Je voudrais rappeler une donnée pourtant simple :
Ce n’est pas le nationalisme qui provoque les conflits, c’est sa négation.
Ce genre de débat me rappelle toujours une réflexion que je me faisais dans les années 70-80 en lisant "Le Monde". Dans ce noble journal de référence le terme "nationaliste " était toujours connoté positivement pourvu qu’il s’applique à tel ou tel mouvement révolutionnaire du tiers-monde.
En revanche, cela devenait un terme péjoratif, malodorant même, toujoursaffublé des guillemets du mépris dès qu’on l’appliquait à des hommes, mouvements, dirigeants appartenant à un peuple européen.
Sauf les "nationalistes corses" : ceux-là ne pouvaient être tout à fait mauvais puisqu’ils s’en prenaient à la France...
Aujourd’hui, le mondialisme a avancé a grands pas et tous les nationalistes sont mauvais, le terme est devenu tellement obscène qu’on lui substitue le terme de "populisme" pour ne pas avoir à salir son stylo en l’employant.
Est-il encore utile de chercher à expliquer que le nationalisme -au moins en France - est une doctrine politique déjà ancienne, qui a ses lettres de noblesse, ses grands hommes et ses penseurs, ses héros et ses martyrs et qu’il recèle toujours les seules promesses de l’avenir, tant semblent peu nombreux ceux qui semblent seulement capables de distinguer vaguement de quoi on leur parle ?
C’est peut être très vilain, le nationalisme, mais ce que je constate, moi, c’est que ceux qui prétendent le mettre au pilori, c’est toujours à l’existence même de la Nation qu’ils finissent par s’en prendre.