Nous venons d’assister en direct aujourd’hui, - croyez-moi je suis cette fois-ci particulièrement sérieux - à la fuite de Sarkozy devant ses responsabilités. En effet, il a laissé Fillon se débrouiller c’était déjà un signe, un autre c’est cette désinvolture en pleine crise géorgienne de recevoir Chirac, puis Bono et la reine de Jordanie. Tout cela me mettait assez mal à l’aise. Il vient de saisir le prétexte absolue : l’Afghanistan. Il va se recueillir sur les dépouilles des soldats français tués dans une embuscade. Pendant ce temps l’Otan se réunit, et lui dans son appel téléphonique à Medvedev il avait promis que si le retrait des Russes ne se faisait pas il convoquerait le conseil de l’Europe. Parti loin en Afghanistan, il laisse de côté sa fameuse présidence de l’Europe, pour n’être plus que le président compassionnel qui court à chaque accident. Alors que Merkel est toujours sur le qui-vive, lui soit il reste en vacances, soit il fuit en Afghanistan.