Que les russes aient profité de l’agression militaire georgienne, pour pénétrer en Géorgie, sans mandat international est un fait.
Mais l’élément déclencheur de ce conflit relève entièrement de la responsabilité Georgienne, dans son attaque injustifiée contre l’Ossetie.
Gouvernement géorgien soutenu financièrement, militairement, et poussé à cette agression par la CIA et les Etats-Unis ; ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Les américains continuent, par l’intermédiaire de la CIA et de leurs officines, à agir en sous-main dans tous les pays entourant la Russie, pour l’isoler, dans le but d’avoir accès aux sources d’énergie (gaz, pétrole) et à leur acheminement (gazoducs, oléoducs).
Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’installer des bases de missiles en Pologne et en Tchequie, si ce n’est dans le droit fil de cette stratégie ?
Tous ces pays qui veulent rejoindre l’OTAN (Georgie, Ukraine, pays baltes), sont en fait manipulés par les Etats-Unis, dont l’OTAN n’est qu’un des faux-nez.
Au milieu de tout ça, on l’a dit, l’Europe est une naine, tiraillée par le grand écart de l’actuel "président" de la commission : le petit Sarkozy, se partageant entre les embrassades avec son ami Poutine (pour l’approvisionnement en gaz de l’Europe, et les barbeQ et week-ends avec son ami Bush (pour le désir de réintégrer l’OTAN). Du coup, cette position entraine la faiblesse totale de l’Europe, le Q entre deux chaises, divisée (entre les pro-atlantistes et les autres) ; division là aussi entretenue pas les Etats-Unis (Pologne, Tchequie, etc....)
Donc, sans se faire aucune illusion sur la grandeur d’âme et la bonne volonté de la Russie de Poutine (qui a montré en Tchétchenie jusqu’où elle était capable d’aller dans le massacre pour défendre ses intérêts), tout ce foutoir est effectivement provoqué par les Etats-Unis, qu’on le veuille ou non.
Les derniers soubresauts de l’empire en décomposition seront encore sanglants ; les ripostes de la Russie en recomposition également.
Il reste à l’Europe à ne pas se laisser manipuler par l’un ni par l’autre : faudrait-il pour celà qu’elle arrive à s’unir, à parler d’une seule voix, à s’allier pour son intérêt commun : ce qui est encore loin d’être le cas avec ses dirigeants actuels.