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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le logiciel n’est pas mort

Le logiciel n’est pas mort

Les applications de demain, se murmure-t-on dans l’industrie, ne résideront plus sur nos ordinateurs, mais seront accessibles via un navigateur et une connexion internet. Pas sûr. Pour preuve : l’iPhone, encore lui...

Vos données, vos applications, aime-t-on penser, seront complètement délocalisées dans les nuages (les clouds) de serveurs. Les applications qui résident sur votre bureau ? Trop statiques. Payer une licence ou même pirater votre traitement de texte favori ? Obsolète. Vous n’aurez pas le choix, la publicité financera vos applications et celles-ci seront sur le web ou ne seront pas. C’est du moins ce que l’on aime penser ces temps-ci.

Et voilà qu’Apple vient bien malgré lui chambouler quelques idées reçues. D’un côté, ses propres services de cloud-computing connaissent un démarrage plus que chaotique et, de l’autre, voici que son PDG dénombre pas moins de 60 millions de téléchargements d’applications "old school" pour l’iPhone en un mois d’existence de la plate-forme.

Le principe ? Une bibliothèque d’applications triées sur le volet, façon médiathèque du coin, "soigneusement" sélectionnées par les bibliothécaires de Cupertino et plutôt stables à l’usage. Les plus téléchargées sont gratuites ou proposées à un prix relativement faible (souvent très inférieur à 10 €) pour des fonctionnalités souvent réduites, mais des plus efficaces. Et si le chaland flashe sur une petite application, il lui suffit de lancer le téléchargement pour voir le logiciel automatiquement installé et fonctionnel quelques instants plus tard.

Prenons un exemple. Alors que le site Facebook était disponible depuis près d’un an en version mobile dans le navigateur internet du téléphone, l’application Facebook, qu’il faut installer, qui prend de la mémoire et nécessite un téléchargement, se classe dans le peloton de tête des applications les plus téléchargées sur l’AppStore. Effet de nouveauté ? Ou tendance généralisée. Le même Steve Jobs, qui se targue aujourd’hui d’une révolution du logiciel, faisait la dithyrambe, il y a un an, des applications résidant dans le navigateur uniquement. Et si les utilisateurs se moquaient bien de savoir où se trouvent leurs données ? Si une fois de plus, l’ergonomie primait par-delà les fantasmes commerciaux de certains ingénieurs plus rêveurs que visionnaires ? Et si le logiciel n’était pas mort ? Et si le cloud-computing n’était qu’une variation sur le concept éculé du mainframe d’IBM ?

D’aucun diront qu’il y a certes une nuance entre les modestes applis de l’iPhone et une usine à gaz comme un traitement de texte PC. Et pourtant, imaginons que les applications sur PC soient testées pour vous et fonctionnelles d’emblée, ergonomiques et surtout : simples à trouver, à installer et à télécharger ? N’est-ce pas là l’attrait du cloud-computing, au-delà de l’ubiquité : la simplicité ?

Impossible ?

Dans ce cas, demandez-vous comment une certaine compagnie a réussi à vendre, avec un certain succès, des chansons à 1 € pièce, protégées contre la copie et verrouillées dans un système clos avec un baladeur blanc un peu branché, alors qu’on peut obtenir la même chose gratuitement et sans restrictions sur les réseaux de P2P ?


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32 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 19 août 2008 12:41

    perso, je prefere nettement installer . question de securite


    • HELIOS HELIOS 19 août 2008 12:58

      les marchés reccurents... un rêve, le nirvana des financiers qui veulent exploiter tous le monde.

      Demain, dites vous , les logiciels ne seront plus que dans des "clouds" ?

      Cela m’etonnerai fort. question de securité, de liberté etc... il y aura la masse, et il y aura les autres... ceux qui resistent et ceux qui gagneront.


      • linkineo (Patrick Wieder) 19 août 2008 13:56

        C’est précisément mon propos. Je ne suis pas convaincu que le cloud est le "next big thing". Pourriez-vous définir un marché récurrent ?


      • HELIOS HELIOS 19 août 2008 14:57

        Le marché reccurent c’est celui de la licence logiciel.

        Si demain, pour executer un "word" que vous n’avez pas sur votre machine, vous allez payer un abonnement, cest cela la reccurence du revenu, quel que soit le mode de calcul du prix.

        Le "word" que vous auriez acheté, tant qu’il vous convient vous ne payez plus rien !


      • Marc Bruxman 20 août 2008 01:39

        Le "word" que vous auriez acheté, tant qu’il vous convient vous ne payez plus rien !

        Sauf si vous changez de PC ! La plupart des licences et notamment toutes les licences OEM de Microsoft sont liées à l’ordinateur avec lequel vous l’avez acheté. Vous n’avez pas le droit de transférer votre Word sur votre nouveau PC.

        C’est abusif ? Oui ! Et pour ca le logiciel libre c’est bien !

        Quand aux abonnements et à l’utilisation au travers du réseau, il y a certes des couts récurrents mais cela simplifie beaucoup l’administration et la maintenance du logiciel pour l’acheteur. Car il ne faut jamais oublier que l’achat du logiciel dans un cadre professionnel n’est que le début des frais. Après suivent :

        • Le cout du déploiement qui peut être non négligeable si le parc est gros, complexe et hétérogéne.
        • Le cout de maintenance (réparer une installation cassée, installer les mises à jour de sécurité, ...) la encore pour certaines applications c’est non négligeable.
        • Le cout de support. Le fait que l’application s’exécute dans le navigateur internet tend à plaire aux utilisateurs qui appellent moins le support. (J’étais perplexe au début, mais j’ai la preuve par les chiffres dans plusieurs organizations).
        Au total, ce n’est pas rare que le cout de la license soit inférieur à 50% dans le cout total de possession d’un logiciel. C’est pour ca que souvent les grosses boites aiment bien le principe du SaaS (Software as a Service). Ils savent à l’avance exactement combien ca va couter et souvent ils s’y retrouvent niveau cout.

      • pierce 19 août 2008 13:49

        Et si le chaland flashe sur une petite application, il lui suffit de lancer le téléchargement pour voir le logiciel automatiquement installé et fonctionnel quelques instants plus tard.

        ca c’est une grande nouveauté :)  ubuntu (linux pour les ignards) fait ça très bien depuis belle lurette...




        • linkineo (Patrick Wieder) 19 août 2008 13:54

          OK, mais Synaptic ou autre n’a pas grand chose à voir avec l’App Store. Proposer au client d’installer "TCP proxy for non ipv6 applications" ou autres geekeries, il y a de quoi effrayer le chaland smiley


        • pierce 19 août 2008 14:19

          je ne parle meme pas de ça, mais du simple menu "applications" où vous trouvez  "Ajouter/Supprimer" qui vous installe automatiquement tout ce que vous voulez : plus de 300 applications disoponnibles, bureautique, graphisme, internet, jeux...



        • foufouille foufouille 19 août 2008 14:58

          et bien mieux que windaube
          synaptic installe egalement les packages dependant. pas de "la dll xxx est manquante"
          pas de spyware et autre faille de securite "involontaire"


        • Forest Ent Forest Ent 19 août 2008 14:20

          Cet article mélange les sujets (PC Vs Téléphone) et (appli locale Vs appli serveur), qui ne sont tout à fait les mêmes.

          Les industriels aiment bien les systèmes propriétaires comme les téléphones et aiment mieux vendre des services réguliers comme WoW plutôt que one shot comme HalfLife. Ce n’est pas pour autant que les clients vont suivre, et ils n’ont pas nécessairement autant de sous à y mettre que les industriels le souhaiteraient.

          Cette daube de iPhone n’est vraiment pas un succès commercial, c’est RIM qui prend le marché. Quand à iTunes, ça n’a pas gagné un $. Ce n’était pas un bon exemple. A mon avis, le meilleur exemple dans l’idée de l’article est WoW, qui est un succès commercial assez hallucinant, à un point tel qu’il n’y a aujourd’hui pas de concurrence.

          En fait, le PC programmable permet aux gens de s’affranchir des contraintes que les industriels déploient partout. Ceux-ci n’aiment pas. Tant pis pour eux, mais à mon avis le téléphone propriétaire n’est pas près de remplacer le PC. On risque même plutôt de voir des téléphones programmables ouverts. Dans ce monde survivront les industriels qui proposent de bons produits. WoW est un bon produit qui ne vole pas son succès, et sur lequel on sent que des gens ont travaillé avec goût. Que les volontaires s’alignent, le marché reconnaitra les siens.


          • Chtiboom 19 août 2008 14:31

            WoW cartonne parce que c’est le meilleur jeu de sa catégorie. Tout simplement. Dans le magma des MMORPG (Massive Multiplayer Online Role Playing Game), c’est celui qui se distingue par la simplicité de prise en main du jeu, la profondeur de son univers, la variété des personnages et des combinaisons possibles, et, surtout, le fait que chaque type de joueur puisse y trouver son compte.

            Les "hardcore gamers", comme les "casuals", ceux qui veulent se "balader" de temps en temps dans ce monde comme ceux qui sont accros aux duels, ceux qui veulent tuer de gros monstres en groupe comme ceux qui préfèrent les batailles tactiques joueurs contre joueurs. Et pour cela, les gens sont prêts à mettre 10€ par mois.


          • linkineo (Patrick Wieder) 19 août 2008 14:41

            Que RIM domine le marché pro avec son blackberry, c’est certain. Pour autant, les applications désirant utiliser les fonctions dites "sensibles" du téléphone doivent être numériquement signées. On peut appeler cela de la sécurité, ou bien avouer que là non plus, ce n’est pas le plus ouvert des O.S. Et pourtant, le succès est bien au rendez-vous. Le modèle fermé d’Apple ne sera donc sans doute pas le plus grand frein au succès de sa plate-forme, si succès il y a. Que cette "daube d’iPhone" soit un échec commercial, ça reste à prouver. Mais je vous accorde qu’on est pour l’instant bien loin des chiffres de Nokia ou de RIM.
            En parlant des jeux vidéo, je crois me souvenir de Half-Life et de son fameux système antipiratage, Steam, qui fait aujourd’hui encore le plus grand plaisir de tous les joueurs. Là encore, combien de personnes ont sacrifié leurs "idéaux" contre un jeu pas si mal foutu, qui a lui aussi été un vrai succès commercial.
            Enfin pour les jeux viédo, prenons la wii. Là encore, pas de jeu très léchés, mais fun et simples. Encore une plate-forme fermée. Et au succès indéniable. iTune n’a peut être pas rapporté un clou, mais vend plus de musique que Wal-Mart aux US...
            Quand aux téléphones programmables ouverts, style Androïd ou le fameux openMoko, je demande là aussi à voir. J’aimerais croire que c’est le modèle le plus libéral qui l’emportera, et que le monde du libre est sur la bonne voie. Mais je crois que c’est une utopie et pire, un fantasme d’ingénieur. Les gens se moqueront du logiciel libre tant qu’il sera un jouet austère reservé aux fanatiques. C’est la bonne vielle polémique TF1/Arte. TF1 c’est nul, mais tout le monde regarde...
            Quand au mélange mobile/pc et appli locale/serveur, c’est un choix assumé, car c’est précisment cela que compte toucher le concept même du cloud.


          • foufouille foufouille 19 août 2008 15:02

            je regarde pas TFnagui bocsa.............

            et les systeme libre permette aussi aux non geek de les utiliser. essaye de demarrer xp sur un cd bootable.......

            le seul et unique qui existe a ete fait par une petite boite et on peut rien faire avec vu que tout les outils utiles sont payants......


          • Halman Halman 20 août 2008 10:24

            Bin oui, ça marche.


          • Halman Halman 20 août 2008 10:55

            La technologie cloud me semble me faire l’effet que quelques grosses applis disponibles sur sont largement assez complètes pour satisfaire tous les besoins de chaque particuliers, agents et cadres de chaque entreprise et administration.

            Péché d’orgueuil, ingé infos qui s’imaginent avoir la sollution pour tous dans chaque cas personnel... hummm

            Evidemment c’est impossible.

            On aura tous besoin de nos applis persos propres à chaque travail, chaque poste, chaque manière de travailler, etc.

            Et on est bien contents de retrouver nos documents et applis développées persos sur le disque dur en backup quand le réseau de l’entreprise plante sauvagement, que le groupe eléctrogène ne démarre pas, que les climatisations du serveur grillent et font s’arrêter les serveurs, les documents en cours et récents à refaire, les mises à jours de bases de données irrécupérables, etc.

            On aura toujours besoin de petites mains pour trouver des sollutions et faire des petits travaux impossible à trouver sur le net.

            Chez Microsoft ou Apple, ils vont perdre du temps à développer un petit truc spécifique pour la secrétaire d’un service obscur dans un hôpital quelconque ?

            Non, bien sur, alors nous le faisons nous mêmes.

            Avec des vieilles versions de Word, Excel, Access et PowerPoint qui ne sont pas tombées sous le joug des licences qui ne permettent qu’une installation unique.

            Quant à avoir 36 versions, sur ce bureau là OpenOffice, sur le poste de la collègue un Mac, sur le pc du chef Linux, c’est de la folie contre productive.

            Un bon vieil Xp avec Office2000 ou 2003 partout standardisé et tous les documents harmonisés et automatisés, les mêmes versions de logiciels et tout le monde s’y retrouve, en efficacité et en gain de temps et de productivité, sans compter nettement moins de stress.

            Ainsi je peux sans me poser de question, faire un tutoriel PowerPoint, mettre au point un document excel avec des tas de formules et macros pour des services, l’envoyer et savoir qu’il n’y aura aucun problème de fonctionnement parce qu’elle n’a pas la bonne version d’excel ou de PowerPoint.



          • hans lefebvre hans lefebvre 19 août 2008 19:37

            Du moment que l’esprit et la qualité Linux perdurent....


            • Céline Ertalif Céline Ertalif 19 août 2008 19:50

              Je ne suis pas très connaisseuse des téléphones. Pour les ordinateurs, je pense que pour les entreprises et les administrations, l’externalisation des serveurs (téléphonie IP, logiciels bureautiques et applicatifs professionnels et partage de fichiers) avec des terminaux ou des PC utilisés en terminaux est une excellente solution qui diminue les coûts de maintenance et permettent de développer les réseaux privés en se libérant des installations en local. Je m’oriente actuellement vers ce type de solution et je ne suis pas la seule. La dispersion des installations de logiciels partout, ça n’amuse plus du tout les professionnels, ce qu’ils veulent c’est de la fibre !


              • linkineo (Patrick Wieder) 19 août 2008 20:04

                 Je suis entièrement d’accord avec vous et voilà un point que j’avais totalement négligé : le monde des pros. Pour autant, l’article visait plutôt le consommateur final, indépendant à priori d’une DSI. Mais dans votre cas, je comprends clairement que des services décentralisés constituent un gain de temps énorme. 


              • HELIOS HELIOS 19 août 2008 20:52

                Quand j’etais jeune, nous avions des machines centrales avec tout ce qu’il fallait, logiciel, stockage, securité... et des terminaux pas cher au bout qui faisent ce qu’on leur demandait de faire.

                Les pc sont arrivés et les machines centrales se sont contentés de garder les données et les applis strategiques, toute la bureautique a disparue et la plupart des applis metiers sont traitées avec des terminaux lourds qu’on appelle PC. Le net est arrivé avec ses clients legers et certains ont tenté de s’y mettre avant de renoncer et d’acheter des portables a tout le monde. il ne reste que quelques milieux industriel qui resistent et utilise des "ecran/clavier".. les "serveurs d’application font le même travail et toutes les couches de presentation sont assurée par les PC

                Vouloir tout retirer du poste de travail ne marche pas, ça on en est sur. par contre on peut tres bien imaginer dans certains cas des "automates" qui joueraient le role de poste de travail pour une fonctionnalité donnée et (quasi)unique. mais c’est pas encore joué.

                Dans tous les cas, l’appauvrissement du poste de travail est globalement une perte, car les utilisateurs se servent reellement des autres possibilité des machines... Combien de magasinier j’ai vu consulter internet pour une reference chez la concurrence, combien de secretaires appeller google pour un nom, une adresse, un plan ou l’orthographe... etc...


              • ZJP ZJP 19 août 2008 19:59

                "En parlant des jeux vidéo, je crois me souvenir de Half-Life et de son fameux système antipiratage, Steam, qui fait aujourd’hui encore le plus grand plaisir de tous les joueurs. Là encore, combien de personnes ont sacrifié leurs "idéaux" contre un jeu pas si mal foutu, qui a lui aussi été un vrai succès commercial.
                Enfin pour les jeux viédo, prenons la wii. Là encore, pas de jeu très léchés, mais fun et simples. Encore une plate-forme fermée. Et au succès indéniable. iTune n’a peut être pas rapporté un clou, mais vend plus de musique que Wal-Mart aux US... "

                Aditionner tout cela et vous êtes loin d’atteindre le chiffre de ceux qui jouent au solitaire ou autre jeux classiques ( ou qui se fichent éperdument de jouer) , ou de ceux qui écoutent la musique à la radio. Ceux qui sont a la pointe de la techno ont toujours le sentiment que la planète tourne autour de leurs fantasmes.

                "Les industriels aiment bien les systèmes propriétaires comme les téléphones et aiment mieux vendre des services réguliers comme WoW plutôt que one shot comme HalfLife. Ce n’est pas pour autant que les clients vont suivre, et ils n’ont pas nécessairement autant de sous à y mettre que les industriels le souhaiteraient. "

                +1

                ".......mais à mon avis le téléphone propriétaire n’est pas près de remplacer le PC. On risque même plutôt de voir des téléphones programmables ouverts......"

                Ou des téléphones qui ne font que...téléphone. Ne jamais sous-estimer le raz-le-bol des consommateurs quand ils ont le sentiment d’être pris pour des pigeons. Dans le même esprit, ils peuvent rédécouvrir le shareware/freeware. Qui dit que mon traitement de texte ou mon tableur doivent forcément provenir d’un grand éditeur ?.

                JP



                • linkineo (Patrick Wieder) 19 août 2008 20:13

                   Perso je ne suis pas un fan de jeux vidéo (on dira donc que je parle de ce que je ne connais pas). Par contre, je ne pense pas que ce soit faire preuve de mépris envers les masses que de parler d’un service comme iTunes, qui n’est quand même pas le truc le plus confidentiel sur terre en termes d’audience. Alors certes, pas mal de monde s’en fout de nos petites discussions sur l’avenir de la technologie, et ils jouent au jeu du solitaire. Mais c’est précisément pour ces gens là que ça peut valoir le coup de discuter de l’avenir, parce qu’évidemment, se masturber sur des technos qui n’ont pas d’attrait, c’est un peu inconsistent. 
                  Vous dites qu’il ne faut pas mesestimer le ras le bol des consommateurs. Eclairés, suis-je tenté de dire, des consommateurs éclairés.
                  Quand je vois tous les utiisateurs contemporains de technos un peu plus évoluées que le jeu du solitaire (car il y en a sans doute beaucoup), je ne peux pas m’emêcher de penser que la théorie du grand ras le bol contre les géants de l’industrie qui nous pigeonnent relève plus de l’idéologie que de la réalité. Si le consommateur était rationnel, pourquoi utiliserait-il encore MS Office et pas oOo ? Pourquoi Internet Explorer est-il leader et pas firefox ? Parce qu’avant le ras-le-bol vient d’abord une montagne de passivité. Pourquoi changer tant qu’on possède un niveau de confort suffisant ? Et c’est là le problème. Vous vous dites du côté des nombreux utilisateurs simples, mais en fait, vous pronez avant tout un élitisme rationnel que peu de gens appliquent.


                • foufouille foufouille 19 août 2008 20:24

                  internet explorer a ete en vente liee avant de devenir proprietaire gratuit. a cause justement des firefox et autre fratuit


                • ZJP ZJP 20 août 2008 03:28

                  "Vous vous dites du côté des nombreux utilisateurs simples, mais en fait, vous pronez avant tout un élitisme rationnel que peu de gens appliquent"

                  Je ne dis rien de tout cela. Il se trouve que je suis du métier et qu’il y a parfois un gouffre énorme entre la demande des clients qui veulent des choses simples et les offres compliquées et coûteuses des industriels du secteur.

                  PS : Il semble que la technique soit beaucoup plus en avance que je le pensais, car semble-t-il, vous disposez d’une "boule de cristal" ( (c) Apple smiley sans doute ) vous permettant de lire dans mes pensées


                • Iceman75 Iceman75 19 août 2008 23:11

                  Et si justement l’avenir était dans les applications sans réelles installations. Actuellement sur la plateforme windows, pour les logiciels libres, le dernier cri est d’avoir une application "portable" donc sans installation mettant un beau bordel dans l’OS.
                  Opera portable, Firefox 3 portable, Thunderbird et toute la panoplie d’outils bureautiques et graphiques sont déjà disponibles. On peut tout emporter sur une clé USB, et imaginez le confort lorsque l’on réinstalle Windows. Il suffit de copier le contenu de la clé sur le pc pour retrouver son pack logiciel habituel.

                  Les solutions mobiles sont très volatiles : Le palm disparait peu à peu . Windows Mobile a oublié ses anciennes versions pour s’orienter définitivement vers le smartphone....jusqu’à ?


                  • HELIOS HELIOS 20 août 2008 00:43

                    Pouvez vpous me dire en quoi un logiciel sans install met "un beau bordel dans l’OS." ???

                    L’insciption dans la base de registre n’est absolument pas nécessaire... et même elle peut se refaire a chaque lancement du logiciel. il en existe dejà pas mal qui font comme ça.

                    c’est une contrainte VOLONTAIRE de Microsoft d’avoir choisi ce principe qui n’a pas que des inconvenients, mais qui est lourd et bien sûr qui apporte moins de souplesse dans la portabilité. Cela permet evidement de rendre tres difficile la copie d’un produit installé pour le porter sur une autre machine.


                  • Iceman75 Iceman75 20 août 2008 13:49

                    d’où justement l’interet du logiciel libre.
                    Souvenons nous qu’avec Mac OS, il était possible de désinstaller des logiciels beaucoup plus simplement il y a de cela 10 ans. 
                    les dll, la base de registre, et bien d’autres composants installés, cela fait beaucoup d’origines pour des ralentissements, des plantages...Erreur reprise d’ailleurs dans Windows Mobile. Mais le monde ne se limite pas à windows.
                    Les solutions propriétaires et fermées ont peu d’avenir. Apple a d’ailleurs été forcé d’ouvrir un peu plus sa plateforme car des applications "pirates" apparaissaient sur iphone. 


                  • Traroth Traroth 19 août 2008 23:26

                    Evidemment que le logiciel n’est pas mort. Qui a bien pu prétendre une chose pareille ? Les applications type RIA ou SaaS ne sont pas prêtes de remplacer les applications desktop. Un axe d’analyse bien plus pertinent concernant le monde logiciel est l’émergence de plus en plus forte du logiciel libre, que votre article ne mentionne même pas.


                    • linkineo (Patrick Wieder) 20 août 2008 00:58

                       Mon article ne prétend pas analyser le monde logiciel, que ce soit dans un domaine précis ou dans sa globalité.
                      Vous me semblez bien fan de logiciels libre et je crains de voir un idéaliste de plus. Je n’ai pas la prétention d’écrire de grands articles, et encore moins d’affirmer qu’ils sont pertinents, mais parler de l’émergence de plus en plus forte du logiciel libre, c’est là aussi une assertion qui reste à prouver.
                      Dans le monde professionnel et sur le web ? Vous avez clairement raison.
                      Pour les particuliers ? J’en suis beaucoup beaucoup moins convaincu. Prenons firefox, la plus grande success story du libre à ce jour auprès du grand public : combien de parts de marché ? Et combien pour Internet Explorer ? Même si la PDM augmente de jour en jour et que le produit est de très grande qualité, MS a déjà démontré par le passé sa capacité à casser du gratuit (Netscape, remember ?).
                      J’écrirai un jour ce que je pense du logiciel libre, et je me ferai descendre pour mon pessimisme à ce sujet. En attendant, je suis impatient de lire vos propres idées sur la question.


                    • Marc Bruxman 20 août 2008 01:30
                      Evidemment que le logiciel n’est pas mort. Qui a bien pu prétendre une chose pareille ? Les applications type RIA ou SaaS ne sont pas prêtes de remplacer les applications desktop. Un axe d’analyse bien plus pertinent concernant le monde logiciel est l’émergence de plus en plus forte du logiciel libre, que votre article ne mentionne même pas.

                      Et surtout, les applications RIA ou SAAS ne sont pas encore adaptés aux téléphones portables et au monde de la mobilité en général. Cela changera peut être dans 10 ans quand la couverture UMTS sera universelle et qu’on aura de vrais forfaits illimités mais pour l’instant ce n’est pas le cas.

                      Pour le reste, les applications hébergées type "SaaS" ont quand même beaucoup de succés ces derniers temps pour toute une variété de raisons :
                      • Les technologies "Cloud" commencent à devenir de plus en plus maitrisées et disponibles pour les développeurs. Les offres comme S3 d’Amazon offrent une vrai infrastructure pour le développement d’applications SaaS qui manquait jusqu’à présent. Ce n’est pas encore parfait, mais c’est un très bon début.
                      • Les applications internet riches commencent à apparaitre. Prenez le tableur de Google (google spreadsheet) et bien une application comme cela aurait été impensable il y a quelques années. La encore, pas encore parfait mais très bon début.
                      Mais il reste les craintes suivantes :
                      • Confidentialité des données : Comment garantir au client que l’hébergeur ne va pas voler ses données lorsqu’elles sont parfois très confidentielles.
                      • Fiabilité des connexions internet : Une boite qui bosse en SaaS et qui a une panne de connexion internet se retrouve littéralement "à poil". De quoi parfois faire réfléchir.
                      • Les technologies "cloud" ne sont pas encore assez standardisées et on devient vite dépendent de son fournisseur. Un effort de normalisation est nécéssaire.
                      Lorsque ces 3 obstacles auront été levés et principalement le 1 et le 3 (le 2 est déja presque réglé en prenant 2 connexions à internet) alors probablement que le SaaS deviendra difficile à stopper. Comptez environ 10 ans ! En attendant, les applications lourdes ont encore de beaux jours devant elles. Et le SaaS sera adopté graduellement comme c’est déja le cas depuis l’an 2000. Enfin le logiciel libre concerne à la fois le logiciel classique et les application SaaS dont beaucoup sont réalisées à partir de briques GPL voir en GPL elle mêmes.

                    • décurion 20 août 2008 07:44

                      L’article et les commentaires, ressemblent à ce qui se disait il n’y à guère, à propos, de l’économie, de l’emploi, de la mondialisation, etc............
                      L’avenir dépendra du choix qui sera laissé à l’usager, au consommateur moyen. La plupart des personnes qui achètent un pc, ne savent même pas ce qu’il contient, et s’en foutent, car ce qu’ils veulent avant tout, c’est le service que le pc est réputé l’en rendre. Le service au moindre coût, et si celà passe par un produit léger, sans disque dur, il n’y aura aucune hésitation.
                      Les connaisseurs, les bidouilleurs devront nécessairement s’adapter à ce qui sera disponible sur le marché, les linuxiens comme les autres.


                      • Julien Fischer Julien Fischer 20 août 2008 10:59

                        Avec l’iPhone, Apple a de nouveau montré sa capacité à prendre les devants sur les besoins des utilisateurs, et a ouvert avec l’AppStore de formidables possibilités de publication de logiciel (gratuit ou pas) pour tout un chacun. Que ce soit un système fermé et qui concerne une minorité j’en conviens, mais le principe va faire ses preuves et montrer que le monde mobile est un marché extrêmement prometteur, lorsque la couverture haut débit se généralisera.

                        Sinon :

                        J’écrirai un jour ce que je pense du logiciel libre

                        Vu le débat qui s’annonce, j’ai hâte de le lire !


                        • Julien Fischer Julien Fischer 21 août 2008 13:36

                          Et j’ajouterais, à propos de la comparaison propriétaire/libre avec TF1/Arte :
                          Sauf que TF1 on ne paye pas pour voir sa nullité, alors que Arte on paye pour ne pas regarder... (je parle de la redevance audiovisuelle bien sûr...)

                          Et que dire du "libre" entièrement financé par la pub (tout comme TF1), qui émerge partout sur Internet aujourd’hui ?

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