Je replace ici, ce que je mis plus haut pour faire débat....
Si Gamelin avait poussé son avantage (durant la drole de guerre), il aurait entamé la manoeuvre que Hitler craignait mme si l’armée française avait une perception de la manoeuvre désuète, elle possédait assez de troupes pour contraindre Hitler à revoir ses plans.
On a dit que Gamelin était un piètre tacticien, c’était surtout un homme de bureaucratie militaire avec une morale surannée. Il était malade, a-t-on dit, miné par une syphilis contracté au bordel de la colonie.
Pauwels, l’historien belgo-canadien ne dit pas autre autre que Annie Lacroix-Riz.
En Belgique, tous savent bien que la maison royale était, dans l’entre deux guerre, pro-allemande.
La peur du bolchevisme et des soviets était telle parmi les élites qu’ils auraient vendu leur ombre afin d’en finir avec les révolutionnaires russes.
Tout le monde jugeait à l’envers et une grande confusion s’était emparée des esprits tandis que l’ensemble des pays France-Belgique-Hollande etc....était entrée dans une culture de l’échec et de la victimisation....qui s’était installée après l’horreur de la Grande-Guerre, durant laquelle les élites ont envoyé leurs concitoyens au casse-pipe pour protèger leurs intérêts....en fait 14-18 et 40-45, c’est la même guerre.
Dans ce climat, d’autres se sont servi....
L’insanité, je crois que le terme convient bien à cette période, l’insanité des esprits.
Pour en revenir à Madame Annie Lacroix-Riz, elle est de gauche et se considère comme une historienne radicale. Elle démonte les mythes....c’est bien. Pour le lecteur, il suffit de savoir quels sont ses sympathies.
Il ne reste pas moins vrai, qu’il est temps de revisiter cette période afin de bien comprendre la nôtre qui en est le prolongement direct.
Lenine avait montré cette collusion du pouvoir politique et du pouvoir financier, il pensait que le parlementarisme était une affaire qui permettait cette collusion caché sous l’apparent débat démocratique, Hitler pensait de même.
Je suis d’accord avec Mme Lacroix lorsqu’elle dit qu’une méthodologie basée sur la compréhension des rapports de forces socio-économiques est la base d’une bonne approche historique, les moyens de productions et la détention des ressources et des savoirs faire sont aux centre des enjeux sociétaux