Discrédit total des prédictions d’un été « libre de glace » pour la première fois de l’histoire.
Prison Planet, Paul Joseph Watson, 20 août 2008
Les scientifiques alarmistes, qui prédisaient que le Pôle Nord pourrait être « libre de glace » cet été à cause du réchauffement climatique, ont été embarrassés quand on leur a révélé que la glace arctique a en fait augmenté d’environ 30 pour cent en un an depuis août 2007.
En juin, de nombreuses voix éminentes de la communauté scientifique exprimaient leur peur de la fonte massive des calottes polaires. Parmi elles, David Barber de l’Université du Manitoba, disait au National Geographic Magazine, « Nous prévoyons effectivement que cette année le Pôle Nord pourrait être libre de glace pour la première fois de l’histoire. »
« Cet été, les prévisions, et les épisodes inhabituels de fonte précoces tout autour de l’Arctique, sonnent comme un avertissement lugubre sur la rapidité de la dégradation des régions polaires à cause du changement climatique, » ajoute l’article.
En février, M. Olav Orheim, directeur du Norwegian International Polar Year Secretariat, déclarait à Xinhua : « Si la température moyenne de cette année en Norvège égale celle de 2007, la calotte glaciaire dans l’Arctique se dispersera entièrement, ce qui est fort possible à en juger par la situation actuelle. »
Comme d’habitude, la réalité ne s’est pas accordée au matraquage médiatique des oiseaux de malheur du climat.
Selon les données recueillies par le NASA Marshall Space Flight Center et l’université de l’Illinois, l’étendue de la glace arctique était 30 pour cent plus grande le 11 août 2008 qu’elle ne l’était le 12 août 2007. Il s’agit d’une estimation prudente, basée sur une projection cartographique.
Représentation de l’augmentation de la couverture glaciaire au Pôle Nord en un an depuis août 2007
Rapportée par The Register, la vidéo ci-dessous met en lumière les différences entre ces deux dates. Comme vous pouvez le voir, la glace a augmenté dans pratiquement chaque directions depuis l’été dernier, avec une forte poussée dans le nord de la Sibérie. Notez aussi que la région autour du passage du Nord-Ouest (à l’ouest du Groenland) a vu une extension importante des glaces. Quelques îles de l’archipel canadien sont entourées par plus de glace qu’elles ne l’étaient durant l’été de 1980. »
Voir la vidéo : youtube.com/v/cKLiHWRaJU4&hl=en&fs=1
Mais qu’en est-il de l’Antarctique, au sud ? Les chiffres nous disent que, depuis le mois d’août 2007, la calotte glaciaire s’est étendue dans l’année de près d’un million de kilomètres carrés.
Comme le note l’article de The Register, « L’Arctique n’a pas subi la fonte prédite par le NSIDC et le Norwegian Polar Year Secretariat. Il en est même loin. En plus, certains graphiques actuels et communiqués de presse du NSIDC semblent moins que prudents. Ils ressemblent à une forme persistante de surestimation concernant la perte de glace arctique. »
La tendance au refroidissement général de la planète est à présent évidente, tandis que l’activité des taches solaires, le principal moteur du changement climatique, se réduit à presque rien.
Comme nous le signalions la semaine dernière, un grand observatoire qui mesure les cycles du Soleil depuis plus de 200 ans, prévoit que la moyenne de la température mondiale baissera de deux degrés dans les deux prochaines décennies, tandis que l’activité solaire s’amenuise jusqu’à s’arrêter et que la planète se refroidit considérablement, annonçant potentiellement le début d’une nouvelle ère glaciaire.
Pendant que les médias, Al Gore et les organismes politisés comme le GIEC font de l’alarmisme sur le péril du réchauffement climatique et demandent aux pauvres et à la classe moyenne de payer des taxes sur le CO2, des données scientifiques solides et les preuves circonstancielles indiquent une nette tendance au refroidissement.
Il reste à voir comment les défenseurs d’un réchauffement climatique créé par l’homme tourneront cela. Peut-être qu’ils continueront tout simplement à suivre leur tactique habituelle, en prétendant que tout événement géologique ou météorologique, qu’il s’agisse d’ouragans, de tremblements de terre, de sécheresses ou d’inondations, d’augmentation ou de diminution de la température, et même des 30 pour cent de croissance de la calotte glaciaire polaire, sont le résultat de ce diabolique gaz vivifiant que nous expirons, le CO2.
Original : www.prisonplanet.com/arctic-ice-grows-30-per-cent-in-a-year.html