François Bayrou, baudruche ou espoir de la République française ? (1)
L’isolationnisme politique de Bayrou lui a été suicidaire. Et pourtant, la statue du Commandeur continue à se forger pour cet opposant d’un nouveau type.
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L’ancien candidat à l’élection présidentielle François Bayrou a toujours eu du mal à rendre son discours crédible.
Une ambition en dehors du sérail
À l’image des Guignols de l’Info qui commencèrent à parler de lui comme d’un "plouc demeuré", François Bayrou pâtit d’une caractéristique essentielle de son personnage : loin des compromissions politiciennes, il a toujours navigué, paradoxalement, selon un seul objectif, sa seule ambition, devenir président de la République.
Sa candidature d’avril 2002 avait fait rire plus d’une personne. Se confronter au président de la République sortant, Jacques Chirac, au populaire Premier ministre sortant, Lionel Jospin, constituait pour de nombreux observateurs une source d’amusements et de moqueries. La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf. François Bayrou, lui, savait qu’il lui fallait s’échauffer, un tour de piste, un premier essai pour se parfaire dans sa fonction de candidat (Mitterrand et Chirac, avant lui, avaient eu besoin de deux galops d’essai, pourquoi pas lui ?).
Avec sa gifle magistrale donnée à un gamin qui tentait de lui chiper son portefeuille, François Bayrou a réussi à se rendre crédible, ferme alors que l’image de centrisme mou lui collait au visage. Étrange résultat, mais il en ressortit que Bayrou obtint 7 % au lieu des 4 % promis par les sondages. Mieux, il arriva en quatrième position après les trois grands candidats, devant tous les petits : Noël Mamère, Jean-Pierre Chevènement, Arlette Laguiller… Bref, l’honneur légèrement sauvé.
2007 victime de 2002
Hélas pour lui, il n’a pas pu bénéficier de cette situation en raison du climat très particulier qui a suivi l’éviction de Lionel Jospin du second tour et son remplacement par Jean-Marie Le Pen.
D’une part, François Bayrou ne pouvait plus montrer son indépendance vis-à-vis de Jacques Chirac, ne pouvait pas se permettre l’abstention au second tour (comme en 2007) et devait donc faire allégeance électorale à celui qu’il voulait combattre, sans aucune autre contrepartie, Jacques Chirac n’ayant pas eu besoin de ses voix pour se faire réélire.
D’autre part, Bayrou a été victime aussi de l’OPA mise en œuvre par Alain Juppé et le RPR pour phagocyter l’UDF entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2002 avec la création de l’UMP. Là encore, François Bayrou a réussi à sauvegarder l’essentiel en préservant de justesse son groupe à l’Assemblée nationale en juin 2002.
Durant le second mandat de Jacques Chirac, François Bayrou et ses grognards (la plupart auront filé dans le camp de Nicolas Sarkozy) ont hésité entre l’adhésion à un programme gouvernemental peu éloigné de leurs vues des gouvernements Raffarin, et une mise à distance des joutes parlementaires, voire une franche hostilité en votant même, pour certains d’entre eux, la censure contre le gouvernement de Dominique De Villepin dont il condamnait le jusqu’auboutisme dans l’affaire du CPE.
Enfin dans la cour des grands
Ce n’est qu’en début février 2007 que le personnage politique François Bayrou prit toute son ampleur, aidé en cela par des sondages de plus en plus croissants. Beaucoup de Français, souvent sans étiquette, refusaient l’alternative entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Si la mayonnaise n’a pas pu aller au-delà d’une belle performance avec sept millions d’électeurs et 18 % des suffrages (un score enviable pour Raymond Barre, Jean Lecanuet et Jacques Chaban-Delmas), notamment à cause d’une fin de campagne un peu poussive et son incapacité à répondre à la question cruciale de son éventuelle future majorité parlementaire, François Bayrou s’est malgré tout hissé au stade de personnalité incontournable du nouveau paysage politique français.
L’abandon de ses troupes et sa déroute prévisible aux législatives de juin 2007 n’ont pas désarmé le leader anti-UMPS. Les difficultés des municipales et leur aspect inaudible également.
La MoDemisation des esprits
En créant un mouvement de toute pièce, le MoDem, sur les ruines de la coquille vide de l’UDF, Bayrou bénéficia étrangement d’une base militante très importante engendrée par un phénomène peu commun dans l’histoire politique. Généralement, les militants s’activent avant une élection présidentielle. Ici, ils se sont activés surtout après.
Alors qu’on observait un véritable ostracisme de la part des médias depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, Bayrou bénéficie depuis le début de l’été 2008 d’une nouvelle couverture médiatique. Serait-il revenu en grâce ?
En fait, il n’était jamais sorti du cœur des Français, restant depuis un an l’une des personnalités les plus populaires du pays, au grand dam de Nicolas Sarkozy, mais aussi des éléphants du PS.
Stratégie doublement critiquée
François Bayrou subit depuis plus d’un an une double série de critiques, antagonistes.
D’un côté, à l’extérieur, on lui reproche de faire le jeu de la gauche, de ne pas avoir choisi encore la majorité présidentielle et les socialistes, d’avoir abandonné ses troupes inquiètes de leur réélection, bref, d’être passé à gauche sans faire preuve de responsabilité vis-à-vis des élus qui le soutenaient.
De l’autre côté, à l’intérieur, on lui reproche exactement l’inverse, de se comporter comme un féodal de la vieille UDF, de continuer les alliances à droite, de rester dans l’ambiguïté des alliances secrètes, tant à Lyon qu’à Marseille ou ailleurs, et de revenir au naturel vers une alliance anti-socialiste, comme l’ont illustré sa propre candidature aux municipales de Pau (où il combattait la liste socialo-communiste) et son soutien sans équivoque pour celle d’Alain Juppé à Bordeaux.
Le constat est facile à comprendre. De l’extérieur, Bayrou est toujours considéré comme un leader de droite et donc, comme un "traître" ou, au mieux, comme une "girouette".
Alors que les nouveaux militants bayrouïstes séduits et convaincus par sa campagne présidentielle, plutôt des socialistes déçus par l’investiture de Ségolène Royal, étaient de toutes façons opposés à la candidature de Nicolas Sarkozy. Les ultra-gauchistes, d’ailleurs, ne se privent toujours pas de faire rejeter François Bayrou vers la droite dont il resterait l’un des représentants, un peu moins décomplexé que Nicolas Sarkozy.
Dans le deuxième article, nous verrons les raisons de ce retour en grâce du leader démocrate-centriste.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (11 août 2008)
Pour aller plus loin :
François Bayrou persévère dans son rôle d’opposant (31 juillet 2008).
Les votes et interventions du député des Pyrénées-Atlantiques (31 juillet 2008).
Documents joints à cet article
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43 réactions à cet article
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faudrait quand même s’inquiéter de ses capacités à rassembler les français , lui que tous ses compagnons de route finissent par lacher ! tout le monde a le droit d’être président , mais si on ne sait même pas rassembler les siens , c’est mal barré !
quand à incarner un vrai changement ,lui européiste convaincu ne pourra faire que la politique de Mr Baroso ! avec lui dorenavant sera comme d’habitude ........-
Le chat : "ses compagnons de doute" tu veux dire ? Pour se mettre dans la peau d’un bon président, il faut rassembler la France et pas seulement son petit cercle d’élus en quête de postes. Or, il semble qu’il soit assez rassembleur des Français si l’on en juge aux sondages. Ce qui nuit à Bayrou au moment de passer aux urnes, c’est cette satanée bipolarisation droite-gauche et cette complicité UMP-PS. Un programme plus "carré" pour 2012 serait aussi une bonne chose.
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Tous ses compagnons de route ne le lâchent pas, d’une part, et d’autre part le système bipolaire actuel rend la stratégie de troisième voie risquée pour nombre d’élus qui se retrouvent ainsi au moment des élections en concurrence des deux grands pôles historiques.
La politique étant un métier, il faut du courage pour ne pas se laisser tenter par la solution d’un retour à l’alliance avec l’UMP, qui bien qu’inutile pour se rendre utile au pays dans un contexte de monocratie sarkozyste permet de conserver ses mandats et d’avoir l’illusion de pouvoir un jour ou l’autre "peser".
C’est une stratégie de court terme à opposer à celle de long terme du Mouvement Démocrate qui est de construire une alternative libre et indépendante pour offrir un autre choix aux français que les deux pôles historiques (qui montrent sans cesse leur incapacité à apporter des réponses aux problèmes du pays). -
rassembler deux francais sur trois ??? Comme un autre l’a voulu ? http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-trois-Val%C3%A9ry-Giscard-dEstaing/dp/2080646613
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Historique intéressant, quoiqu’incomplet. Il se borne à retracer la trajectoire d’un homme sans jamais évoquer les convictions politiques qui le portent, laissant ainsi entendre qu’il n’en a pas.
Or il suffit de lire un de ses livres ou son projet présidentiel pour s’apercevoir de la profondeur de sa pensée et de la portée de sa vision de la société française actuelle et de son avenir, pour s’apercevoir que ce sont des idées et des propositions où la clairvoyance et le bon sens sont de mise (ce que d’autres appellent de la mollesse...).
Il oublie de concevoir le projet démocrate comme profond et indépendant (priorité à l’éducation, le développement durable, la lutte contre la dette, la séparation des pouvoirs, le développement de la démocratie, la sociale-économie, l’Europe, le développement des PME, la volonté de porter au plus haut la conscience des citoyens et de travailler main dans la main avec les associations et les syndicats...).
D’autre part cet article ne parle pas de la volonté de rassemblement des français que porte François Bayrou. De l’idée de gouvernement d’union nationale qui mettrait à contribution les différents partis politiques modérés et soucieux de résoudre les graves problèmes de la France en laissant de côté les idéologies et les petites gueguerres typiques du clan contre clan. Un élément qui a grandement distingué Bayrou de ses adversaires et qui rendait son offre politique originale.-
Je pense qu’un de ses gros problèmes est d’être dans un système politique complètement débile, où l’on se doit de suivre les idées de son parti, qui se doit (sauf pour des augementation de son propre salaire par exemple) être contraîre aux avis de ceux d’en face. Résultat des courses : si on cherche a prendre ce que l’on considère de mieux des deux côté pour chaque débat, on se passe pour une girouette indécise. Avoir ses propres idées, c’est pas évident, c’est plus simple de suivre les directives de son parti. Dans ces circonstances, ce n’est pas facile de rassembler des gens ou pour qui l’étiquette est primordiale.
Mais je pense que beaucoup de monde commence à en avoir un peu marre de cette gueguerre gauche / droite où l’on va sortir des conneries innomables juste pour ne pas dire la même chose que le parti adverse, où pendant les assemblés, on se hue sans s’écouter, comme dans une classe de collège.
La politique en France fait peine a voir, en les voyants, ont dirait des gamins au collège. Parlons pas du président qui gère la france comme on jouerait à sim-city, en essayant de faire le plus gros score s’en se préoccuper des conséquences.
Un analyste politique avait dit après les élections que sa seule chance était qu’au prochaine élections, la droite est suffisemment dégouté tout le monde et que la gauche n’est pas encore réussi à se reconstruire.
Il a donc pour l’instant ces chances, si les médias ne cherchent pas trop à le discrédité (mais à mon avis, ils vont mettre le paquet pour pendant la prochaine campagne).
J’aimerai vraiment le voir passer voir ce que ça peut donner, de toute façon, au pire ça stagnera pendant 5 ans, mais ils ne fera pas tombler la France comme au temps de Germinal, ce qui est la volonté actuelle (travailler plus pour penser moins)-
personne animée que par l’ambition qui ne lésine pas sur les manoeuvres politiques ( un coup à gauche un coup à droite )
un sectarisme maladif ( ya pas intérêt à être en désaccord avec lui si on veut rester dans le meme parti que lui )
un politicien qui n’allie paroles et actes que quand ca l’arrange
une idéologie basée sur un complexe de superiorité ( il pense être capable de juger de qui sont les meilleurs à droite ou à gauche pour rejoindre sa bannière, il pense détenir la vérité et incarner la modernité )
une propention trop importante à la personnification et au culte de la personnalité
bref un personnage qu’il ne serait pas bon de voir aux responsabilités
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ronchonaire 11 août 2008 12:41Vous parlez de qui, là ? Bayrou ? Royal ? Sarkozy ? Le Pen ? Besancenot ?
Réveillez-vous, ils sont tous comme ça et nous sommes bien obligés de faire avec. Il faut donc aller au-delà de ces simples caractéristiques personnelles et regarder ce que chacun propose sur le fond. Et de ce point de vue, Bayrou est loin d’être le plus inintéressant. -
Moi j’ai surtout reconnu Sarkozy, dans cette description (mis à part le gauche-droite, lui c’est très à droite avec deux-trois pantins de gauche)
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Bois-Guisbert 11 août 2008 12:35C’est une baudruche, bien sûr !
Croire qu’on peut réussir au centre au sein d’un peuple aussi manichéen que le sont les Français - c’est une des caractéristiques essentielles de l’identité nationale -, est une pure folie !-
Tout à fait, Bayrou était un homme bien plus sérieux que les deux ploucs qu’on s’est tapé au second tour. Je me rappelle très bien que des économistes avaient calculé le budget de l’état nécessaire pour apliquer leur programme, Bayrou était loin devant avec un budget qui n’était que la moitié des deux autres.
Bayrou président !!!!-
Il est possible qu’il rassemble plus de français qu’à la dernière élection présidentielle. Surtout si les socialistes continuent à s’entre déchirer avec l’énergie qui leur manque pour gouverner ensemble. Il possède beaucoup de qualités qui plaisent aux français. Et son authenticité nous fera tellement de bien après tout le désordre que nous vivons. Cependant nous sommes un peuple si déconcertant qu’il est difficile de prévoir l’avenir.
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C’est qui le Monsieur sur le tracteur ?
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Il est facile de critiquer... après. Alors je critique... après (c’est facile).
Une des erreurs de Baillerou a été de vouloir "prendre" des gens de gauche ET de "prendre" des gens de droite alors que son discours et son programme n’étaient ni de gauche ni de droite mais s’inscrivaient simplement dans le courant européen général du centre démocrate (avant qu’un jour les populiste ne finissent par renverser cette tendance).
Autrement dit Baillerou tient tout seul sans avoir besoin du faire valoir manichéen stupide G<=>D décrié plus haut dans les commentaires. Il incarne une politique sociale (au sens de société) et économique classique et responsable (tout au moins dans son discours) à l’opposé de la "politique des lubies" du petit nerveux et de la démagogie souriante de l’autre.
Son échec tient non seulement de la communication (TV radio Presse) Gauche contre Droite qui a infantilisé les électeurs au point de leur faire croire que la droite=pognon=sécurité et gauche=pauvreté=laisser aller (pourtant la Bourse a été au plus haut durant les années de gauche alors qu’elle s’est ramassée durant les gouvernements de droite) mais également de son discours prenant appui sur ces deux piliers PS UMP alors qu’il aurait peut-être pu (là je donne des leçons... après les résultats) s’élever sur son propre discours sans parler forcément des autres partis.-
a été de vouloir "prendre" des gens de gauche ET de "prendre" des gens de droite alors que son discours et son programme n’étaient ni de gauche ni de droite
L’erreur de Bayrou a été (à défaut d’avoir clairement expliqué le contraire) de vouloir prendre des gens de la classe politique alors qu’on en a ras le bol (tous pourris ou presque). Bayrou pioche des idées émmergeant des flots de discussion du net, mais sans en comprendre la logique ni la base. Il continue à faire de la politique politicienne au lieu de faire appel au bon sens et au franc parler. Le Modem est le lieu de contradiction entre nouvelles orientations et vieilles structures, à l’image de son fondateur : on refait la devanture mais on ne touche pas à l’arrière boutique. -
Pour moi François Bayrou est l’homme le plus juste dans son programme qu’il propose dans la nouvelle politique qu’il veut pour un changement.
Rare je dirai même qu’il est le seul à parler de la dignité de l’être humain.-
Personnellement, ce que j’apprécie chez Bayrou, c’est à la fois son positionnement "équilibré", c’est à dire légèrement à droite mais pas trop (et encore, si on compare au paysage politique d’autres pays, il est vraiment de centre, voire de centre-gauche), mais surtout son attitude pragmatique et indépendante. Il cherche constamment à sortir de la "guerre des clans" dans laquelle ses détracteurs et les journalistes cherchent sans arrêt à l’enfermer. Bayrou ne se fiera qu’à sa propre analyse du problème donné pour imaginer ou défendre telle ou telle solution, peu importe qu’elle soit de droite ou de gauche. Certains n’arrivent même pas à concevoir qu’on puisse faire de la politique que cette façon, et ne jurent que par une immuable opposition gauche/droite. Ils pensent qu’on se doit et ne peut être que dans un camp ou dans l’autre et qu’on doit s’y tenir et y être fidèle quelles que soient les circonstances : soutenir aveuglément sa majorité si on en fait partie ou s’opposer systématiquement aux propositions de la majorité si on fait partie de l’opposition. Ce n’est pas ma conception de la politique. Moi, je suis pour le pragmatisme.
Je crois que la France doit faire un petit pas vers un peu plus de libéralisme, mais raisonnable, sans pour autant franchir la frontière qui ferait de la France "un pays Libéral ou ultra-libéral". Mais je crois aussi que à chaque problème il y a une attitude la plus appropriée qui sera, selon les sujets, plutôt de droite ou plutôt de gauche (voire parfois très à droite ou très à gauche), et je revendique la liberté de chacun de juger chaque situation en toute indépendance pour que la meilleure solution émerge et s’impose. Bayrou n’est pas le messie, loin de là, et comme certains l’ont fait remarquer, il est politiquement presque mort... en tout cas très affaibli (n’empêche, ses 18% à la dernière présidentielles étaient inattendus quelques mois auparavant et constituent une belle performance). Je n’étais pas vraiment d’accord avec toutes ses propositions, mais j’étais 100% d’accord avec la ligne directrice qu’il proposait pour le pays, ce pragmatisme et cette indépendance d’esprit qu’il était -malheureusement- le seul à incarner parmi les candidats. Or A mes yeux c’est bien là le rôle d’un président, de simplement montrer le chemin, donner un cap, et défendre fermement les principes de notre république (liberté égalité fraternité), auxquels Bayrou est très attaché -et pour lui, ce ne sont pas que des mots, ces 3 concepts dirigent chacune des idées qu’il défend pour le pays, des propositions qu’il fait-. Le détail des mesures, c’est au gouvernement et aux parlementaires de le définir, pas au président.
Tout l’inverse de ce que fait Sarko, qui gesticule dans tous les sens, se contrefiche des principes démocratiques et républicains -sauf quand cela sert ses intérêts personnels-, veut s’occuper de tout sans qu’on puisse définir de ligne directrice, en plus d’imposer des mesures -qu’il a en majorité promises, certes- mais qui se montrent inefficaces quand ce n’est pas contre productives, inégalitaires, injustes.... enfin, débiles, quoi !
Bayrou défendait fermement une politique de rigueur budgétaire, souhaitait concentrer ses efforts sur la réduction des déficits.... c’est une politique économique qui se discute, mais que personnellement je soutiens, et ça aurait changé d’un Sarko qui a avoué lui même en interview qu’il n’y comprenait pas grand chose à l’économie. Dommage d’avoir un tel président pour un pays dont le principal problème est la morosité de son économie et les conséquences sociales que cela génère !
Bayrou, bien que croyant est toujours soucieux de la laïcité, de la séparation des pouvoirs (y compris médiatiques) et de la place centrale que doit occuper l’homme dans nos sociétés c’est a dire à l’opposé du modèle anglo-saxon.
Dernière remarque à propos de Bayrou : derrière ses airs de paysan et sa connaissance de la "France profonde", n’oubliez pas que c’était probablement le candidat qui maitrisait le mieux les nouvelles technologies (internet....), qui comprenait le mieux les enjeux et les problématiques qui se posent autour de ces évolutions (voir sa position plus que réservée sur le projet DADVSI...). Ca aussi ca compte, avoir un président qui ne soit pas ringard, mais qui maitrise les outils de communication d’aujourd’hui et comprenne les bouleversements sociaux qu’ils peuvent apporter ! C’est à ce genre de détail et d’ambivalence qu’on peut voir si un candidat à la carrure pour être le président de tous les français", ce que Sarkozy ne sera jamais puisqu’il est adepte du "diviser pour mieux régner" au lieu du "rassembler"
Quant aux nombreuses défections que bayrou a subit parmi ses "proches", je crois surtout que leur cause est tout simplement carriériste : l’indépendance du modem, si elle est noble intellectuellement est difficile à tenir et est peut-être bien vouée à l’échec électoralement. Ceux qui sont partis l’ont compris et fait par intérêt personnel : ils estiment, probablement à raison, qu’ils ont plus de chances de réussir leur carrière politique en se soumettant à l’un des deux grands partis (en particulier celui qui est au pouvoir, tant qu’à faire), via une alliances et des compromis. C’est aussi une forme de pragmatisme, mais pas dans l’intérêt de la France... juste dans l’intéret de celui qui fait ce choix.
Bayrou a probablement une bonne partie des compétences nécessaires pour diriger intelligemment un pays.... on pourrait certainement rêver mieux mais se suis convaincu qu’il ne s’en sortirait pas mal. Par contre, il semble fort qu’il ne dispose pas des compétences nécessaires pour accéder au pouvoir... pour se faire élire ! Tout la limite de notre système démocratique (les compétences nécessaires pour accéder au pouvoir ne sont pas les mêmes que celles qui sont nécessaire pour bien le diriger).... mais faute d’avoir trouvé mieux, il faut bien faire avec...-
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Moi, je suis Bayrou, loin des liberticides de droite et des caciardises de gauches.
Soutenons le Modem, pour les prochaines échéances électorales, Européennes d’abord, Régionales ensuite. Quand nous aurons gagné, et montré que nous sommes crédibles, alors "la france de toutes nos forces" sera envisageable.
Oui, le parti de François Bayrou a pati de son inorganisation après les présidentielles, mais nous nous structurons et dès Octobre nous pourrons commencer à travailler et à tracer le sillon pour l’avenir de la france.
Nous saurons rester modeste dans la victoire, comme nous avons su plier mais ne pas rompre dans la défaite.
Haut les coeur
Vous avez tout mon amour.-
Bayrou est un vieux routier de la politique, qu’il a longtemps exercée dans le parti giscardien, et grâce auquel il a eu quelques responsabilités ministérielles. Il était à l’époque connu pour ne pas avoir d’opinion politique, et être légèrement plus que les autres dévoré d’ambition. Il a finalement réussi à assouvir celle-ci en s’emparant des ruines de l’UDF. Mais l’UMP, en tentant de lui piquer ce qu’il restait du jouet, l’a propulsé dans l’opposition. Je dois dire avoir été surpris en 2002 de le découvrir capable de montrer ses crocs.
En dehors de quelques banalités convenues du style "réduire la dette", ce que promettent tous les candidats et que ne tiennent jamais les élus, il n’a pas de programme politique, et s’en moque un peu. L’image qu’il a essayé de donner en 2007 a été celle d’un homme "en dehors du système" (ce qui dans son cas est franchement drôle), victime de l’ostracisme des médias (dont il ne se plaignait pas quand il faisait partie du sérail : quand on est dans le système, on ne crache pas trop dessus, mais l’opinion aime ce discours maintenant).
En premier abord, il n’a plus d’avenir politique. Mais il pourrait encore servir d’appoint au PS. C’est pour cela que Sarkozy essaye de retourner le MRG, en donnant quelques gages à Baylet et Tapie, pour neutraliser le centre gauche. Mitterrand est resté au pouvoir en divisant la droite. Sarkozy en est capable aussi.-
Vous commettez de nombreuses erreurs. Bayrou a fait preuve d’indépendance non en 2002, mais déjà en 1980 (revoyez un peu ses discours, le vôtre est convenu et n’est que le reflet de la doxa journalistique), ensuite lorsqu’il a suivi Simone Veil (ce qui lui a valu une inimitié fatale et totale de celle-ci car elle l’a accusé de l’avoir fait perdre, et de Giscard car il était tête de liste d’une liste avec le RPR) pour les élections européenne de 1989, il a fondé la nouvelle UDF en 1998 en se désolidarisant des présidents de conseils régionaux élus avec le voix du FN, il a décrété son indépendance en 1999 se battant contre Sarkozy déjà. Vous avez historiquement et factuellement tort. Dès après ses passages au gouvernement de 1993 à 1997 il a choisi définitivement l’indépendance. Ensuite vous déformez ses attaques contre la presse. Elle se situe à deux niveaux : la connivence avec le pouvoir et la finance, et - non le fait qu’il n’avait pas de passage suffisant (quoique cela était aussi vrai) mais que cette presse formatait le paysage politique en droite gauche, que le discours de la presse n’accréditait que cette possibilité jusqu’à l’incroyable éditorial de Colombani du Monde qui déclarait que voter bayrou était antidémocratique. Vous continuez à reprendre les arguments UMPS que bayrou n’avait pas de programme ni d’idée. Allez donc faire un tour sur le site bayrou.fr, allez à la page des thèmes (plus d’une centaine), téléchargez le document que vous auriez dû recevoir avec les professions de foi, et vous verrez que ce que vous dites - alors que pourtant vos articles prouvent que vous avez de la réflexion et des connaissances - est une pure contre-vérité comme aurait dit Marchais
Quant à son avenir vous avez la chance d’avoir une boule de cristal, car malgré une presse qui, mis à part cette dernière semaine, a été d’une dureté sans pareille, relevant sans arrêt les départs, qui en fait ne sont que les mêmes, qui donne à tour de bras la parole à des Arthuis, Cornillet et autres Bourlanges pour à chaque fois taper sur bayrou, qui " trafique " les résultats alors qu’aux municipales le Modem fait plus de 15 % là où il présente des listes on annonce un score national qui n’a pas de sens, alors que le Modem, ce qui pourrait vous surprendre) a plus d’élus municipaux que n’en avait l’UDF, ce qui prouve l’inverse de ce que vous dites, tout en amalgamant de l’autre côté tous les scores des divers droites avec l’UMP et des divers gauche avec le PS, cette presse qui ne fait pas ressortir que d’avoir conquis 45 000 nouveaux militants faisant passer le nombre de l’ancienne UDF de 15 000 à 60 000 est un exploit qu’aucun autre parti à ce jour n’a réussi, et encore de façon magistrale quand ce parti est attaque autant par l’UMP que par le PS et qu’il a eu un score terrible aux législatives, que cette presse n’appuie pas le fait qu’un autre parti CAP21 a trouvé le Modem suffisamment attrayant pour venir s’y loger, que des personnalité que le monde entier reconnaît comme Eva Joly qui sera peut-être candidate pour le MoDem ce qui prouve que ce parti attire et n’est pas un repoussoir comme voudrait le faire croire certains dont vous, ni une coquille vide, on ne parle pas non plus des commissions lancées par Corinne Lepage, on n’a pas non plus parlé de la convention européenne du 18 juin dernier lançant la campagne électorale avec des députés italien et anglais, des sociologues et des économistes, que c’est l’ensemble de l’UDF avec un score magistral, élus et militants, qui a accepté la fusion de l’UDF dans le MoDem, que le Bureau Politique de l’UDF, bureau politique transitoire élu par les militants de l’UDF, le 16 avril a donné raison à Bayrou à 19 voix sur 26 contre les Arthuis et autres Cornillet, ce qui prouve que cette fronde interne que l’on met sans arrêt en évidence n’est, non un simple épiphénomène car des élus ont peur pour leur miche, mais bien minoritaire comme le prouve la lâcheté de Cornillet d’avoir retiré sa contribution à côté de celle de Bayrou en juillet, comme avait fait Robien, pour éviter de se compter et de constater son échec, comme cette presse ne parle pas quand les sondages sortent que Bayrou est parmi la tête, chaque fois on nous parle de Royal, de Delanoe et tous les journaux qui relatent ces sondages évitent dans le chapeau des commentaires et très souvent dans le corps même du texte de parler de Bayrou. S’il est largement devant on va parler de la descente de Royal par exemple omettant de parler de lui. On donne la parole dans la presse à des opposants internes qui se font écrabouillés à chaque vote, mais on leur donne des importances extrêmes. Donc dans ces conditions, alors que ce parti jeune a commencé dans les pires conditions qui puissent être, avec des arrivants qui n’avaient jamais fait de la politique - et cela devrait vous alerter qu’un parti ait réussi à attirer des non engagés, des abstentionnistes, des personnes de tout bord - pires conditions car attaqué par l’UMP et le PS avec le relais local de tous leurs élus, le temps de parole démultiplié, la presse qui s’acharne, des élections iniques (le Modem aux législatives fait plus que le Nouveau Centre et à 8 fois moins d’élus), les municipales qui sont des élections d’implantation, le Modem vient de passer la pire période et avec en plus un grave problème d’organisation interne, entre dans une période nettement plus favorable. On verra ce que l’avenir nous dira, mais avec l’UMP qui est un conglomérat quine tient que par la peur et par la main mise de sarkozy et le PS qui a encore plus de courants et de leaders qu’avant, un PS déchiré entre les oui et les non à l’Europe, les pro- accord avec Bayrou et les anti accord avec Bayrou, avec ceux qui veulent être des sociodémocrates et ceux qui veulent être la gauche pure et dure, il y a certainement une place pour Bayrou. Mitterrand a été battu de nombreuses fois et a fini par être élu. De Gaulle a quitté le pouvoir par la petite porte et rentré par la grande et a fini par se retirer. Aujourd’hui le PS a perdu 40 % de ses militants, l’UMP cela va même chez les jeunes dans certaines sections jusqu’à 90 %, nationalement ils ont perdu plus de 60 % de leurs adhérents, alors si le Modem perdait entre 2007 et 2008 10 ou 15 % (on est passé de 70 000 à 60 65 000) ce n’est pas si grave et cela en fait le 3é parti de France. Et dans tous les raisonnements un élément a échappé à la sagacité journalistique c’est ce qui s’est passé en Angleterre les LibDem sont passé en voix devant le Labour. Devant !, mais comme le système électoral est un système majoritaire à un tour ils n’ont pas eu plus d’élus que le Labour. Alors les journalistes qui ne veulent entendre parler que de la bipolarisation n’ont pas fait même un entrefilet sur cette révélation. Or ils auraient dû en faire des articles de fond et nombreux, s’interroger sur cette évolution. Et cela c’est encourageant pour le Modem. Mais moi non plus je n’ai pas de boule de cristal, je ne fais qu’espérer que la conjonction permettra à ce mouvement de progresser. -
@Imhotep : Votre argumentation est valable sur certains points.
mais vous dites : "" Aujourd’hui le PS a perdu 40 % de ses militants, l’UMP cela va même chez les jeunes dans certaines sections jusqu’à 90 %, nationalement ils ont perdu plus de 60 % de leurs adhérents, alors si le Modem perdait entre 2007 et 2008 10 ou 15 % (on est passé de 70 000 à 60 65 000) ""
1) Les adhérents 2006 au PS et à UMP étaient des adhérents à 20 Euros. Parmi les adhérents à 20 Euros, du Ps,il y a dû y avoir des sympatisants UMP, à qui on a dit de voter S. Royal lors de investiture Candidat PS. En effet, NS pensait qu’il gagnerait face à SR (mais pas face à DSK). es adhérents n’ont pas renouvelé.
2) Après la "montée en soufflet" de la Présidentielle, le nombre d’adhérens baisse
3) Bien que convenant que la création du M.D ne soit pas facile, il y a eu trop de râtés, de dénis de démocratie interne ! le MD perd beaucoup + d’adhérents que vous ne le dites. Je le regrette ! mais c’est un fait. Vous devez être au courant des blogs etc..
4) Depuis env ; 2-3 mois, la presse donne bcp + la parole à FB : plusieurs ITW dans Figaro, le Monde , dans plusieurs radios.
Le Figaro- explication. Corbeil Essonnes : maire sortant (et actuel) Mr DASSAULT. Le MD a fait volte face ./. à ce Sénateur-maire : On a d’abord dit à N. Boulay-Laurent de ne pas être sur liste de Dassault, puis inalement qu’elle le pouvait. Donc, le Figaro ouvre ses colonnes
encore ce matin Itw son titre : "Bayrou attend son heure ".. Il va réécrire un livre (déjà indiqué voici 2 mois). Ce livre aura le même sujet que celui sorti voici 2 mois par JF KAHN.
La France n’a pas besoin d’un livre ! mais d’un parti qui soit en accord avec ses Chartes , statuts, et qui réactualise le Projet présidentiel
5) Je vous l’accorde. UMP a des sérieux pbs. Normal !
le MD est à la "croisée des chemins" :
- soit "renforcement de la ressuscitation de UDF historique" (ça en a pris la tournure)
- soit véritablement : DEMOCRATE
mais pas "géométrie variable" -
Bizarre Ent je vous voyais plus jeune....
En effet vous semblez réagir comme les gens de mon age (la quarantaine) qui ont connu le Bayrou d’avant celui ou il n’etait pas un "Rebel’z trop qui tue" (mais alors vraiment pas du tout) mais un bon caniche du systeme, avec pleutre soumission au libéralisme et non moins belle soumission européaniste dans tout l’horreur qui en est survenue....
Pour les jeunes je pense que ça doit marcher , vu qu’ils ne l’ont pas connu à l’epoque ou il etait le digne fils de Giscard ... et ou il excellait si peu dans les different misteres dont il a eu la charge...on se souvient tous de son passage a l’education national !
Bayrou , un rebel moi aussi je me marre, en esperant que ce genre de posture ne prendra pas autant de pigeons dans son filet que ne l’a fait le sarkozysme, mais apres 5 ans du gnome elyséen je pense que les Français seront pret a se prendre la version "a sec" de l’Euromondialiste libérale : Mr Bayrou !
Apres il pourra aller faire son rapport à la Trilatérale !. -
@ imhotep
Je vous suis, je vous suis. Bayrou était indépendant en se baladant entre factions UDF et RPR. Et s’il critique la presse, ce n’est pas seulement parce qu’elle ne parle pas de lui, bien que je ne l’aie jamais entendu en parler avant 2005.
Vous continuez à reprendre les arguments UMPS que bayrou n’avait pas de programme ni d’idée.
Je vous rassure : c’était à mon avis également le cas de l’UMP et du PS. Par contre, l’UMP avait amha beaucoup plus d’arrière-pensées que PS et modem. Dont certaines apparentes, ce qui l’a fait élire.
@ gzorg
je vous voyais plus jeune....
J’ai 52 ans et je pense encore une bonne mémoire.
le Bayrou d’avant celui ou il n’etait pas un "Rebel’z trop qui tue" (mais alors vraiment pas du tout) mais un bon caniche du systeme
Oui. Ca déchire. Ca m’a fait le même effet que la conversion de Fabius. -
par Alain-Goethe (IP:xxx.x98.30.185) le 11 août 2008 à 18H01
@Imhotep :
3) Bien que convenant que la création du M.D ne soit pas facile, il y a eu trop de râtés, de dénis de démocratie interne ! le MD perd beaucoup + d’adhérents que vous ne le dites. Je le regrette ! mais c’est un fait. Vous devez être au courant des blogs etc..
Votre histoire des blogs c’est une tarte à la crème. Il y en a une dizaine qui fait beaucoup de bruit. C’est tout. Tout parti a des contestataires. Ce qui compte c’est 26 avril 2008 Maison de la Chimie 2 500 militants se sont déplacés de toute la France Ovation de Jean Lassalle et de Bauyrou. Tout le monde dans le même sens. C’est le 8 juin 2008 salle comble à la maison de la Chimie (2 500 militants) Tout le monde derrière Bayrou. C’est près de 16 000 votes pour la contribution de François Bayrou avec 99 % de vote positif. C’est le 16 avril 2008 19 votes sur 26 pour l’indépendance du Modem et l’intégration de l’UDF dans le MoDem lors de ce bureau politique transitoire, BP légitimé par son élection par une majorité écrasante lors du congrès de l’UDF le 30 novembre 2007, donnant un mandat clair à Bayrou, c’est le vote à 92 % au mois de janvier 2006 à Lyon pour la ligne d’indépendance derrière Bayrou. Alors vos quelques blogs et vos quelques militants dont Julliard mis en extrême minorité le 1er décembre 2008 lors de ses propositions de statuts par les membres présents du congrès fondateur du MoDEm, Julliard qui ne s’en est pas remis et depuis casse du sucre sans arrêt sur le dos du MoDem, c’est Rachid Taha qui a été claque la porte avec arrogance puis est attaqué par les militants outrés par son attitude et présent lors du vote du règlement intérieur tellement il était agressif et insupportable. Il est allé ensuite baver devant la presse violant en cela la charte d’éthique qu’il se doit de respecter en tant qu’adhérent du Modem. Alors vous pouvez vous les garder vos contestataires de pacotilles qui ne sont que des ego sur-dimentionnés et qui disent à Bayrou élu par plus de 90 % président du Modem : qui es-tu toi ? Rien que celui qui est à la tête du Modem, rien que celui qui a réuni plus de 18 millions de voix sur son nom et non 1/60 0000 ce que n’est finalement un militant, comme moi.
4) Depuis env ; 2-3 mois, la presse donne bcp + la parole à FB : plusieurs ITW dans Figaro, le Monde , dans plusieurs radio
Erreur cela ne fait que trois semaines et non 2-3 mois. Et pourquoi ? Uniquement parce qu’il a été le premier à s’indigner de l’affaire Tapie. Pour preuve le 8 juin dernier à la convention européenne qui réunissait 2500 personnes avec Eva Joly, des députés anglais et italien, la presse n’a pratiquement pas fait écho. A l’époque on a eu le droit pendant un mois et demi tous les jours des articles sur Royal, Lang, Delanoe, Aubry, Vals, Hollande, Mosovici, le PS, les rivalités, les stratégies, un foin pas possible en dehors de toute actualité réelle et intéressante, enfin tous les poids lourds du PS et notamment au moins cinq ou six fois pour Delanoe alors que le PS ne se réunit qu’en novembre et pas un mot sur cette convention européenne de 2 500 personnes. Vous plaisantez donc. Ensuite en ce qui concerne le Figaro vous dites tout simplement n’importe quoi. Il est le quatrième interviewé. Lisez donc il y a un numéro. Ce sont des femmes et des hommes politiques qui sont interrogés pendant les vacances. Il y a actuellement NKM. Aujourd’hui en une Accoyer et Yves Jégo plus NKM (3 UMP !) Si vous prenez la page politique du Figaro.fr (pas difficile à faire) il y a 28 articles 1 pour Bayrou 3 pour le FN (qui des deux a fait un plus gros score aux présidentielles ?)19 pour l’UMP et le gouvernement (19 !) et 4 pour les socialistes. Voilà une preuve par 9 que vos dires sont délirants. Ensuite votre réflexion sur écrire un livre ce n’est pas ce que l’on demande. Vous faites partie de ces gens qui ont sans arrêt pour réflexion, quand on parle de ceci on ne parle d’autre chose. Réaction stupide. Comme si parler d’une chose empêchait de parler d’autre chose. Comme si faire une chose empêchait de faire autre chose. Ce raisonnement a le don de m’énerver tellement il est simplificateur et simpliste tout en étant faux. Je suppose que vous ne pouvez pas couper votre viande en répondant à une question.Ce n’est pas parce que Bayrou écrit un livre que d’autres chose ne se passent pas. N’a-t-il pas réagi à l’affaire Tapie ? n’a-t-i pas réagi à la constitution ? Le règlement intérieur d’a-t-il pas été voté ?La prochaine université d’été ne se prépare-t-elle pas ? Les élections départementales ne vont-elles pas avoir lieu en septembre ? Vous dites décidément n’importe quoi. Enfin vous parlez de déni de démocratie au sein du Modem. En cela vous dites aussi n’importe quoi. C’est avec une majorité démocratique que le MoDem s’est fondé le 1er décembre 2008. C’est avec une majorité que François Bayrou avec son équipe a été élu pour trois ans. Cela cela s’appelle la démocratie représentative. Vous voudriez qu’à chaque décision on en appelle aux militants. c’est de la pure hérésie. Un maire élu avec ses adjoints, est-ce qu’on lui demande pendant six ans de consulter à chaque décision ses administrés ?Non c’est mis au vote au sein du conseil municipal. Comme il y a le conseil national pour le Modem qui ’est déjà réuni trois fois, comme il y a les conseils départementaux, comme il y a le bureau politique. C’est vraiment d’une stupidité crasse. De plus, vous diffusez ce genre d’information fausse qui fait mal au MoDem. Comme le fait Julliard. Comme exemple, il critique la journée du règlement intérieur en disant que presque rien n’a été discuté ce jour. D’une part c’est faux, il y a eu des discussions, et d’autre part la discussion a eu lieu pendant plus de trois semaines avec des centaines d’amendements. La discussion a bien eu lieu mais avant. C’est de la pure désinformation. La journée de vote n’était que la journée de synthèse. Et certaines propositions ont du reste été acceptées ce jour là. -
@Imhotep . Je vois que vs êtes très calme .. Aérez un peu votre texte, ça sera + clair.
Vous dites : " Alors vos quelques blogs et vos quelques militants " = c’est plus que cela !
" , c’est Rachid Taha qui a été claque la porte .. " = il s’appelle Docteur Farid Taha ( et F ; Bayrou l’avait appelé TAhi" (mais c’est pas grave)
- A 61 ans, je ne cherche pas de poste à l’intérieur du MD. J’ai aidé des candidats MD , à plusieurs reprises. J’ai participé à des réunions. J’ai vu les éternelles manoeuvres de "rétention d’infos" (comme dans certaines entreprises).
- ce parti m’a déçu . NOUS SOMMES NOMBREUX ainsi !!
- Les Elections internes de septembre = Vous savez comme moi que les "dés sont pipés" : d’une part ceux qui disposent ,depuis le début du MD, des fichiers d’adhérents et d’autre part ceux qui réclament ,depuis des mois, plus de transparence et de DEMOCRATIE interne ( sans succès)
- ""Vous me parlez de ce que je sais (ou ne sais pas) faire qd je coupe ma viande ""= je vous retourne ces mots, "ces phrases de Votre discours, je vous les restitue. elles sont hors propos"
- Si le BUREX (Bureau Exécutif composé pour moitié de Sénateurs "Union Centriste") et un nombre important des Bureaux provisoires départementaux ne changent pas leurs pratiques, le nombre d’adhérents va continuer de baisser.
- Avec calme, je vous le dis : car ce parti en a déçu + d’un. La situation peut encore éventuellement s’améliorer.. mais nous sommes nombreux à être de + en + sceptiques
ex : Billère (64) = volte face de FB vis à vis de Mr CHAUTEAU (j’ai un dossier là dessus).. etc..
- Pour être positif, je concède que les autres partis c’est pas mieux..
" Faire de la politique autrement " ?? Je reconnais que sur Lyon, Mercier, Aziere (depuis peu) etc.. pas simple . Guten Abend (Bonne soirée) -
Rebonsoir.
En complément de mon message ci-dessous, quelques autres lignes ;
Vous écrivez à mon encontre, moi qui ai appartenu au même parti que vous :
" Vous faites partie de ces gens qui ont sans arrêt pour réflexion, quand on parle de ceci on ne parle d’autre chose. Réaction stupide. Comme si parler d’une chose empêchait de parler d’autre chose. Comme si faire une chose empêchait de faire autre chose. Ce raisonnement a le don de m’énerver tellement il est simplificateur et simpliste tout en étant faux. Je suppose que vous ne pouvez pas couper votre viande en répondant à une question.Ce n’est pas parce que Bayrou écrit un livre que d’autres chose ne se passent pas. N’a-t-il pas réagi à l’affaire Tapie ? n’a-t-i pas réagi à la constitution ? Le règlement intérieur d’a-t-il pas été voté ?La prochaine université d’été ne se prépare-t-elle pas ? Les élections départementales ne vont-elles pas avoir lieu en septembre ? Vous dites décidément n’importe quoi. Enfin vous parlez de déni de démocratie au sein du Modem. En cela vous dites aussi n’importe quoi " . Merci de ce langage pas triste !
- Est ce ainsi que vous allez donner envie aux Agoranautes d’adhérer au Modem ?
- Comme tout humain, FB a des qualités. Mais il gagnerait à accepter l’aide desintéressée d’adhérents qui lui ont fait des propositions en matière de "cercles de méthodes", d’organisation etc..
- Elections de janvier au Conseil National : je vais pas insister.. car vous savez de quoi je parle..
- Nous avons été nombreux à demander un minimum de transparence. face à des non réponses, chacun "compte alors les coups", jusqu’à ce que ...
- hélas, c’est un malheur pour la France..
- mais à l’échelle planétaire, il y a des problèmes bien plus sérieux. -
@ l’auteur. Vous dites :
"D’un côté, à l’extérieur, on lui reproche de faire le jeu de la gauche, de ne pas avoir choisi encore la majorité présidentielle et les socialistes, d’avoir abandonné ses troupes inquiètes de leur réélection, bref, d’être passé à gauche sans faire preuve de responsabilité vis-à-vis des élus qui le soutenaient."
En fait, il n’a pas abandonné " ses troupes" ; c’est qq politiciens de métier qui l’ont abandonné.. afin de retrouver leur siège.
Ce reproche de "ne pas avoir choisi d’être dans la Majorité présidentielle" on va l’entendre de - en -, car bien plus que 50 % des électeurs ont bien mis dans leur tête le fait que leur situation se dégrade (et se dégradera) sous le quinquennat de NS. donc ce reproche n’est + valable pour le futur !
"" De l’autre côté, à l’intérieur, on lui reproche exactement l’inverse, de se comporter comme un féodal de la vieille UDF, de continuer les alliances à droite, " ,.
En fait, on assiste depuis qq mois à "promouvoir l’image d’une " Autre droite ". En se plaçant dans hypothèse crédible d’une profonde desaffection des Français vis-à-vis du pouvoir Sarkozien, FB a pratiquement une seule idée en tête : candidature de Recours en 2012 (dernier Recours.. car la situation sera grave) - "l’Autre Droite" (sous-entendue celle de la tradition chrétienne notamment- avec des accents d"humanisme"... bien sûr nuellement une "extrème droite")
Vous dites encore
"" On lui reproche de rester dans l’ambiguïté des alliances secrètes, tant à Lyon qu’à Marseille ou ailleurs, et de revenir au naturel vers une alliance anti-socialiste, comme l’ont illustré sa propre candidature aux municipales de Pau (où il combattait la liste socialo-communiste) et son soutien sans équivoque pour celle d’Alain Juppé à Bordeaux.""
= Les choix "à géométrie variable" et les revirements nombreux , dictés par FB et le Bureau Executif National (BUREX) du MoDem ont laissé de profondes traces dans le M.D : manque de DEMOCRATIE INTERNE, manoeuvres politiciennes (Corbeil Essonnes, Billère), DUALITE incompréhensible dans les postures.
En effet, le M.D a d’abord incité ses adhérents à être Actifs (sans leur donner de consignes très précises), en les considérant dans un 1er temps comme VALABLES, responsables ;des adhérents ont intégré, en toute bonne foi, des listes municipales , afin d’être utiles etc.. ; puis (2 mois env. après Municipales) , après désignation par FB et par le BUREX d’un C.C.C (Comité Conciliation et Contrôle), organisme d’arbitrage : convocation devant ce C.C.C de 90 adhérents env. du MoDem pour leur reprocher leur action lors des Municipales etc..
De nombreuses infos existent sur des blogs .
- le MD ne fait pas de "politique autrement " (en desaccord avec le fameux slogan)
- UMP : pas mieux (cf le JDD d’hier le 10/8 : jeunes UMP sont très déçus
- PS : les leaders entre eux ne s’aiment pas.. ; mais au moins (à l’inverse d’autres partis), il y a de la diversité. Ils pratiquent moins le double langage que les autres ! en plus, ils ne sont même plus beaucoup "à gauche "
- En résumé, ces notions de "gauche", "droite" et "démocrate" sont à géométrie variable. Ceci est moins important que la situation générale mondiale non ?
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Bizarre Ent je vous voyais plus jeune....
En effet vous semblez réagir comme les gens de mon age (la quarantaine) qui ont connu le Bayrou d’avant celui ou il n’etait pas un "Rebel’z trop qui tue" (mais alors vraiment pas du tout) mais un bon caniche du systeme, avec pleutre soumission au libéralisme et non moins belle soumission européaniste dans tout l’horreur qui en est survenue....
Pour les jeunes je pense que ça doit marcher , vu qu’ils ne l’ont pas connu à l’epoque ou il etait le digne fils de Giscard ... et ou il excellait si peu dans les different misteres dont il a eu la charge...on se souvient tous de son passage a l’education national !
Bayrou , un rebel moi aussi je me marre, en esperant que ce genre de posture ne prendra pas autant de pigeons dans son filet que ne l’a fait le sarkozysme, mais apres 5 ans du gnome elyséen je pense que les Français seront pret a se prendre la version "a sec" de l’Euromondialiste libérale : Mr Bayrou !
Apres il pourra aller faire son rapport à la Trilatérale !. -
oups desole cela s’adressait au post precedent
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S. Royal avait fait le bon choix en préconisant un accord avec Bayrou, mais certains au PS ont torpillé cette initiative. C’est pourquoi Sarkosy est au pouvoir aujourd’hui.
Enorme erreur. Il serait temps de sortir de l’affrontement pseudo-idéodologique droite-gauche et de construire des choses valables. Mais tant que le PS sera squatté par des arrivistes et des incapables, peu d’espoir.
quand je pense que ce parti en est à faire des arguties sur la signification du libéralisme... -
son discours sur la dette est particulièrement néfaste
1) parcequ’il n’a rien compris au problème de la dette publique qui est avant tout un problème de politique monétaire mais on va pas trop lui en vouloir aucun candidat ne l’a compris de toute manière
2) parceque ce qu’il propose ce n’est rien d’autre que l’immobilisme, de la gestion comptable pure et dure, alors que les gens attendent de profonds changements
certes il a voulu se faire passer pour quelqu’un de responsable en tenant un discours "je vais faire attention aux deniers publiques et être économe" face à des candidats particulièrement généreux en promesses
( ce qui est stupide vu que tout le monde avait conscience qu’ils ne les tiendraient jamais leurs promesses )
mais l’envers du décors c’est qu’il réagit exactement comme ceux qui ont mis en place tout le système monétaire qui est à l’origine de la dette veulent que l’on réagisse
ils ont mis en place ce système pour s’en mettre plein les poches évidemment mais aussi pour réduire les capacités d’intervention de l’état dans l’économie ( enfin ce sont les interventions à caractère social surtout qui les dérange, ils sont toujours enthousiastes aux interventions de l’état quand ils s’agit de les sauver de la faillite quand ils ont pris trop de risques ( cf crise des subprimes ) )
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Pour moi, François Bayrou est d’abord victime de la bi-polarisation droite-gauche de la vie Française et du soutien de ce principe par les médias.
La derniere campagne a montré que les deux candidats Royal / Sarkosy étaient avantagés en temps de parole et d’exposition, ainsi que par les commentaires peu amenes ou dubitatifs sur Bayrou.
Le monde économique et financier possede des pions dans les deux grands partis, et sans doute moins chez Bayrou. D’où l’attitude des médias.
Tant que nous laisserons à ce point les médias "faire" l’élection et adouber des candidats, la démocratie s’éloignera.-
BAYROU est d’abord victime du peu de crédibilité du peu d’idées qu’il peut avoir,sans parler de tout les opportunistes qui ont quitté le navire pour de l’argent (salaires ou places à l’UMP)
BAYROU c’est une sorte de LEPEN light mais qui n’ose s’affirmer de peur de prendre ses responsabilités-
Lerma : BAYROU c’est une sorte de LEPEN light mais qui n’ose s’affirmer de peur de prendre ses responsabilités"
Lerma ose tout.
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Lerma est une sorte de Sarkozy, l’intelligence en moins !
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TALL 12 août 2008 10:14ANTITALL = pyralene...( voir les ip ici )
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TALL 12 août 2008 14:11Salut papy
C’est le niveau du fan-club à momo... rédac soutenu à fond par AV, puisqu’AV a été jusqu’à présenter ses excuses à Gül à la place de momo pour ses insultes.
Question laxisme, on touche le fond là.
AV a joué la carte de l’intégrisme anti-US avec le 0911, résultat : le site est infesté d’intégristes.
Et maintenant ? -
Que Bayrou reste comme il est et continue de rassembler les déçus du PS et les antiSarko.
J’ai voté pour Bayrou et voterai pour lui en 2010.-
2010 ? excellente idée !!
Sinon, vous démontrer encore ce qui "fait" exister Bayrou ; son opposition aux "autres"
A par cela, pas grand chose.....-
@vivelecentre !
La réduction à ce que Bayrou existe grâce à son opposition aux "autres" déduit que votre "centre" est vraiment simpliste, et cela veut tout dire ! merci d’avoir nous démontré la perspicaité dans son analyse par le "nouveau centre"
Pour clore le sujet, je vous dédicace ce proverbe sémite " les chiens aboient, le caravane passe !"-
Vive le centre n’est pas nouveau centre ! (morin bayrou, même ecole..)
mais ce n’est pas très important, pour le reste, demandez a votre patron de faire autre chose que de la critique systématique , de faire des propositions et/ou de mettre les mains dans le cambouis plutot que de jouer sur la politique du pire, miser sur les débâcles des uns ou des autres et rêver de récupérer la mise...
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