Tout d’abord au sujet des "sectes" dont on dit qu’une de leurs particularités est de "couper ses adeptes du monde extérieur", disons, du monde habituel (lieu, coutumes, culture, tournure d’esprit, fonctionnement intellectuel, cercle d’amis...), on imagine qu’une religion d’un autre continent, peu répandue dans un pays ou pratiquée uniquement par des ressortissants de ces pays lointains, puisse pour certains être une secte alors que dans la même communauté, il s’agit bien d’une vraie religion.
600 000 bouddhistes pratiquant en France (évaluation), 5 millions de français sont sympathisants. La plupart des français convertis, le sont au bouddhisme tibétain. Le bouddhisme tibétain est très minoritaire dans le monde (4% = 8 millions). Les bouddhistes sont 400 millions dans le monde. (La Croix, rubrique Religions)
On ne peut donc pas considérer le bouddhisme comme une secte.
Pour la non violence, à définir plutôt peut-être comme une attitude privilégiant l’intelligence, le coeur et la raison, pour faciliter le traitement d’un différend, plutôt que le recours à la force, sans pour autant négliger le fait que le recours à la force engendre la violence et marque un point de non retour.
Et non, c’est là où le bât blesse, de négliger le différend...
Tout ceci n’étant que très théorique car, quelques bombes sur une ville suffisent à faire prendre conscience, et pour longtemps, à une population locale, que la force c’est la destruction et que la destruction c’est la perte d’êtres chers. Alors : haine ou résignation ? Le chemin sera long.
Pour le Tibet, il s’agit de faire plier un peuple, de le dissoudre, de le museler après avoir tenté - et poursuivi - une répression sans mercie. Récemment annoncé, 1 million de chinois (consentants ?) seraient envoyés dans cette province de Chine pour "diluer" la population. Une autre façon de faire disparaître sa culture et son identité. C’est une forme de génocide.
Ceci rappelle ce qui s’est passé en Angola (et ailleurs en Amérique du Sud) lors de la colonisation par les portugais : le premier enfant des femmes angolaises devait être le résultat d’une union avec un homme portugais...
Assimilation...
Qu’est-ce que la violence ?