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Accueil du site > Actualités > Société > La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à (...)

La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à Evry

L’édification de Khanh-Anh, la plus grande pagode d’Europe, a débuté en 1996 et se poursuit, tributaire des financements exclusivement collectés auprès des fidèles, notamment vietnamiens de Bagneux, à l’origine de ce projet. L’édifice comprend également un monastère.

Le Bouddha peut y être vénéré depuis plus de quatre ans, bien avant la couverture des toits par une multitude de tuiles émaillées, fabriquées en Chine selon des procédés ancestraux, récemment posées par des artisans spécialisés. Ces tuiles étaient déjà présentes sur le site, il y a quatre ans, lorsque nous nous y sommes rendus, accueillis avec bienveillance par la petite équipe qui y travaillait ce jour-là.

caisses provenance
            chine
Bouddha
            Evry
tuiles pagode
            d'Evry

Ceci donne une idée de l’effort financier consenti par les communautés bouddhistes européennes depuis plus de dix ans pour élaborer un bâtiment de qualité exceptionnelle, qui honore la ville d’Evry et sa communauté urbaine, non loin de la plus grande mosquée d’Europe, de la cathédrale de la Résurrection, de deux synagogues et d’un temple protestant.

La jeunesse « Peace and Love » de Mai-68 s’est tout naturellement tournée vers les adeptes de la non-violence.

Le bouddhisme, religion et philosophie, a vu le jour grâce à un sage de la tribu Sakia, nommé Bouddha qui signifie l’« éveillé ». Il a vécu entre 560 à 480 avant J.-C. Le bouddhisme a largement influencé les religions issues du Xe au VIIe siècle avant notre ère, pratiquées en Inde, en Chine et « Indochine » et dans toute cette région du monde, y compris au Japon, apportant une dimension métaphysique aux systèmes religieux destinés à maintenir l’ordre dans des sociétés hiérarchisées et divisées en castes.


En Inde

L’hindouisme pratiqué par les adeptes de la « Loi cosmique universelle sans origine », subtil équilibre entre les dieux et les démons, tel qu’il était pratiqué 2000 à 600 ans avant J.-C. trouve ensuite dans le bouddhisme (et le très proche « jaïnisme » dont le principe fondamental est la non-violence envers toute créature) une réinterprétation métaphysique et intègre son idéal du renoncement. Le brahmanisme (Xe au VIIe siècle avant J.-C.), du brahman : absolu dont tout procède, fondement et cause ultime de tout ce qui existe, aura cependant influencé très fortement l’hindouisme et figé l’organisation sociale en castes immuables dans ce grand pays.


En Chine

Le confucianisme, enseignement de Confucius du Ier siècle avant J.-C., est axé sur l’idée qu’en cultivant sa propre personne, le sage diffuse autour de lui un principe d’ordre qui se répand de proche en proche, de l’individu à l’univers. Le confucianisme devient religion d’Etat en Chine, au Ier siècle, et gagne en métaphysique sous l’influence du bouddhisme et du taoïsme (yin yang).


Le bouddhisme

Le bouddhisme, religion et philosophie, se réclame de Bouddha.

Le Bouddha est celui qui, ayant surmonté tous les désirs, s’éveille à la connaissance parfaite (bodhi) de la vérité et se libère de toute action.

Le bouddhisme fait état de quatre nobles vérités :
1 - l’existence est souffrance ;
2 - la cause de la souffrance est le désir ;
3 - pour supprimer la souffrance, il faut supprimer la cause. En épuisant le karman (effet de l’action), l’être sera libéré du samsara (cycle des naissances et des morts) ;
4 - la voie ouverte par le Bouddha conduira à l’ultime but de l’existence : le nirvana, qui met fin à la succession des renaissances et libère l’homme de façon définitive par l’éveil (bodhi) dont le Bouddha est l’illustration.

La pratique du bouddhisme ne serait pas en opposition avec la foi et la pratique d’autres religions.

Philosophie et ascèse, elle participe d’un mode de vie et d’une conception de l’existence qui respectent les rythmes. Non violent par essence, le bouddhisme n’exerce aucune contrainte sur ses adeptes.

Les événements récents au Tibet montrent que la survie d’une communauté, d’un peuple martyr, fait réagir et « monter au créneau » y compris les moines bouddhistes, menacés dans leur existence. La non-violence ne serait pas synonyme de pacifisme dont Marcel Proust disait qu’il « multiplie quelquefois les guerres et l’indulgence la criminalité ».

Aujourd’hui, de quel côté se rangent nos gouvernants ?

Documents joints à cet article

La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à Evry La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à Evry La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à Evry

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16 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 13 août 2008 14:20

    Quoi, un nouveau Disneyland ?


    • La Taverne des Poètes 13 août 2008 14:29

      Commmune Evry, beau, dis !


    • clostra 13 août 2008 17:09

      Pour quelques euros je vous dore la face


    • ZEN ZEN 13 août 2008 15:31

      Le Furtif

      Loupé !!

       smiley smiley smiley smiley


      • clostra 13 août 2008 16:30

        Je vous tiens canailles !


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2008 21:13

          bonjour,

          étant donné le nombre de plus en plus avéré de citoyens français "cassée" par la culture de soumission qu’est le boudhisme, l’isolement mental incluant des médidations dont l’effet est surtout le détournement d’attention du réel et l’acceptation d’etre un porteur de mauvais karma, un vilain occidental qui doit se purifier, entamer des milliers de prières où on s’infériorise, rejetter son savoir pour se méditer en tant que "tasse vide" devant être remplie par la "sagesse" du maitre,

          et autres joyeuseté qui font que ceux qui font une retraite de 3 ans 3 mois et 3 jours sont mentalement coupée du reste de la vie "civile", qui ne les a pas attendu pour évoluer, et en ressorte avec une grille de lecture exotique certe, valorisante chez ceux qui se prennent pour des humanitaires, mais complétement inadaptée, et surtout, en total décalage avec la pensée philosophique européenne, je parle même pas de religion.

          les paroles du bouddha, tel qu’ils sont écris dans le livre de walpola rahula, d’aprés les textes les plus anciens, ont autant a voir avec le boudhisme que les paroles de jésus avec des illuminée évangéliques.

          du point de vue philosophique, la majeur partie de la grille de lecture et les principes abstraits mise en avant par leurs médidation/ réflexion proposer dans le boudhisme ont été explorer par les penseurs européen depuis les pré socratique, nos ancêtres en ont déja fait le tour intellectuellement, pris ce qu’ils en avait a prendre, et rejeter le reste comme des vue de l’esprits attractive certe, mais sans intérets.

          Ensuite le dalaï lama preche la non violence, en même temps s’il avait eut une chance militaire contre la chine, et donc le choix de faire autrement, on pourrai le croire plus crédible que dans la posture de la victime absolue qui oblige par sa non violence le bourreau a se constater comme tel.

          le tibet a abolie le servage en 1951, et c’est les chinois qui l’ont fait. et sous bien des aspects, c’est une dictature théocratique qui tond tout ce qu’elle peut tondre avec sa vitrine non violente,

          avec de quoi rire cyniquement lorsqu’on pense que certain français ou européen, descendant culturellement de la révolution française, se retrouve a genou devant des gamins de 8 ans, "censé" être la sagesse réincarnée, dont le statut sociale dominant, celui qui fait qu’on doit se mettre a genou devant eux, est autant due a la naissance que la noblesse de sang l’a été ici.

          pour ma part, non violent ou pas quand ils s’approchent de ma famille, aprés avoir vu les dégats sur les familles comme sur ceux qui ont voulu croire au "boudhisme", d’une certaine époque hippie,

          moi maintenant je les vire. je n’ai plus aucun scrupule surtout depuis que j’ai constaté que mon héritage culturelle de français, passant par la philosophie gréco romaine, a déja fait le tour de leur posture philosophique, et qu’en constatant qu’ici on a quand même mieux évoluer que là où ils ont eut le pouvoir, dans le servage jusqu’en 1951, leur féodalité spirituelle bloquée je m’en moque complétement, c’est plutot a eux de faire le trajet jusqu’au présent intellectuelle que l’inverse.

          amicalement, barbouse.


          • clostra 14 août 2008 00:54

            Comme beaucoup, je ne sais pas grand chose du bouddhisme, si ce n’est justement la non violence qui pourrait être assimilée à la résignation et au laisser-faire. Cet aspect m’a longtemps interrogée.

            Il est des moments, des événements où l’heure n’est pas au bonheur. J’ai pu constater combien, par exemple, la peur du chômage pouvait rendre indifférent aux situations inacceptables. Ces mêmes personnes, persuadées qu’elles n’y pouvaient rien pouvaient ensuite en toute tranquilité se ménager des heures pour elles, pour s’offrir des "retraites spirituelles" etc

            Cependant, mais le thème devrait être creusé pour une expression digeste, par touches successives il est possible y compris dans notre culture, de constater que chacun est responsable dans la société. "Pas de désarmement sans désarmement intérieur" - Dalaï Lama - s’approche d’ "il n’y a pas de paix durable sans justice" - Jean-Paul II -

            A propos de la guerre en Georgie - ce qui nous est le plus proche - un commentaire disait "Le président georgien n’a pas compris que l’Europe ne voulait pas la guerre" - d’ailleurs, a-t-elle une armée ? - Qu’est-ce que celà signifie dans un monde où quelques grandes puissances resteraient armées ?

            Etc

            Vaste question.

            Pour en revenir au bouddhisme, je crois comprendre qu’il est assez difficile de le distinguer des religions qui l’ ont intégré. De plus il existe deux bouddhismes (le petit et le grand véhicule) et ce dont vous parlez serait plutôt le bouddhisme le plus ancien (le petit véhicule), plus "individualiste", pratiqué, je crois par les bouddhistes vietnamiens.

            Ce que je trouve intéressant est le débat sur la non violence. La distinction entre les luttes et les guerres. Le combat et l’agressivité.


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 14 août 2008 10:04

            bonjour,

            ma rencontre avec le bouddhisme s’est faite auprés de plusieurs personne et d’un ami qui ont rencontré de nombreuses difficultés aprés s’y être trompé de chemin, et c’est de leur témoignages qui n’a aucune chance d’etre publié tant on gagne plus d’argent a vendre des livres sur leurs "sagesse" que sur les troubles et difficulté que rencontre ceux qui veulent sortir du bouddhisme, que je fonde mon opinion.

            j’ai étudié ce sujet par amitié, autrement je vous avoue que je ne m’y serai jamais intéressé au delà de la façade, mais on ne laisse pas un ami qui aprés la coupure dans sa vie "civile", n’était plus entouré que de bouddhistes, et avais fait les premiers pas pour s’en sortir, malgré la "pression d’amour" du groupe, etc...

            avoir le courage de se lever, de se dire je me suis tromper je m’en vais, est trés difficile, surtout en regardant le nombre d’année où vous etes rester dans le groupe et vous faisant craindre de réaffronter le monde hostile.

            Lorsqu’on a la chance d’avoir des amis courageux, on participe de leurs efforts pour qu’ils se récupèrent eux même, seule manière de réellement contrecarrer une méthode d’infantilisation du mental que d’aider son ami a refaire le chemin vers son propre mental d’adulte non infériorisée ni dans la crainte de peur abstraite, mais munie d’esprit critique et finalement confiance dans sa propre culture.

            Et c’est d’ailleurs cet ami, des années aprés sa sortie de chez les bouddhistes, en rencontrant intellectuellement les pré socratique, et une part de la philosophie grec qui est plutot ma racine philosophique,

            qui s’est rendu compte que son ancien apprentissage bouddiste traite des mêmes questions, des mêmes symboles avec des mots moins "exotique", avec de toute autres conclusions et opinions,

            finalement il est arrivé au constat que les mêmes questions se posent dans toutes les civilisations, la grande différence se fait dans la pertinence des réponses et l’évolution qui en découle. Son erreur a été de chercher ailleurs ce qu’il ignorait de ses propres racines culturelles et intellectuelles. finalement la culture occidentale a des pronfondeurs et une pertinence insoupçonnée.

            pour la non violence, question qui vous intéresse, je me permet de vous donner une opinion :

            affirmer sa non violence est une stratégie ancienne, qui s’en prend à la notion d’humanité de l’aggresseur, ce n’est pas une soumission, mais une modification du rapport de force vers l’affectif.

            Lorsque le rapport de force militaire est perdant, il ne vous reste qu’a tenter d’influencer le coeur de ceux qui tiennent les armes pour les désarmer, c’est une stratégie considérer comme de type féminin, connue depuis des siècles.

            affirmer son innofensivité, c’est décourager les pulsions d’agressivité, affirmer sa non violence, c’est attaquer la notion de la valeur courage de l’agresseur, se laisser tuer sans broncher, c’est montrer une volonté qui dépasse la peur de mourir, la force de sa foi en quelque sorte, celle qui force le respect des bourreaux, obligé de constater leur lacheté devant le courage absolue, et ne pas recommencer.

            C’est la tactique choisie par le dalaï lama, une des rare qui lui restait, en poussant par la suite une politique d’extra territorialisation spirituel du bouddhisme, pour le rendre hors de portée du réel militaire,

            l’invisible est supérieur au visible, en cherchant a le dévelloper comme un royaume installé uniquement dans la tête des gens partout où c’est possible. seule façon de tenter d’assurer la continuation de ses convictions spirituelles, tout en récupèrant des fonds pour acheter un maximum de terres en indes, un peu partout, afin de s’installer ailleurs légalement. les paysans qui travaillent sur ces terres en inde sont exploités d’une manière qui vous ferait vomir l’idéologie d’amour et l’idée d’un mauvais karma qui justifie leur servage.

            L’inconvénient, et il est de taille, c’est que le contenu de la "sagesse" du bouddhisme ne tiens pas longtemps face a l’esprit critique occidentale, encore moins dans des esprits adultes, alors la tactique qui reste, c’est de fonctionner en affirmant sa face "victime" dans des populations sensible a Ce statut par une culture biblique. On trouve toujours des "ames sensibles en quête d’un faible a défendre pour affirmer la supériorité de leur culture", et donc des moutons volontaires pour la tonte.

            mais lorsqu’on regarde de plus pret, lorsqu’on admet que la manière d’estimer une victime, c’est de regarder aussi comment elle se comporte lorsque cette dernière fait face a encore plus faible,

            on constate que oui, les chinois les tuent, les oppriment, mais ils ne sont pas dupe de la tactique du dalai lama qu’ils regardent comme un chef de secte malsain pour ses adeptes, et oui, les bouddhistes ont opprimé les tibétains dans une dictature théologique d’une autre manière avant, et ils démolissent mentalement des personnes pour mieux les tondre en occident.

            Avec d’autant moins de scrupules qu’ils sont en guerre et qu’ils bénéficient du sentiment de culpabilité occidentale, celui qui fait croire a des français qu’ils sont encore capable de faire quelque chose de "bien" dans le monde, en leur vendant une "sagesse, une bonté" et l’illusion d’un monde où tous non violent il n’y aurai plus de guerre. C’est vrai, plus de guerre, mais plus de vivants non plus, car on ne survie pas sans la violence d’un instinct de survie.

            Il y a une violence mentale et affective perpétrée par qui affirme sa "non violence", c’est une arme parmis d’autres dans les stratégies de survie d’une culture.

            amicalement, barbouse.


          • clostra 14 août 2008 12:07

            Tout d’abord au sujet des "sectes" dont on dit qu’une de leurs particularités est de "couper ses adeptes du monde extérieur", disons, du monde habituel (lieu, coutumes, culture, tournure d’esprit, fonctionnement intellectuel, cercle d’amis...), on imagine qu’une religion d’un autre continent, peu répandue dans un pays ou pratiquée uniquement par des ressortissants de ces pays lointains, puisse pour certains être une secte alors que dans la même communauté, il s’agit bien d’une vraie religion.
            600 000 bouddhistes pratiquant en France (évaluation), 5 millions de français sont sympathisants. La plupart des français convertis, le sont au bouddhisme tibétain. Le bouddhisme tibétain est très minoritaire dans le monde (4% = 8 millions). Les bouddhistes sont 400 millions dans le monde. (La Croix,  rubrique Religions)

            On ne peut donc pas considérer le bouddhisme comme une secte.

            Pour la non violence, à définir plutôt peut-être comme une attitude privilégiant l’intelligence, le coeur et la raison, pour faciliter le traitement d’un différend, plutôt que le recours à la force, sans pour autant négliger le fait que le recours à la force engendre la violence et marque un point de non retour.

            Et non, c’est là où le bât blesse, de négliger le différend...

            Tout ceci n’étant que très théorique car, quelques bombes sur une ville suffisent à faire prendre conscience, et pour longtemps, à une population locale, que la force c’est la destruction et que la destruction c’est la perte d’êtres chers. Alors : haine ou résignation ? Le chemin sera long.

            Pour le Tibet, il s’agit de faire plier un peuple, de le dissoudre, de le museler après avoir tenté - et poursuivi - une répression sans mercie. Récemment annoncé, 1 million de chinois (consentants ?) seraient envoyés dans cette province de Chine pour "diluer" la population. Une autre façon de faire disparaître sa culture et son identité. C’est une forme de génocide.

            Ceci rappelle ce qui s’est passé en Angola (et ailleurs en Amérique du Sud) lors de la colonisation par les portugais : le premier enfant des femmes angolaises devait être le résultat d’une union avec un homme portugais...

            Assimilation...

            Qu’est-ce que la violence ?


          • vieuxconCGT vieuxconCGT 14 août 2008 12:39

            Barbouse contient une haute teneur en antimoine (boudhiste bien sur)

            Milles excuses mais les jeux de mots laids de Rocla me manquen t


          • clostra 14 août 2008 13:25

            Jeux de mollets vous voulez dire...

            Avec ces pseudos on croit toujours reconnaître les siens...

            J’observe la plus grande neutralité, comme vous le voyez.

            Le moine étant une grande bassine en cuivre auquel est attaché un grand manche, bassine dans laquelle on mettait des charbons ardents, destinée à être passée dans les lits glaciaux de nos campagnes par de grands mouvements de va et vient, avant de s’y glisser : on peut quand même leur reconnaître quelques vertus...


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 14 août 2008 18:13

            le statut de "secte" ou de religion est un autre débat, mais il est malvenue de croire qu’il y a 600 millions de bouddhiste d’une seule foi, d’un seul courant, d’un seul guide, d’un seul enseignement "spirituel", etc...

            le bouddhisme aussi a ses mouvements sectaires, comme les autres religions, et il fut un temps où le dalaï lama était copain avec le gourou de aum vérité suprême, la secte japonaise qui a fait l’attentat au gaz dans le métro, gourou dont la particularité était de pleurer lorsqu’on lui donnais de l’argent pour en purifier le mauvais karma...

            et je comprend bien que mes propos anti "bouddhisme" semblent exclusivement a charge, mais honnètement c’est a la hauteur des dégats constatés sur des personnes qui ont sincérement voulu y croire et on entamé la retraite de 3 ans 3 mois 3 jours, pas juste des "sympathisants" qui sont fashion boudhistes.

            amicalement, barbouse.


          • clostra 14 août 2008 20:57

            Ces échanges sont intéressants. Je vous fais confiance pour la véracité de ces informations.

            Preuve aussi que les religions évoluent, puisque le Dalaï Lama a reçu le Prix Nobel de la Paix.

            On tourne toujours autour de la problématique de la non violence.

            C’est un débat qu’il faudrait ouvrir, dans un contexte laïque. Peut-on, doit-on s’abstraire d’un monde "qui va mal" pour le rendre meilleur ou pour l’ignorer ?


          • clostra 14 août 2008 13:40

            Jeux de mollet, vous voulez dire...

            Avec ces pseudos on croit toujours reconnaître les siens...

            Le moine étant une grande bassine en cuivre, attachée à un long manche, bassine à remplir de tisons ardents, destnée à être passée avec de grands mouvements de va et vient, dans les draps glaciaux de nos campagne, pour les réchauffer avant de se glisser au lit, on peut tout de même leur reconnaître quelques vertus...


            • Orion Orion 17 mai 2009 09:55

              Bonjour,

              Un pt’i peu de philologie...

              Je pense que dans l’absolu, toute forme de religion ressort et / ou est l’essort d’une interpretation spirituelle reflétée et diffusée par l’humain.
              (exégèse).
              L’humain crée et imagine tout ce qui n’existe pas, c’est en lui, car nous avons un indice > la peur ancestrale de l’inconnu : on ne maitrise pas tout et d’avoir un apport externe est une idée qui plaît, via ses attraits et ses dimensions.

              Mé d’avis que c’est la non connaissance des choses et le non développement de l’intelligence qui mène à l’ignorance.
              On nous proposent des choses...
              On s’immisce vers les prémices des « dérives », sans en être réellement conscient..., enfin si..., mais nous n’osons nous l’avouer !?

              Le message du bouddhisme est intimmement lié à un appel de l’extérieur (supérieur) orienté et dirigé vers la nature humaine, vers notre intérieur afin d’atteindre divers états d’être.

              À la base, la plus part des religions sont une sorte « d’entente tacite ».
              La source de toute les religions, peut se reconnaître via :
              - la théosophie déclinée sous différents aspects & symboliques.
              Par elle se diffuse des idées et des messages qui atteignent l’esprit des hommes ou pas.

              L’essence = le courant
              - une notion induite dite « autre » qui se propage vers l’humain pour le « sauver » ou « l’améliorer » au moyen d’une « solution » dite universelle.
              Nous aurions alors un accès à l’altruisme et à l’humilité (pour le bouddha).
              Certe il est possible, en étant agnostique, mais sans être toutefois réfractère à la religion, que d’être ok aussi avec ça, de manière naturelle, de soi, sans ajout extérieur.

              On pourrait être tenté de dire que c’est comme un besoin de recourir à une source de « vérité » autre que la présence humaine ?

              Le bouddhisme est idem aux autres religions en ceci qu’il y aurait une suprême entité qui se situe et se propage au travers de la destinée et des actes des humains.

              Cela est potentiellement identifiable / reliable à la notion de « secte », dans le sens ou il y a une doctrine, dogme, livre de référence / base, idéologie et continuité / pratique...
              La secte est un mot devenu à la mode.
              De tout temps, sous différente formules, plus ou moins libres, le « truc » des sectes a été de mise au sein des différentes civilisations.

              Si l’on s’engage vers une voie « imaginaire » / « un statut », selon le degré de référence et / ou d’appartenance, l’humain pense / espère recevoir des gains « autres », car il pense alors ne plus être « seul »...
              C’est très humain comme action / réaction...
              N’oublions pas le fait établi que la religion est également une main mise de certains êtres envers d’autres, au moyen du support de la religion.

              Comment se positionner envers l’envergure de certains courants religieux, tel le bouddhisme :
              - il propose et non dispose.
              - il appartient à chacun de disposer de son temps et de son agencement, puis de ses accessit pour ainsi peut-être obtenir des acquis...
              C’est « noble ».

              Mais gardons à l’esprit que la considération de cette entreprise spirituelle n’est pas uniquement l’apannage d’une liaison avec le sens du mystique / religion, c’est juste une aide.

              La distinctiion et la perception sont deux choses très importantes !
              Et, j’ai cette impression que nous perdons le sens des réalités, parfois, au profit d’autres accès, + facile..

              Nous avons cette infinie richesse, en chacun de nous, qui est celle d’être enclin au libre arbitre, après... on se forge opignon, faveur, préférence, affinité...


              • clostra 18 mai 2009 10:25

                Je ne suis pas sure d’être habilitée pour répondre à ce message.

                Juste quelques éléments à ma portée :

                Il est probable que nous ne sommes « que les autres », ceux-ci imprimant notre mémoire dès nos premiers jours par leur présence et par leurs actes.

                Nous ne sommes que les autres mais chacun de nous est absolument différent des autres car l’agencement est différent et chacun « subit » des influences différentes. De plus il les intègre différemment. C’est l’histoire de chacun et de son imprescriptible singularité.

                Ce qui nous relie (le religieux) pourrait être un « support commun » de notre « humanité » : sorte de Système d’exploitation : les données physiologiques, d’une part et d’autre part : ce que nous vivons ensemble nous permettant une compréhension immédiate de l’autre fait de survie individuelle et de l’espèce, ou, de façon plus élaborée : d’une succession d’états liés à des moments importants de la vie : la naissance, les premiers pas, être malade, être convalescent, être guéri, donner la vie, attendre le printemps, effectuer les récoltes, fabriquer un repas, le manger ensemble...etc

                Car il s’agit bien de démystifier la Religion pour en aborder tous les mystères, en vérité.

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