Perso je ne suis pas un fan de jeux vidéo (on dira donc que je parle de ce que je ne connais pas). Par contre, je ne pense pas que ce soit faire preuve de mépris envers les masses que de parler d’un service comme iTunes, qui n’est quand même pas le truc le plus confidentiel sur terre en termes d’audience. Alors certes, pas mal de monde s’en fout de nos petites discussions sur l’avenir de la technologie, et ils jouent au jeu du solitaire. Mais c’est précisément pour ces gens là que ça peut valoir le coup de discuter de l’avenir, parce qu’évidemment, se masturber sur des technos qui n’ont pas d’attrait, c’est un peu inconsistent.
Vous dites qu’il ne faut pas mesestimer le ras le bol des consommateurs. Eclairés, suis-je tenté de dire, des consommateurs éclairés.
Quand je vois tous les utiisateurs contemporains de technos un peu plus évoluées que le jeu du solitaire (car il y en a sans doute beaucoup), je ne peux pas m’emêcher de penser que la théorie du grand ras le bol contre les géants de l’industrie qui nous pigeonnent relève plus de l’idéologie que de la réalité. Si le consommateur était rationnel, pourquoi utiliserait-il encore MS Office et pas oOo ? Pourquoi Internet Explorer est-il leader et pas firefox ? Parce qu’avant le ras-le-bol vient d’abord une montagne de passivité. Pourquoi changer tant qu’on possède un niveau de confort suffisant ? Et c’est là le problème. Vous vous dites du côté des nombreux utilisateurs simples, mais en fait, vous pronez avant tout un élitisme rationnel que peu de gens appliquent.