Réponse partie I
Au lieu d’aller piocher sur Wikipedia et de ne rapporter que des fadaises comme 85 % de l’armée allemande a été vaincu par les soviets (Wikipedia) quand on fait un tant soit peu d’histoire on sait que c’est tout simplement impossible en tenant compte de la répartition de l’armée allemande avec les fronts ouest, sud et en Afrique. Sans compter que les allemands ont été massacrés par les Russes, sans aucune pitié et si la Gestapo et consors méritaient des jugements et des condamnations sévères, des adolescents poussés l’armes dans le dos ne méritaient rien, pas plus que les femmes et les enfants.
Ensuite diversifiez vos sources cela sera meilleur : en voici une qui donne rien que sous Staline 20 millions de morts politiques ou de la conséquence des spoliations et des famines organisées. On est loin de vos moins de 1 million. On est aussi loin de mes 70, certes, je suis allé un peu vite en confondant ce chiffre avec celui du nombre de morts dus au régime communisme dans le monde qui lui a été estimé entre 70 et 120 millions, d’autres entre 85 et 100 millions. Et cette erreur grossière de ma part est plus que déplorable. Ce qui peut me décrédibilliser, j’en conviens, mais cela ne change en rien ce qui suit.
Et puis ne faites ce genre de comparaison stupide entre civils URSS sur le terrain du combat et civil américain à 6 000 km des combats.
Quant au soit-disant 20 millions de morts pendant la guerre il y a deux remarques : 1 la plus grande propagande pour faire oublier le pacte de non agression germano-soviétique jusqu’en 41 l’attaque de Stalingrad par les allemands, ce qui fait de l’URSS la complice des massacres allemands, des camps de concentration allemands de 1933 à 1941. Alors SVP, pas de glorification de l’URSS. En 1939, septembre, l’URSS envahit la Pologne : on a appelé cela le massacre de Katyn : 2 millions de personnes déportées ou massacrées. Ensuite parmi ces morts beaucoup ont été la cause d’une épuration interne camouflé. Voici ce qu’en dit votre ami Wikipédia : Cependant, la terreur et la nature totalitaire du régime jouent aussi un rôle considérable. Dès 1941 et encore à Stalingrad, des équipes du NKVD se chargent ainsi de mitrailler les soldats qui refluent vers l’arrière21. Des officiers et des généraux sont fusillés dès les premiers jours, boucs émissaires des erreurs du Kremlin. Les commissaires politiques surveillent de près les chefs militaires, exposés en permanence à une disgrâce de Staline. Les prisonniers de guerre sont considérés comme des traîtres et officiellement reniés, leurs familles laissées sans aides et passibles de poursuites. Toute défaillance au front vaut l’arrestation. En 1941-1942, ce ne sont pas moins de 994 000 soldats qui sont officiellement condamnés, dont 157 000 exécutés22. Encore en 1945, toute critique peut valoir l’envoi au Goulag : Alexandre Soljenitsyne est ainsi arrêté sur le front de Pologne pour avoir mis en doute le génie militaire de Staline.
Et voici pour vous qui aimez Wikipédia deux extraits qui vous permettront peut-être de réfléchir et d’arrêter d’oser comparer les USA à l’URSS pendant la période 1917à 1950 ou la comparaison est impossible tant l’URSS a été le bourreau de millions de personnes de dizaines de peuples, a déportés, massacré, privé de liberté, envahi, annexé tant de peuples :
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Furieux et doutant de leur volonté de s’opposer réellement à la menace nazie, Staline fait clairement comprendre, lors du XIXe congrès du PCUS (mars 1939), qu’il n’exclut pas un accord avec Berlin pour protéger l’URSS, et que le pays se vendra au plus offrant. Le même mois, le chef de la diplomatie soviétique, Maxim Litvinov (maître-d’oeuvre de la ligne antifasciste, époux d’une Britannique et d’origine juive), est remplacé par Molotov. Le 23 août 1939, en l’absence de proposition claire des Occidentaux, le pacte germano-soviétiqueest signé au Kremlin.
L’URSS met alors à profit ce pacte pendant deux ans, annexant plus de 500 000 km² et s’accroissant de 23 millions d’habitants. La terreur et la soviétisation forcée accélérée s’abattent aussitôt sur les pays baltes et la Moldavie absorbés, ainsi que sur les territoires repris par l’Armée rouge à la Pologne, et ceux arrachés à la Finlande, suite à l’échec d’un échange à l’amiable, lors de la difficile Guerre d’Hiver — ce qui a par ailleurs valu à l’URSS d’avoir été le seul pays exclu de la SDN. Des centaines de milliers d’habitants sont déportés brutalement et arbitrairement, le système économique soviétique exporté tel quel, les cultures locales étouffées, une partie des élites assassinée, en particulier les 20 000 officiers polonais massacrés à Katyń et dans d’autres lieux.