il est facile de critiquer... après. Alors je critique... après (c’est facile).
Une des erreurs de Baillerou a été de vouloir "prendre" des gens de gauche ET de "prendre" des gens de droite alors que son discours et son programme n’étaient ni de gauche ni de droite mais s’inscrivaient simplement dans le courant européen général du centre démocrate (avant qu’un jour les populiste ne finissent par renverser cette tendance).
Autrement dit Baillerou tient tout seul sans avoir besoin du faire valoir manichéen stupide G<=>D décrié plus haut dans les commentaires. Il incarne une politique sociale (au sens de société) et économique classique et responsable (tout au moins dans son discours) à l’opposé de la "politique des lubies" du petit nerveux et de la démagogie souriante de l’autre.
Son échec tient non seulement de la communication (TV radio Presse) Gauche contre Droite qui a infantilisé les électeurs au point de leur faire croire que la droite=pognon=sécurité et gauche=pauvreté=laisser aller (pourtant la Bourse a été au plus haut durant les années de gauche alors qu’elle s’est ramassée durant les gouvernements de droite) mais également de son discours prenant appui sur ces deux piliers PS UMP alors qu’il aurait peut-être pu (là je donne des leçons... après les résultats) s’élever sur son propre discours sans parler forcément des autres partis.