Cher Am,
Certes il y des limites, mais elles ne s’appliquent qu’à des cas extrêmes qui sont atteints rarement.
Parce que pour vous, l’insulte n’est pas un cas extrême ?
Certes les caricatures peuvent être interprétées de plusieurs manières. Mais certaines ne laisse souffrir d’aucun doute.
Par ailleurs, vous les voyez avec votre vision unilatéral de petit occidental imbu de sa culture, en négligeant que le monde est multiple. Vous posez, dans vos propos, le postula, que vous jugez indiscutable, que vos valeurs sont celles qui font référence dans le monde.
Vos interprétations ne sont pas celles de ceux qui sont visés. Alors cessez votre petit jeu arrogant qui certes vous sied à merveille mais met en évidence que vous pensez détenir la seule réalité du monde qui nous entoure.
Mais continuez sur cette voie, et vous porterez la responsabilité de la loi ; car à l’inverse de ce que vous avancez, c’est par le raisonnement que nous pouvons vivre ensemble sans nécessité des lois. Continuez donc à penser que la liberté peut aller à la limite de l’insulte la plus inacceptable, et notre société ne sera plus régit que par des lois qui renverront nos libertés par dessus bord !
C’est vous qui vous trompez de combat !
P.S. : Puisque vous êtes un érudit
, avez-vous la réponse à une question simple ? Pourquoi France Soir décide de relancer ce débat au nom de la liberté d’expression fin janvier 2006 alors que les premières réactions datent de septembre 2005 ? Faut-il quatre à cinq mois pour qu’un journal réagisse pour préserver votre « liberté d’insulte » qui vous est si chère ?