J’ai des interprétations quelque peu différentes es votres, je m’en excuse
1. Comportement présidentiel
Le dialogue direct avec le président de la République, son humour parfois vachard, son langage peu châtié le rapprochent immanquablement des "gens". Il les représente mieux en leur ressemblant.
Tout "voyou et menteur" qu’il fût, Chirac était bien plus proche des gens, il était même proche des vaches. Il jurait rotait et s’empifrait. C’était son côté sympathique. Le comportement de NS est plus proche de l’ado attardé qu’on n’aime pas inviter à son anniversaire mais qui s’impose et ne sait pas se tenir.
2. Rapports avec l’argent
La France est un pays frileux dans ses rapports avec l’argent.
Nicolas Sarkozy n’a pas de rapport avec l’argent mais une volonté ostentatoire de montrer qu’il est au sommet (d’ailleurs y sera-t-il un jour ?). C’est le fameux Bling Bling qui colle parfaitement à la fatuité de son comportement. Une fois de plus cet image d’adulescent revanchard de ses échecs passés et du mépris qu’il a du subir remontent à la surface de l’homme qui a pris le pouvoir.
3. Dans la politique économique et sociale
Personnellement je n’ai pas vu de politique particulière, ni de politique du tout. Il s’agit d’une suite ininterrompue de "coups" médiatique, d’une soif des lubies inextinguible, d’une incapacité à gouverner flagrante et dangereuse pour la France et l’Europe.
4. Transgressions institutionnelles
NS rêve de gouverner en "paternaliste", de migrer vers un régime présidentialiste, de régenter comme ces patrons souverains en leur entreprise qui décident de tout et agissent partout en n’importe quelle occasion. Une méthode qui ne fonctionne ni dans les grandes entreprises ni dans les grands états. Executif, législatif, judiciaire, média, tout cela devrait être regroupé à l’Elysée, dans différents cabinets, om NS serait partout à la fois et sur le plateau de Poivre d’Ar... du remplaçant de l’ejecté.
7. La sécurité
Il ne s’agit pas de gérer la sécurité (qui est déjà très élevée comme dans beaucoup de pays occidentaux) mais de manager la "peur" infligée aux citoyens dans l’espoir de les contraindre de les controler de les faire marcher droit. Si l’on regarde de plus près, aucune des mesures "sécuritaires" n’est venue à bout des assassinants, des enlèvements, du terrorisme, de la drogue... La pénalisation galopante de toute activité humaine en est un des aspects les plus effrayant. Il faut un responsable, et un coupable, pour tout et rien à la fois. Violence (euh "délinquance") routière, plus d’excuse de minorité, bientot des peines pour les chiens, les chats, les canaris...
Cela fait plus d’un an que la France attend un gouvernement adulte et responsable capable d’aborder les problèmes de société avec sérieux et sans passion ni compassion. Il reste encore plus de 3 ans à reculer.